Némésis alias Némo ☼ Le petit poisson dans l'eau, nage, nage nage nage...
Sujet: Némésis alias Némo ☼ Le petit poisson dans l'eau, nage, nage nage nage... Mar 17 Sep - 14:22
Némésis
Admin
Messages : 15 Date d'inscription : 17/09/2024 Commentaires :
Je ne suis pas la gentillesse qu’ils espèrent, je suis la vérité qu’ils redoutent.
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De nos âmes torturées...
Crédits : Avatar drippingalchemy DC : Haya & Aileen
Némésis
Elle est le poison dans une coupe d’or, irrésistible mais mortelle.
Age : 400 ans à quelques années prêts, j'ai arrêté de compter quand j'ai dépassé les 3 chiffres. Origines : Les enfers, littéralement et je suppose que ça explique mon calme face à la mort. Ca explique sans doute aussi ma création, mon prénom presque hilarant au vue de la situation... Mon créateur a toujours eu le sens de l'humour. Race : Ce dont je suis sûre c'est que je ne suis pas comme eux. Je n'aime pas les autres dieux... Je sais que je suis ni une demi-déesse, ni un vampire, ni un sorcier mais que mon talent resonne avec l'inspiration de l'eau et de la mort... Les sirènes mais je ne m'en souviens plus. Groupe : Noxis, c'est là que j'exprime mon talent à la destruction, que je me satisfais de la violence, que j'admire les hommes s'entretuaient, mes proies préférés et les plus faciles. Métier : Inventrice d'arme, j'ai mon petit labo au centre de l'île. Il fallait bien trouver une occupation, n'est-ce pas ? Et ça serait quand même dommage de ne pas mettre en avant ton talent d'ingéniosité et d'improvisation quand il s'agissait de se rapprocher de la mort ou de faire mal. Sexualité : Comment la définir ? Intense, amusante, parfois douce et parfois brutale... Ah, ce n'était pas ça la question ? Compétences communes : Le chant le plus doux et le plus attirant qui soit... On se trompait souvent entre notre voix et celle des nymphes. Charmant mais dangereux. A pleine puissance, elles sont capable de moduler les humeurs ou bien orienter les pensées comme cela leur convient. Nous sommes des tentations immortelles ou presque.. Compétences particulières : J'ai eu de la chance, enfin à l'époque où je pouvais les utiliser à mon maximum... Avant, je pouvais manipuler les rêves des imprudents, qui berçaient par les vagues, ne se doutaient de rien, même lorsqu'en se réveillant, ils souhaitaient pour me retrouver dans les abysses de la mer. Et pour ceux qui ne dormait pas, de peur de nous croiser, nous les créatures d'Hadès... Je passais à travers leurs failles, leurs montrant tout ce qu'il souhaitait, une belle illusion, dans un monde parfait. Le rêve était ce que je préférai, je les manipulais à la perfection pour immiscer le doute, le besoin, l'envie, la peur, la joie, la tristesse... La mort. Néanmoins, quand j'use de mes illusions, cela me demande une plus grande énergie. Mes hallucinations m'épuisent. Et comme le karma qui se retourne, plus j'utilise ses deux pouvoirs et plus mes propres cauchemars sont affreux. Et croyez-moi, après plus de 300 ans d'existence... J'avais pu voir, vivre et ressentir des choses absolument affreuses.
ft. Adria Arjona
caractère
Elle danse avec les ombres comme on danse avec la mort, sereine et inévitable.
Je m'appelle Némésis mais ici, sur les îles, tout le monde me surnomme Némo. Quelques uns ont essayé de m'appeler Nessy mais une partie de moi l'a refusé, le vestige d'un passé que j'ai oublié. Ce surnom resonne en moins comme un dimunitif intime, prononcés que par les plus proches. Mon nom, cadeau d'Hadès, m’a forgée, mais ce n'est qu'un masque parmi tant d'autres. Alors... Némo, Némo c'est très bien, ça m'évite les comparaisons à la déesse Grecque. J’ai décidé que personne ne me réduirait à un simple mythe grec. Ce que je suis, ce que je deviens, dépasse toutes ces histoires anciennes.
