Je n'avais pas dormi, depuis que je l'avais vu, depuis ce cauchemar. Je n'avais pas voulu refermer un foutu oeil. C'était impensable. Trop douloureux. Trop ingérable. A chaque fois que je pensais à nous, j'avais toujours et encore les mêmes images et sur le coup, ça me donnait assez chaud pour espèrer réchauffer mon coeur, qui avait fini par se fatiguer. On revenait d'un entraînement, ça se charriait. Je les regardais se chamailler et finalement, ça m'arrachait un sourire. Ils continuaient à se batailler et mon esprit divaguait un peu dans l'obscurité des lieux. Je voyais au loin, ma cachette préférée. Je l'aimais tellement quand j'étais petite.
Elle me servait à échapper à Athéna et les entraînements, pendant l'espace de quelques heures, sans pour autant me mettre en danger. L'odeur d'un feu qui couvrait les autres odeurs. Je ne disais rien. Je marchais sans vraiment regarder devant moi et mon corps percuta celui de Damyan, je râlais en frottant mon nez. Puis finalement, il se penchait vers moi pour me murmurer quelque chose et je riais, malgré moi. Je roulais des yeux, en le bousculant avec mon épaule. On reprenait notre marche et les gars se chamaillaient. Rapidement repris par Dam, mon regard se perdait vers l'horizon.
Je ne devrais pas penser. Plus je le faisais et plus j'avais mal. Me répéter ma conversation avec Circé. Son venin ne devrait pas m'atteindre. Ca ne devrait même pas me faire hésiter mais... Il m'avait demandé de repartir. Il m'avait demandé de rejoindre Damyan. Il... Putain. Ca me froissait rien que d'y penser. Ma tête était pleine, depuis des jours. Et ça me rendait dingue. Mes yeux se reposaient sur le coin, là-bas, ma cachette préférée. Personne ne la connaissait, mise à part Eyden. J'y trouverai peut-être un peu de paix. Je voulais un paix. J'y allais toujours pour ça. Et en ce moment, j'en avais besoin. J'attendais qu'on soit proche des portes de la muraille, pour faire signe que j'allais me balader. Les gars protestaient mais un seul regard et plus un mot. Ils poussèrent les portes et je partais en direction de ma cachette.
J'avais pris des années à la trouver : Echapper à Athéna et Damyan, ce n'était pas évident. C'était le seul endroit où les yeux d'Athéna ne pouvait pas se faufiler, qui couvrait mon odeur et j'étais presque sûre que personne ne savait qu'il existait un tel endroit. Je traversais les quelques coins, en me rapprochant du bord de l'île, je regardais le vide et... Je faisais taire cette voix. La solution était trop facile. Je devais... assumer et c'était tout. La chute d'eau, dans ce coin là, était magnifique. J'admirais le paysage et d'un coup, je sautais dans le vide en rattrapant une branche et me balançait jusqu'à l'intérieur de la cascade qui finissait son parcours dans le vide. J'atterrissais dans ma meilleure cachette. J'avais tellement l'habitude d'y aller que j'avais des vêtements de rechange parce que maintenant, j'étais trempée. Et ici, mes sens s'apaisaient un peu. Je ne sentais que l'odeur de l'eau, du sel. Je n'entendais que le bruit de cascade. Ca me vidait la tête. Personne ne m'entendait ici. Je pouvais hurler, m'entraîner, pleurer, personne ne le ferra.
Je détachais un premier clips de ma tenue de combat, en soupirant, frottant mes cheveux trempées. Je me tournais vers la cascade, il pleuvait dehors ? J'esquissais un sourire. J'arriverai peut-être à dormir ici. Et personne pour me déranger. C'était rare. Pas de travail, pas de bruit, pas de cris, pas de repas dont l'odeur me donnait presque envie de vomir. J'enlevais un deuxième clips de ma tenue sur ma cuisse. Je ne me posais plus la question : Comment j'allais ? Et maintenant, je ne voulais plus répondre à ça. Je n'avais pas de réponse à ça. Je m'asseyais face à la chute, en admirant l'eau tombée, le menton sur mes genoux. Qu'est-ce qu'il faisait lui ? Il se posait les mêmes questions que moi ? « SORS DE MA TETE... » M'énervais-je contre moi-même. C'était fatiguant. Dès que je ne travaillais pas... Il était là.