Je suis la tempête et le calme avant la chute. J'observe, je calcule, et je manipule. Mon esprit est une arme plus acérée que n’importe quelle lame, et je m’en sers avec une précision froide, exactement comme les vagues qui sculptent les côtes. Aussi friable que la pierre, aussi étonnante que la chute et aussi imprévisible que la tempête. Toujours en quête de nouvelles stratégies, de nouvelles manières de prendre l'avantage, je ne suis pas du genre à laisser tomber... Pire je suis du genre à savoir attendre pour gagner.
Ingénieuse, j’improvise, je me réinvente face à l’imprévisible. Le chaos me divertit plus qu’il ne m’effraie. Quand tout semble s’effondrer, c’est là que je brille. J’ai appris à m’adapter, à transformer le chaos en opportunité. Ceux qui se retrouvent à ma merci n’ont souvent aucune idée de la complexité de mes plans. Je maîtrise tout, et si je ne le maîtrise pas encore, ce n'est qu'une question de temps. L’incertitude est mon terrain de jeu. C’est là ma véritable force. Le monde peut changer autour de moi, mais moi, je reste immuable, prête à tout pour garder le contrôle.
Je suis ambitieuse, peut-être trop. Mon besoin de pouvoir est insatiable. Je veux tout, et je ne m’arrête que quand je l’ai obtenu. Chaque obstacle n'est qu'un défi à relever, une chance de prouver que rien ni personne ne peut me dépasser. Mais ne te méprends pas. Je ne laisse personne s'approcher trop près. Derrière mon contrôle et mes sourires calculés, il n'y a pas de place pour la faiblesse. J’ai appris à ne compter que sur moi-même, car la loyauté est un luxe que peu méritent. Si j'accorde ma confiance, c'est que tu es une exception. Mais je ne suis pas dupe, la trahison attend toujours au coin de la route, et quand elle frappe, je frappe plus fort.
Derrière tout cela, il y a une peur que je ne partage avec personne. Celle de l'abandon, celle de la solitude, celle de l'oubli. Mon passé envolé, j'ai l'impression de ne pas être complètement moi-même. D'être destituée d'une partie de moi, qui m'appartient pourtant. Je sais que si je faiblis, ceux que je laisse s'approcher trop près finiront par me trahir. Au fond de moi, c'est surtout que ceux qui ont mérité ma loyauté, ne sont plus. Je les ai perdu en même temps que mes souvenirs. C'est un vide constant, un manque. Cette question qui dure :Ai-je aimé quelqu'un d'autre que moi-même ? Oui. J'ai senti que la réponse était oui mais... Je reste pourtant incapable de savoir : Qui ?
Je suis cruelle, oui, mais c’est par nécessité. Le monde est cruel, et si je n’étais pas ainsi, il m'aurait déjà dévorée. Je préfère être la prédatrice que la proie. Ceux qui se mettent en travers de ma route le regrettent amèrement. Car, il y a une chose que je n'ai jamais oublié : Je ne pardonne jamais, car la vengeance est le seul langage que les lâches comprennent. Mon pouvoir réside dans ma capacité à manipuler, à séduire et à détruire. J’ai appris à ne jamais laisser mes faiblesses à découvert, à toujours garder mes distances, même avec ceux qui tentent de s'approcher de moi. Si tu veux me défier, prépare-toi à perdre. Car même dans la défaite, j’apprends, je m’adapte, et je reviendrai, plus forte, plus redoutable.
En fin de compte, je ne fais confiance qu’à moi-même. L’indépendance est ma force et ma protection. J’ai appris que la solitude est parfois la seule manière de survivre dans un monde où les émotions sont une faiblesse. Mais même dans cette solitude, je me tiens droite, implacable. Car je suis Némésis, et je ne plie devant rien ni personne.
histoire
Née des profondeurs, façonnée par Hadès lui-même pour une mission précise : Corrompre les âmes humaines et les conduire vers les abysses du désespoir. Créature envoûtante, j'incarnais la perfidie et la cruauté des sirènes, ces êtres à la beauté mortelle. Aux côtés de mes soeurs sirènes, j'évoluais dans un monde où les sentiments étaient des armes, et les coeurs, des proies faciles à manipuler. Mais parmi toutes ses soeurs, il y en avait une qui comptait plus que tout : Astrée, ma petite soeur, mon ancre dans l'obscurité.
Hadès, dans sa malice, nous avait donné des noms de déesses grecques : Némésis et Astrée, pour se moquer des autres dieux, nous rendant encore plus liées à sa cause. Ensemble, nous parcourions les océans, séduisant et détruisant, savourant chaque instant où nous pouvions plier les humains à notre volonté. Corrompre les coeurs n'était pas seulement une mission, c'était un jeu auquel je prenais un plaisir cruel. Chaque nouvelle âme désespérée était une victoire que je célébrais avec malice, ne jurant fidélité qu'à Hadès, mon créateur et unique maître. Séduire et détruire n'était pas qu'une simple demande de mon créateur : C'était une vocation, un art que je maîtrisais avec une habilité inégalée.
Mes soeurs de la mer étaient importantes, pour beaucoup de raisons mais surtour parce que nous étions faite pour la même cause. Malgré tout, nos relations étaient complexes : Teintée de rivalités, de respect mutuel et parfois même d'admiration. Chaque sirène avait sa propre manière de corrompre les âmes et il fallait le dire, j'excellais dans l'art de l'insulte déguisée en compliment et de la manipulation subtile. Et surtout, mes pouvoirs me permettaient de façonner mes idées et les Hommes à ma guise. Je ne frappais jamais directement, je préférais les jeux de pouvoir délicats, manipulant non seulement les humains mains aussi ce qui se mettait en travers de mon chemin. Quelques amis, aussi rare que du sable rose mais tout je ne me détachais jamais. Ma confiance n'allait que vers eux.
Ce qui changea, c'était ma vision du monde quand Astrée vint. Astrée était ma faiblesse. Elle était la seule à qui je montrais un véritable attachement. Là où les autres sirènes voyaient en Astrée une future manipulatrice à former, moi, je voyais un joyau à protéger. Nous étions difficilement séparables. Ensemble, nous partagions cette mission cruelle donnée par Hadès, mais avec une complicité unique. Bien que je ne l'admettais jamais, ma sœur me rappelait les fragments d'humanité que j'avais sacrifié pour devenir la créature redoutable que j'étais, désormais. Malgré tout, je n'avais d'allégeance véritable qu'envers Hadès, mon créateur, le seul à qui je devais tout. Ca serait mentir si je disais que je n'aimais pas mon travail... Enfait, ça ne l'était même pas. C'était une passion. Manipuler les humains pour les pousser à la dépravation, à la folie et à la perte de tout espoir était mon passe-temps favori. Il faudrait être fou pour penser que je m'étais arrêté à cela, aux humains. Je savais jouer des faiblesses des autres créatures magiques.
J'entretenais des alliances intéressées avec les nymphes, souvent pour mieux les manipuler lorsque cela servait mes intérêts, tout en évitant les confrontations avec les êtres les plus puissants, comme les dieux mineurs. Les sirènes, nous étions autant craintes que respectées par d'autres créatures. Manipulatrices expertes, qui savaient exactement comment tisser nos toiles. Nos victimes, qu'il s'ahissait d'humains ou de créatures surnaturelles, se retrouvaient toujours piégées dans nos filets, inconscientes de leurs sort jusqu'à ce qu'il soit trop tard. Les petites fées, par exemple, entretenaient avec nous, une relation distante, nous considérant avec une prudence complètement justifiée, tandis que certains fous, des sorciers par exemple ou des vampires tentaient de nous courtiser pour profiter de notre attraction.
Je faisais partie de celle qu'on n'approchait pas facilement et jamais de trop près. Je restais distante, observant et tirant les ficelles de loin. J'avais cette capacité rare à m'adapter à toutes les situations, lisant dans les coeurs des créatures que je rencontrais, anticipant leurs mouvements et utilisant leurs désirs et le peurs contre eux. Je n'avais pas besoin de violence brute pour imposer mon règne ; mon esprit était mon arme la plus redoutable. Mais parmi mes soeurs les plus proches, une ne se méfia pas. Une se fit manipuler. On lui avait volé son coeur, sa pierre et sa vie. Un idiot avait osé profiter d'elle. La colère n'était qu'un moteur de ma colère. Il ne le savait pas encore à ce moment là mais bientôt... Oui, bientôt il saura quelle mauvaise idée était-ce de s'en prendre à l'une d'entre nous.