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Sujet: Re: Le passé fut turbulent et nous réserve un futur brûlant [Ft Arès] Mer 16 Oct - 20:40
Arès
Messages : 339 Date d'inscription : 09/08/2024 Localisation : noxis. Emploi : passe sa vie à vivre sans avoir besoin de survivre. Commentaires :
il y a un monde dans lequel c'est toi qui me permet de vivre.
T’es clairement plus la même personne depuis qu’Haya et toi avez clairement perdu le contrôle des sentiments qui vous habitent. Tu te découvres de nouveau, des décennies depuis que tu es né, tu trouves un nouveau Arès en toi et c’est terrifiant. Ce qui a vraiment changé ? La disparition de ta colère. Quand elle est là. Il a toujours de la rage en toi qui fait pulser tes veines, même dans moments de détente, elle t’habite, te consume et te contrôle. Mais quand la vampire est près de toi, quand elle te touche, quand tu sens son souffle sur ta peau, tout s’éteint et tu ne ressens plus qu’une intense sensation de satisfaction avec l’idée que tu peux vivre sans être posséder par la colère. Et ça, t’en es devenu accro.
Trop de temps a passé depuis le fameux soir ou tes pensées se sont retrouvées parasitées par ton pire cauchemar : perdre Haya. Morte. Pendant des jours, les imagines terribles de cette vision ont hanté ton esprit, t’ont empêché de dormir, t’ont contrôlés au point ou tu ne pouvais plus gérer ta colère comme tu arrivais si bien à le faire depuis quelques années. Tu retrouvais petit à petit le Arès destructeur qui a fait tant de terreur dans le passé. Ton âme te quittait petit à petit, trop souffrant, trop déprimé pour savoir comment gérer cette peur qui t’habite. Mais Haya te rend meilleur, a réussi à faire en sorte que même sans elle, tu réfléchis autrement. Et contre attente, tu as demandé de l’aide. Sans trop savoir ou ça allait t’emmener, tu as sauté ce pas pour le première fois de ta vie. Sûr que ton bras droit se souviendra pour toujours de ce moment entre vous. Mais hormis la vampire, il est la seule personne en qui tu as totalement confiance. Tu sais qu’il ne profitera jamais de la vulnérabilité dont il a été témoin. Ça n’a pas été si terrible de t’ouvrir à lui. Tout comme tu le fais avec Haya, ça ne t’apporte que tu bons de laisser ton coeur s’exprimer autrement qu’avec des coups et du sang.
Ta conversation avec Eyden t’a aussi donné pas mal d’informations en plus. Comme le fait que tu connais la cachette d’Haya sur Laeticia Mae, ce qui t’arrange bien pour trouver un moment pour la retrouver à l’abris des regards curieux. Aussi, tu sais maintenant qu’elle et Damyan se sont embrassés. Par erreur, dit-il. Bien sûr. C’est une information que tu ne risques pas d’oublier. D’ailleurs, c’est une information qui fait naitre en toi un sentiment que tu ne connais que très peu : la jalousie. Alors comme tu ne sais pas la gérer, c’est la colère qui a prit le dessus. Et t’as besoin d’en parler avec elle. Tu sais maintenant ou aller pour avoir un moment privilégié à ses côtés, si bien sûr, elle s’y trouve. Qui ne tente rien n’a rien comme on dit.
T’es plus vraiment présent, pressé de quitter ton bureau qui te fait horreur après des heures enfermés dedans avec des représentants de Shangri-La. T’as pas été très concentré, ni même intéressé par les présentations qui sont enchainées sous tes yeux. Tu tapotes sur marbre du bureau, laissant clairement paraitre ton agacement et ton impatience. Finalement, tu décides de te lever en mettant fin à ce long meeting, promettant que tu enverras tes avis prochainement. Des mains se serrent et tu ne perds pas de temps avant de quitter l’obélisque à ton tour. Vêtu encore d’un costume noire et d’une chemise blanche, tu parcours ton île en évitant toutes les interactions qui s’offrent à toi. Pourtant ton visage indique clairement que tu n’as pas envie de parler, mais ton peuple aime prendre des risques. Ils ne seraient pas ici sinon. « Non. » Tu répètes à ceux qui s’approchent trop près. Finalement, tu prends le point pour Laeticia Mae. C’est à ce moment là que tu dois te faire discret, personne ne doit savoir que tu es sur l’île. Tu mets en place des stratagèmes pour détourner l’intention de tous les gardes, envoyant de tes mains des faux signaux d’intrusion à l’opposé de la direction que tu veux prendre. Tu arrives finalement à te glisser dans les bois de l’île d’Athena en direction de la cachette plus si secrète d’Haya.
Le chemin pour rejoindre l’endroit caché de tous n’était pas des plus faciles mais ça ne te faisait absolument pas peur. La pluie coulait sur tes épaules alors que tu te faufiles entre les arbres pour te rendre au bord de l’île, là ou l’on pouvait observer une belle cascade qui finissait sa route dans le vide. Il te fallait sauter, attraper une branche et te rendre à l’intérieur de la cascade. Tu regardais devant toi, observant le néant devant toi, ce calme ambiant, seulement bercé par le bruit de la cascade et de la pluie. C’était un endroit envoutant, tu comprenais qu’Haya soit venu dans les parages. Sans hésiter, tu tombes le long de l’île et tu te rattrapes à l’une des branches qui dépassent. Avec agilité, tu te laisses glisser le long de la paroi avant de passer dans la chute d’eau. Là, tu aperçois l’entrée de la grotte cachée. Tu entres en douceur sans savoir si Haya s’y trouve. Mais tu comprends que oui quand tu entends sa voir, sans comprendre les mots qui sortent de sa bouche.
Doucement, tu la rejoins. Dos à toi, elle ne t’entend pas arriver, sûrement apaiser par l’endroit. Ton odeur doit être cachée par la douche gratuite que tu viens de prendre et elle doit laisser ses sens en paix lorsqu’elle se trouve ici. Tu en profites pour faire ton entrée alors qu’elle est assise sur le sol. Tu te penches pour poser tes mains sur ses épaules. « Bonjour.. » Tu ne finis pas ta phrase parce qu’elle se retourne en vitesse, la main levée et prête à s’écraser sur toi. Tu l’arrêtes dans son mouvement attrapant son poignée, levant un sourcil, amusé. Vos regards se croisent, la surprise de vos retrouvailles est bien présente. Surtout, tu te sens tout de suite calmé par sa présence. Retrouver la sensation de sa peau, le froid qui se marie parfaitement à ta chaleur, poser tes yeux sur sa beauté, sur ses yeux intenses et sublimes. Tout ton monde redevient cohérent. C’est l’évidence : c’est à ses côtés que tu peux vivre. Pendant quelques secondes, vous ne dites rien, vos corps proches, sa main dans la tienne qui se baissent à mesure qu’elle se détend en te voyant. T’as le souffle coupé en la regardant et ton corps s’emballe. « Quel accueil. » Tu dis en souriant avant de te redresser, quittant votre proximité et lâchant malheureusement sa main. C’est intense parce que tu ne sais pas ce qu’elle pense de ta présence. Elle saurait très légitime de te jeter avec un coup de pied au cul.
Tu te redresses finalement et te recules en retirant ta veste noire, trempée, tout comme le reste de ta tenue. Tu ouvres doucement les boutons de ta chemises, petit à petit, tout en parcourant l’endroit. « Alors c’est ici que tu te caches.. » Tu t’exprimes en prenant les pans de ta chemises pour les serrer avant t’essorer l’eau imbibée. Quand tu poses tes yeux sur elle, tu remarques tout de suite sa tenue à elle aussi. Mouillée, tout comme toi, elle doit être ici depuis peu de temps. De haut en bas, tu as l’heureuse surprise de découvrir sa tenue de combat que tu ne connais pas encore. Elle est époustouflante et tu remarques les clips de ses cuisses déjà détachés, mêlant force et charme à cette tenue de combat. Une chose est certaine, tu n’as pas froid ici. Tu prends une grande inspiration en t’approchant doucement d’elle. « J’avais tellement besoin de te voir. » Tu dis doucement, comme si l’on pouvait vous entendre alors que vous êtes clairement à l’endroit le plus safe de ce monde. T’es sincère. T’as besoin de la voir. De tes propres yeux déjà, de sentir le soulagement que te procure sa présence mais aussi parce que ce temps loin d’elle a été d’une torture indescriptible et tu comprends une nouvelle fois que son absence est la seule cause de tes tracas.
BY PHANTASMAGORIA
Sujet: Re: Le passé fut turbulent et nous réserve un futur brûlant [Ft Arès] Jeu 17 Oct - 18:12
Haya
Admin
Messages : 415 Date d'inscription : 03/08/2024 Localisation : Laeticia Mae - Le temple d'Athéna Emploi : Bras droit d'Athéna Commentaires :
Il n’y a pas de force plus puissante que celle qui m’attire inexorablement vers toi.