Le château du roi se dressait toujours fièrement sur la falaise, ses tours noircies par les flammes et ses jardins autrefois luxuriants réduits en cendres. L'air portait l'odeur de la mort et de la trahison, une ambiance que je trouvais étrangement satisfaisante. Je me tenais là, au centre de la salle du trône ravagée, là elle était morte, mes yeux glacials fixés sur l'homme agenouillé devant moi, le regard éteint par la culpabilité et la peur. Ce roi, autrefois puissant, n'était plus qu'une ombre et je comptais bien effacer ce qu'il restait de lui. Il ne le savait pas, mais depuis le début, tout ce qu'elle avait fait était une vengeance froide et méticuleusement orchestrée.
« Sais-tu seulement pourquoi je suis là ? » murmurais-je d'une voix douce, presque tendre. La roi leva les yeux vers moi, son visage marqué par l'incompréhension et l'épuisement. Il ne pouvait pas comprendre, pas encore... « Tu penses que c’était pour te punir d’avoir convoité ce qui ne t’appartenait pas. Que ta ruine est le prix à payer pour ta soif de pouvoir. » Je gloussais doucement, un rire sans joie, empli de mépris. « Mais tu te trompes, pauvre idiot. Tu n’étais qu’un moyen, une étape dans mon plan. Ce n’est pas pour tes terres, ni pour ton trône, que je suis venue. »
Je m'approchais lentement de lui, mes talons resonnant sur le marbre fissuré du sol et m'arrêtais juste devant lui, me penchant légèrement pour que mon regard croise le sien. « C’est pour elle. » Le visage du roi se tordit de confusion et alluma ma rage. « Elle... ? » Je serrais les poings, un éclat de colère traversant mon regard habituellement si froid. « Lysara ! » susurrais-je d'une voix où resonnait une colère contenue. « Une de mes sœurs. Une sirène comme moi, que tu as séduite. Tu te rappelles d’elle, n’est-ce pas ? »
Il fronça les sourcils, cherchant désespérément dans sa mémoire. Puis la reconnaissance se fit sur son visage immonde.« Elle... » balbutia-t-il, les mots lourds de regret. « Elle m’aimait... » Un sourire glacial se dessina sur mon visage. Je ne comprenais pas comment elle avait pu aimer un tel minable. « Oui, elle t’aimait. Elle a osé tomber amoureuse de toi, roi misérable, pensant que tu lui offrirais le pouvoir et la gloire. Elle t’a donné tout ce qu’elle avait, trahissant même son devoir pour toi. Mais toi, tu l’as tuée. Tu as pris son cœur et l’as brisé sans une once de remords. » Le roi resta silencieux, sentant le poids de ses péchés l’écraser. Il se souvenait maintenant.
Lysara, la sirène qui s’était éprise de lui, qui avait cru à ses promesses, l’avait trahi pour lui. Elle avait cherché à obtenir plus de pouvoir à travers cette union, mais il l’avait utilisée, puis abandonnée sans scrupules une fois qu’il n’avait plus besoin d’elle. Et quand elle avait supplié de l’épargner, il l’avait fait exécuter, craignant qu’elle ne devienne une menace. Je tournais autour de lui, comme un fauve, mes mots transperçant l'air comme des lames affûtées. « Tu ne l’as pas seulement tuée. Tu l’as humiliée. Tu as trahi la seule créature qui t’aimait véritablement. Et pour cela, roi, tu dois payer. »
Des excuses ou des justifications balbutiaient par ce minable, je ne voulais pas les entendre. Il était trop tard pour cela. Je l'avais déjà détruit, morceau par morceau, exactement comme je l'avais prévu. Le royaume qu'il avait bâti, les alliances qu'il avait forgées, les hommes qui le suivaient avec loyauté, tout cela avait été reduit en poussière. Et maintenant, il n'avait plus rien, pas même l'espoir de rédemption.
« Tu crois que la vengeance est une simple question de justice ou de revanche ? » démandais-je en m'arrêtant à quelques pas de lui. « Non, c’est une purification. Une façon de rendre à Lysara ce qu’elle a perdu. Ton royaume est en ruines, tes hommes te trahissent, et ton nom sera effacé des livres d’histoire. Ce sera comme si tu n’avais jamais existé, comme si ta vie n’avait jamais eu d’importance. » Et c'était le cas, tu n'étais qu'une petite mouche dans mon histoire. Le roi baissa la tête, ses épaules secouées par des sanglots silencieux. Il savait que tout ce que je disais était vrai.