Crédits : Bambi Eyes DC : Aileen & Némésis
Le passé fut turbulent et nous réserve un futur brûlant
J’entendais encore l’enfant ici, qui hurlait de toutes ses forces, la frustration d’avoir encore une nouvelle fois perdue. Je me revoyais là, aussi face à cette cascade, en retenant mes larmes tant la solitude me pesait. Je me rappelais être venue aussi, ce soir-là, après avoir vu Amélia, après l’avoir entendu dire que je n’étais rien, à ses yeux. Et loin l’idée de penser avoir été utile à son existence, ce n’était pas le cas mais bordel.. Ca faisait un mal de chien de l’entendre. La pute des dieux… Encore une fois. Ce surnom, je le détestais. Ce lieu me rappelait pourquoi il était aussi blessant. Parce que la gamine que j’étais, c’était battu, toute son enfance, toute son adolescence pour être ce que j’étais, là, maintenant. Et… Malgré tout, je n’étais pas satisfaite. Chaque fois que je pensais avoir réussi, je n’arrivais pas à m’en satisfaire. Et peut-être qu’au final, c’était qu’un juste retour des choses, du fait que j’avais fait n’importe quoi. Oh… Ouais, c’était ça. Je ne pourrais jamais être autre chose que le bras droit d’Athéna. Peu importait si pour cela, je ne serais jamais plus complète, parce que les seules fois où c’était le cas, c’était quand il était là.
Mon cœur me suppliait, simplement, de ne pas abandonner. De ne pas m’éloigner. De ne pas le laisser le faire non plus. Mais… Je n’avais aucune solution, aucune réponse à cette situation. Je ne savais pas comment l’empêcher ni comme la maîtriser. Je n’arrivais déjà pas à me contrôler moi-même… Et puis… J’étais perdue. Qu’est-ce que je voulais vraiment ? Et la petite fille, juste ici, assise à la même place que la mienne me dirait sans doute : D’être toi. Un pincement au cœur et des mains qui se posaient sur mes épaules. « Bonjour.. » Je bondissais de ma place, en me relevant avec une telle hâte et je répondis presque instantanément, en frappant en direction de sa mâchoire. Mon poing à quelques centimètres de sa peau, il retenait celui-ci, sans difficulté. Arès. L’accélération des battements de mon cœur… Cette alchimie se créa de nouveau, par ce simple contact alors que nos yeux ne se quittaient plus, dans un silence intense.
Une attraction fatale et délicieuse… Et son visage… Le même qui me hantait chaque fois que je n’avais pas l’esprit occupé. Les bruits environnants, même ceux qui avaient la capacité de m’apaiser, s’éteignirent dans un silence apaisant, comme si soudainement, tout mon corps soufflait un grand coup, libéré. Soulagé. Allégé. « Quel accueil. » Son arrogance était toujours aussi chamboulante. Ma main baissait au fur et à mesure, avec la sienne. Je n’étais pas certaine de comprendre… Ni ce que je ressentais en le voyant ni… ce pourquoi il était ici. J'eus presque un doute à savoir... Est-ce que je m'étais endormie dans cette grotte ? Non... Non. Il était bien là. Sa chaleur apaisait mon corps. Sa voix réconfortait mon âme. Son regard réchauffait mon cœur. Alors... C'était quoi ce délire ? Qui aurait pu lui d.... Eyden. CET ENFOIRE D'EYDEN M'AVAIT VENDU A SON DIEU ? Mes yeux suivaient du regard les boutons qu’il enlevait, petit à petit. J’eus du mal à déglutir et pour un vampire… J’avais de sacrés coups de chaud. Je levais un sourcil à mon tour. « Alors c’est ici que tu te caches.. »
Je pinçais mes lèvres. Comme c’était injuste… Malgré tout mes efforts, mon corps répondait toujours au sien. Des semaines d’entraînement pour ne plus me soumettre à mes pulsions et simplement quelques secondes d’Arès sans sa chemise, tout mouillé, suffisait à tout foutre en l’air. Je ne voyais pas pourquoi je devrais être la seule à subir cet état. Alors… En le fixant, je décrochais la sangle qui tenait mes sabres et je les laissais tomber sur le sol, je détachais mes cheveux en queue de cheval. Je descendais lentement ma main, vers les derniers clips de mon bas, je tirais d’un coup sec pour déserrer les sangles et appuyer sur les points en pression et le tissus glissé avec peine contre ma peau toute mouillée. Ainsi, Arès eu de nouveau devant les yeux, le même type de short que cette fois, sur le pont. Je continuais ma manœuvre, sur le haut de ma tenue. Je détachais les sangles une à une, en reculant alors qu’il s’approchait doucement de moi.