Chaque mouvement, chaque décision qu'il avait prise sous mon influence l'avait conduit ici, à ce moment précis où tout ce qu'il possédait lui avait été arraché... Par moi. « Lysara a commis l'erreur de te faire confiance, » poursuivais-je, ma voix désormais aussi froide que la mer. « Mais moi, je ne fais pas d’erreurs. Je savais que tu finirais ici, agenouillé devant moi, détruit, misérable. Elle t’a aimé, et tu l’as trahie. Moi, je ne fais qu’exécuter la sentence. » Je m'approchais de lui, m'accroupissant pour que nos visages ne soient qu'à quelques centimètres. Mes yeux le transperçaient d'un regard inhumain, impitoyable. « Regarde-moi bien, car je veux que tu te souviennes de ce visage : Celui de ta fin. »
Puis, avec une lenteur calculée, je le lavais la main, caressant doucement sa joue. Le geste était tendre, presque affectueux mais le froid qui se répandait dans l'air trahissait la noirceur de mes intentions. Il fallait l'avouer... Je m'étais bien amusée. « Lysara m’a peut-être suppliée de ne pas te faire souffrir, » murmurais-je d’une voix mielleuse « mais moi, je ne suis pas aussi clémente qu’elle. » Je ne l'étais jamais. Je me redressais lentement, le laissant seul dans la salle du trône. Autour de lui, le silence de la mort régnait.
Je tournais les talons, me dirigeant vers l'immense porte de pierre. Je savais qu'il n'avait plus rien à dire, plus rien à offrir. Je lui avais tout pris, tout détruit et dans ses rêves, je lui avais rappelé que la mort était parfois la seule solution au désesperoir. J'esquissais un sourire en entendant les bruits de pas qui se rapprochait du bord de cette falaise. Quelque part, dans les abysses, Lysara trouvera enfin la paix car il rejoignit lui aussi la mer. Je m'éloignais, la brise marine souffla à travers la salle du trône devastée, emportant avec elle, les cris silencieux d'un homme qui avait perdu tout ce qu'il avait jadis cru posséder.
Mon vrai plaisir était ça, manipuler les hommes les plus puissants, qu'ils soient rois, généraux ou prêtres. J'apparaissais devant eux, dans toute ma plendeur, attirant leurs regards et leur promesse de fidélité, avant de les plonger dans le désespoir lorsqu'ils réalisaient qu'ils avaient tout perdu : leur honneur, leur famille, leur vie. Je ne connaissais pas le remord. Pour moi, ce n'était qu'un jeu, un cycle sans fin où les âmes humaines n'étaient que des pions à sacrifier.
Et malgré toute cette cruauté et cette maîtrise de l'art de la manipulation, je trouvais toujours refuge auprès d'Astrée ou quelques bras d'entendre qui ne savait même pas que je pourrais le détruire d'un claquement de doigts. Mon lien fraternel était la seule chose qui me rattachait encore à un semblant d'émotion véritable. Je me permettais ave Astrée, parfois, de baisser ma garde, de montrer une part de vulnérabilité que je ne révélais à personne d'autre. Dans ces moments, je n'étais plus Némésis, la sirène redoutable mais Nessy, une soeur aimante, protectrice et douce.
Ce fragile équilibre fut brutalement rompu par la guerre qui détruisit le monde. Une guerre si violence qu'elle éclata les océans et balaya tout sur son passage. Les sirènes furent dispersées, séparées, et Hadès, notre créateur, fut tué. Avec sa mort, la magie des sirènes, jadis invincible, s’effrita. Pire encore, leurs souvenirs s’effacèrent avec le cataclysme. Nous perdîmes notre identité, notre passé, et même le lien profond qui m'unissait avec Astrée.
Désormais, je n'étais que l'ombre ce que j'avais été. Je me réveillais sur une île étrangère appelée Noxis, l'une des terres contrôlées par les nouveaux dieux du monde après la destruction. Je ne me souvenais plus ni de ma soeur, ni de ma véritable nature, ni de l'effet de mes pouvoirs, à peine de mon nom que je compris rapidement particulièrement dans ce Nouveau Monde. Les fragments de mon ancienne vie s'étaient éparpillés comme du sable dans les vents du changement. Je pris alors un nouveau nom : Némo. Un surnom Un surnom étrange, comme une note dissonante dans une chanson oubliée, mais il résonnait avec moi, même si je ne savais pas pourquoi.
Sur l'île de Noxis, je mis à profit mes connaissances : Ingénieuse et adaptable, j'utilisais mon intelligence pour survivre dans ce nouveau monde en fabriquant des machines de guerre. J'excellai dans cet art, comme si le besoin de contrôler, de manipuler, faisait encore partie de mon essence, même si je ne me souvenais plus pourquoi. Les armes que je créais n'étaient pas de simples outils de destruction, elles étaient des oeuvres d'art, de la même manière qu'elle avait jadis transformé les âmes humaines en pantins désespérés.
Malgré cette nouvelle vie, une partie de moi demeurait tourmentée. Il y avait un vide que je ne pouvais expliquer, une absence que je ressentais sans pouvoir en comprendre l'origine. Je ne me rappelais plus d'Astrée mais je ressentais cette douleur silencieuse, comme un écho lointain d'un amour fraternel perdu. Ma cruauté, bien que toujours présente, semblait désormais teintée d'une profonde mélancolie. Brisée mais encore redoutable et ambitieuse, j'étais rongée par des failles que je ne comprenais pas.
Plus de 400 ans d'existence derrière moi, j'avais tout oublié de mon passé glorieux aux côtés d'Hadès. Je ne savais plus pourquoi j'étais née, ni la puissance que j'avais autrefois détenue. Tout ce qui me restait, c'était cette rage sourde, ce besoin de contrôler et de manipuler, même si je ne connaissais plus la source de cette pulsion. Quelque part, dans les profondeurs de ma mémoire perdue, les échos de mon ancienne vie attendaient, prêts à resurgir et à révéler que j'étais réellement : Némésis, la sirène impitoyable, destructrice d'âmes, et soeur dévouée à celle que j'avais juré de protéger, même au-delà du désespoir.
derrière l'écran
Ash', TC avec Aileen & Haya, toujours 26 ans , fondatrice.
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Dernière édition par Némésis le Sam 21 Sep - 11:54, édité 5 fois
Sujet: Re: Némésis alias Némo ☼ Le petit poisson dans l'eau, nage, nage nage nage... Mar 17 Sep - 14:25
Damyan
Messages : 49 Date d'inscription : 13/09/2024 Emploi : Chef de la garde d'Athéna. Commentaires :
L'imprévu devient l'obsession.
Crédits : The Sun Rise Again. DC : Darko - Circé - Athéna - Phoenix.
NEMO, DORY, MON P'TIT POISSON ! Re bienvenue avec cette beauté! Hâte de lire ce que tu lui prépares et de jouer avec toi. Bon courage pour ta fiche!
Sujet: Re: Némésis alias Némo ☼ Le petit poisson dans l'eau, nage, nage nage nage... Mer 18 Sep - 11:36
Astrée
Messages : 95 Date d'inscription : 12/09/2024 Localisation : shangri-la. Emploi : chimiste et dealeuse à ses temps perdus. Commentaires :
MAIS CETTE HISTOIRE PARDON ? J'ai tellement aimé lire cette fiche ! La gentille Nessy c'est fini, c'est une sorcière impitoyable que nous avons là J'ai hâte de voir ce perso évoluer. Quand elle va revoir sa soeur Et je pense qu'on va devoir se trouver un petit lien
Avant que tu puisses démarrer ton aventure, nous allons te demander d'effectuer quelques petites tâches pour que tu puises t'intégrer avec la plus grande des facilités.
Tout d'abord nous allons te demander de te recenser dans ces différents sujets : métiers. N'oublie pas non plus de signaler ton avatar et ton prénom et nom, c'est important. Pour cela tu n'as qu'a suivre les indications données sur chacun des post.
Tu pourras aussi poster ta fiche de lien et ta fiche de rp. Tu peux suivre les modèles proposés sur le post mais tu es libre de choisir ta manière de faire. Tant qu'on peut savoir où tu en es dans tes rps ou dans tes liens.
Une fois que tout cela est fait ton aventure sur Stranded Gods va pouvoir démarrer.
N'oublie pas, si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter l'un des membres du staff, par MP sur le forum ou par le biais de notre Discord !
Une dernière chose, amuse toi, c'est la règle principale ! Nous te souhaitons une agréable aventure sur Stranded Gods !
Sujet: Re: Némésis alias Némo ☼ Le petit poisson dans l'eau, nage, nage nage nage...