Je m’arrêtais juste en dessus la poitrine et la deuxième partie de ma tenue tombait sur le sol. Le ventre nu, il ne restait plus que le haut, couvrant ma poitrine, mes épaules et mes bras. Egalité, non ? Je prenais la serviette qui était tomber au sol pour la secouer et m’essuyer, tranquille. « J’avais tellement besoin de te voir. » J’esquissais un sourire. Touchée et… paumée ? Je ne savais plus quoi en penser. Je lui avais manqué ? Il m’avait demandé de partir et finalement, il avait besoin de me voir ? Je ne le laissais pas m’approcher et pour cela, je reculais simplement en même temps qu’il s’avançait. « Vraiment ? » Parce que moi, il m’avait vraiment manqué. Je ne jouais pas. Ca ne m’amusait pas. Je risquais gros. A chaque fois que je faisais un pas vers lui, je risquais tout. Et j’avais eu de la chance… D’avoir Damyan de mon côté, cette fois. J’avais failli… Ce soir-là, j’avais failli la trahir une nouvelle fois. Ma mère. Ma propre mère. Pitoyable.
Et ce… Malgré tout le bien que je ressentais en le sentant si proche de moi. Circé avait raison… Que dirait la grande déesse Athéna de tout ça ? « Pourquoi tu es venu, ici, Arès ? » Je tentais mon bras devant moi pour l’empêcher de se rapprocher de moi. Parce que je le savais… Son simple contact m’empêcherait d’affronter tout cela. Parce qu’il calmerait les rythmes de mon cœur, mes doutes, mes hésitations et même… Il répondrait à toutes mes questions. Mais pas comme j’en avais besoin, maintenant. « J’en reviens pas… » annonçais-je alors que la colère que je retenais pendant mes entraînements, refaisait surface. Parce que mon cœur avait pleuré tout le sang qu’il lui manquait. Le manque qu’il avait créé. La douleur d’avoir été… mise de côté ?
« Finalement, tu veux bien de moi ? » Mes propres mots me transperçaient le cœur. J’eus même un mouvement de recul, encore une fois. Parce que moi, j’avais souffert comme un chien. Parce que je ne savais plus qui j’étais. Et que le seul moyen de me retrouver, c’était dans la douleur. J’étais épuisée. Et comme si… Ca ne suffisait pas, son ex était venu avec sa belle gueule pour m’accuser de tout ce qui faisait que je me faisais déjà du mal. Putain. J’étais plus furieuse que je le pensais. J’étais même étonnée de me voir dans cet état. Ca n’arrivait jamais. Je ne ressentais pas de jalousie, pas de colère, je ne ressentais rien. C’était ce qui me permettait d’exécuter sans sourciller mais là… Peut-être le cumul de tout ce que j’avais encaissé ses derniers temps, peut-être parce que je ne pouvais l’exprimer qu’avec lui… Comme si le fait de perdre mon sang froid ne pouvait être qu’avec lui.
« Tu as une foutu idée de ce que j’affronte, là, dehors, Arès ? » demandais je, en désignant la sortie vers la cascade. Parce que j’allais bientôt mourir de solitude, si ça continuait comme ça. « Je commençais seulement à te manquer, Arès… Et tu t’es dit que tu viendrai me voir, parce que… Quoi ? Au juste ? Parce qu’au final… Tu t’es rendu compte que tu avais besoin de moi ? » demandais-je en repoussant toujours sa présence une main devant moi. « Putain… Tu sais que ça fait, de se sentir seule, continuellement, Arès ? D’avoir l’impression de n’être PERSONNE… » D’être ce qu’on attendait de moi et rien de plus. De devoir me faire violence, chaque jour, pour ne pas entendre les mêmes mots : Ce n’est pas que moi que tu as blessé, tu as trahi le peuple, Damyan et moi.
J’avais le cul entre deux chaises et personne ne semblait s’en soucier. Et pire que ça, le cul de son ex me rappelait qu’elle contrairement à moi, elle avait été aimée pleinement par Arès. Et que… Moi, j’étais comme une imbécile à lutter corps et âme pour savoir ce que j’allais faire de tout ce que je ressentais. J’hallucinais. J’hallucinais complet. « Je me tue à trouver des solutions parce que la douleur est insoutenable. Que ça soit pendant mes entraînements et simplement que tu n’es pas là… Tu m’as demandé de rentrer et je l’ai fait. Et maintenant… tu te pointes comme si, tout allait bien. Et tout ce que tu trouves à me dire c’est… Bonjour ? » Sans le savoir, ma voix déraillée très légèrement sur le coup de la tristesse ou peut-être simplement de la colère.
« Rien que le fait de te voir, là, est une trahison envers Athéna. Mais qu’est-ce que.. » Je tournais très légèrement pour contrôler ce flux. J’avais été stoppée par ma propre émotion. Jusqu’à maintenant, jusqu’à ce que le voir, je ne m’étais pas rendue compte à quel point, j’étais blessée.
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Sujet: Re: Le passé fut turbulent et nous réserve un futur brûlant [Ft Arès] Ven 18 Oct - 22:27
Arès
Messages : 339 Date d'inscription : 09/08/2024 Localisation : noxis. Emploi : passe sa vie à vivre sans avoir besoin de survivre. Commentaires :
il y a un monde dans lequel c'est toi qui me permet de vivre.
L’euphorie de la retrouver avait prit le pas sur les autres sentiments qui pouvaient se jouer entre vous ce soir. Tu ne voyais plus les problèmes liés à votre relation ou la peur sa mort lorsque tu la vois. Non, tout ce qui compte maintenant c’est le soulagement et l’apaisement que tu ressens à ses côtés. Rien d’apercevoir son visage, tu t’es senti mieux, comme libéré d’un poids qui t’écrasait depuis trop longtemps maintenant. Plus aucune hésitation ne vivait en toi et c’est pour cela que tu n’as pas perdu une seule seconde quand tu l’as enfin vu. Elle semblait si mal mais tu as ignoré, préférant écouter seulement tes émotions, préférant apaiser ton coeur avant de soucier des maux du sien et tu ne t’attendais pas à la tournure de ces retrouvailles.
Haya est surprise lorsque tu la touches, réagissant sur la défensive et cette réaction t’amuse. Son regard sur le tien t’électrise également, refait naître en toi ton coeur qui s’éteignait à petit feu loin d’elle. Tu te redresses finalement pour essorer ta chemise trempée par la cascade. En même temps, elle fait comme toi, et se met à l’aise. Elle détache les sangles de sa tenue, fait tomber les sabres qui s’y trouvaient. Elle est envoutante, magnifique et beaucoup trop sexy pour ton âme totalement en manque d’elle. Tu ne peux pas détacher ton regard d’elle, hypnotisée par cette beauté qui te haute jour et nuit. Ta place est à ses côtés, tu le sais chaque fois que tu le regardes et tu te demandes à quel point tu avais du être fou pour la laisser partir la dernière fois.
Sa tenue devient de moins en moins envahissante, il ne reste plus que ce short moulant d’entrainement et le ce haut qui ne couvre que sa poitrine. Incroyable. Et déroutante. Tu perds toutes notions de raison en la regardant ainsi. Tu voudrais ne plus parler pour simplement profiter du chef d’oeuvre devant tes yeux. Tu prends tout de même sur toi pour exprimer ce besoin de lui parler. T’es arrivé à cette conclusion il y a quelques jours et tu as besoin d’aller au bout de cette idée. Pour toi. Pour elle. Pour vous. Tu avances alors vers elle mais elle recule instinctivement. Tu lèves un sourcil, presque choqué de cette réaction. « Vraiment ? » Demande-t-elle, à ta grande surprise. Comment pouvait-elle en douté alors que ton coeur est possédée par elle. « Pourquoi tu es venu, ici, Arès ? » Elle demande alors. Tu avances encore mais elle continue de s’éloigner de toi. Ça te frustre, ça te blesse et surtout, ça te déstabilise, tu ne t’attendais réellement pas à ça. « Pour toi. » Tu réponds simplement mais ton manque d’explication est clairement injuste envers elle. Tu cherches simplement les bons mots mais il est clair que tu ne les as pas encore. « J’en reviens pas… » Dit-elle et tu ressens à l’instant même toute la colère qui l’habitude. Et elle a toutes les raisons de te détester. Ça te brise en mile morceaux. C’est tout ce que tu ne voulais pas. Elle s’éloigne mais tu essaies encore de t’approcher d’elle. Elle met même son bras devant elle pour mettre une distance entre vous deux. « Finalement, tu veux bien de moi ? » Sa question te transperce, te montre à quel point tu ne lui as pas envoyé les bons signaux. Son rejet est bien pire qu’une lame dans ton coeur, c’est la pire des sentences. Que tu mérites, évidemment. Tu t’arrêtes, conscient qu’elle ne veut pas de ta présence vers elle.
Au fond, tu l’avais bien cherché, c’est toi qui lui avait demandé de partir mais ce n’était certainement pas parce qu’elle ne te manquait pas ou parce que tu ne voulais pas d’elle. Au contraire. C’est justement parce qu’elle est tout ton monde, que ton coeur bat au rythme du sien, que ton âme vit simplement à côté de la sienne. Et c’est dangereux. Assez dangereux pour que tu ressentes cette émotion qui ne t’a que très rarement habitée. T’arrives mêmes pas à ouvrir la bouche, alors tu laisses Haya exprimer ce que son coeur renferme depuis des semaines. « Tu as une foutu idée de ce que j’affronte, là, dehors, Arès ? » Non, tu ne le sais pas. Tu peux l’imaginer, te faire les pires films mais tu ne peux certainement pas savoir à quel point elle peut souffrir en dehors de vous. « Je commençais seulement à te manquer, Arès… Et tu t’es dit que tu viendrai me voir, parce que… Quoi ? Au juste ? Parce qu’au final… Tu t’es rendu compte que tu avais besoin de moi ? » Tu restes bouche bée alors cette fois, c’est toi qui recule, comme si chacun de ses mots étaient un coup de poing, comme si elle était en train de te mettre à terre. Mais elle ne fait qu’exposer la réalité, celle que tu t’efforces de ne pas réaliser. « Putain… Tu sais que ça fait, de se sentir seule, continuellement, Arès ? D’avoir l’impression de n’être PERSONNE… » Sa douleur te transperce, tu ne pouvais pas imaginer à quel point elle avait mal mais maintenant, tu le prenais en pleine figure. Serait-elle mieux sans toi ? Putain, t’en sais rien. « Oui, je le sais. » Parce que c’est exactement ce que tu ressens aussi. Tu es seul. Seul face à la difficulté, seul face à cet amour qui t’embrume, seul face à cette souffrance sans fin.
Tu sers la mâchoire, perturbé entre une colère grandissante et une souffrance infinie qui ne fait qu’accroitre. Tu veux garder ton calme mais ton sang chauffe dans tes veines et t’es incapable de contrôler ça. « Je me tue à trouver des solutions parce que la douleur est insoutenable. Que ça soit pendant mes entraînements et simplement que tu n’es pas là… Tu m’as demandé de rentrer et je l’ai fait. Et maintenant… tu te pointes comme si, tout allait bien. Et tout ce que tu trouves à me dire c’est… Bonjour ? » Sa voix déraille, signe de ses émotions qui prennent le dessus, signe de cette colère et de cette tristesse qui l’envoute tellement qu’elle en perd également le contrôle. Vous êtes tous les deux si misérables, coincé dans les méandres de votre amour, incapable de vous exprimer, deux idiots qui s’aiment au point de se faire souffrir. Mais ce n’est pas ce qu’elle est pour toi. Depuis toujours, elle est source de bonheur, de sourire, d’apaisement et de sérénité. Elle est tout ce dont tu as toujours eu besoin. Elle est ton coeur et ton âme. « Rien que le fait de te voir, là, est une trahison envers Athéna. Mais qu’est-ce que.. » Elle n’arrive même plus à finir ses phrases, clouant ton bec au passage. Tu étais préparé à sa colère, pas à son rejet. Tu étais préparer à souffrir, pas à te sentir mourir sous ses mots.
Tu te tournes pour regarder la cascade, pour ne plus supporter la vision de son âme meurtrie, de sa douleur grandissante. Tu voudrais pourquoi casser quelque chose, exprimer tes sentiments de la seule manière que tu connaisses. Mais pas ici, pas là. Ton regard est fixé sur l’eau qui coule devant toi, tu fermes les yeux pendant quelques secondes pour reprendre tes esprits, pour trouver les mots, pour être celui qu’elle attend de toi. « Je peux partir si tu le souhaites. » Tu dis alors en ouvrant de nouveau les yeux, restant fixé sur la cascade. « Mais avant écoute moi. » Tu lui demandes, laissant transparaitre même une supplication. Tu veux te défendre avant de tout sentir t’échapper. Tu veux qu’elle connaisse ton coeur avant de mettre fin à ce bonheur. Tu déglutis, incertain, douteux, pour la première de ta vie. Tu n’as jamais vécu cette situation et ça ne te fait pas plaisir de la vivre. Elle peut lire en toi toutes tes faiblesses et pourtant, ça ne te dérange pas. Personne ne t’aura vu comme ça. Il n’y a que pour elle que tu es d’accord pour paraitre vulnérable. « Tu m’as manqué à la seconde ou tu as quitté le pont. Tu m’as manqué chaque minute passées sans toi. Chaque jour, chaque nuit, je ne pensais qu’à toi. Mais il y avait aussi ce cauchemar qui se répétait et qui paraissait un peu plus réel de jour en jour. » Tu dis, sans respirer, parlant aussi vite que possible parce que tu pourrais te rétracter à tout moment. Ce que tu fais pour elle… ça ne te fait que réaliser à quel point tu l’aimes. « Je vais te dire ce qui me contrôle depuis des semaines, et c’est un mot que je ne répéterais jamais. » Tu annonces et cette fois, tu te tournes vers elle pour capter à nouveau son regard. « La peur. » Parce que c’est la réalité, la peur t’anime et t’éloigne d’elle. Jamais tu n’as eu aussi peur de ta vie et t’es incapable de la gérer. Tu es le Dieu de la Guerre, rien ne te fait peur et tu as toujours su affronter tous les dangers, toutes les situations, même celles concernant l’amour, mais là, tout est différent, tout est plus fort, plus puissant, même les plus mauvais sentiments. « J’ai peur d’être la cause de ta mort. » Parce que par ta faute elle pourrait perdre la vie, tu le sais et elle le sait également. Tout est contre vous, contre elle. « Mais le pire, c’est d’imaginer que je ne puisse pas lutter contre ça. Imaginer que je ne serai pas assez fort pour… pour toi. » Tu finis par dire en te tournant de nouveau, tes deux mains derrières ton dos que tu noues en retrouvant la vue de la cascade. C’est assez douloureux d’imaginer que tu puisses être impuissant devant le destin de celle que tu aimes, tu ne peux pas voir son regard quand elle réalisera ta faiblesse.
Tu inspires grandement en te retournant pour aller chercher ta veste que tu avais laisser sur le sol en entrant dans la grotte. Tu la poses sur ton bras en te préparant pour prendre le chemin du retour, dans l’espoir toujours qu’elle puisse te pardonner de n’être pas assez fort pour elle. « Je suis venu là parce que je sais maintenant que je ne suis complet qu’à tes côtés. Je t’ai fuis à cause de la peur alors que je n’avais besoin que de toi pour comprendre qu’ensemble, nous sommes plus forts que tout. » Sortir cette vérité d’entre tes lèvres est un soulagement que tu n’avais pas réalisé. Tu ne pensais pas que ça te ferait du bien de le dire à voix haute. Tu t’approches finalement d’elle qui ne te repousse plus alors tu en profites pour un nouveau rapprochement qui réchauffe ton coeur. Tu poses simplement ta main sur sa joue, émerveillé par sa beauté, rassuré par sa force, amoureux. « Je suis désolé. » Tu t’excuses bien que tu es conscient que ces trois petits mots ne suffiront pas face à ce qu’elle vit en dehors de cette cascade, face à la pression qui l’écrase, face à sa loyauté envers Athéna. « Je.. » Non, tu ne peux pas finir cette phrase, et cette fois c’est l’émotion qui t’en empêches, comme si ton coeur avait trop donné pour aujourd’hui.
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Sujet: Re: Le passé fut turbulent et nous réserve un futur brûlant [Ft Arès] Sam 19 Oct - 12:44
Haya
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Messages : 415 Date d'inscription : 03/08/2024 Localisation : Laeticia Mae - Le temple d'Athéna Emploi : Bras droit d'Athéna Commentaires :
Il n’y a pas de force plus puissante que celle qui m’attire inexorablement vers toi.
Crédits : Bambi Eyes DC : Aileen & Némésis
Le passé fut turbulent et nous réserve un futur brûlant
Je bouillonnais de rage, mais ce n’était même pas contre Arès, pas vraiment. C’était contre cette situation. Ce sentiment que je ne contrôlais rien, que mes émotions se retournaient contre moi. Et… c’était embêtant quand on devait être le bras droit d’une déesse qui se voulait impartiale. Mon cœur battait qu’en sa présence et ça me rendait folle de ne pas avoir de solution, d’être prise au piège entre ce que je ressentais et ce que je devais faire et être.
Et le pire ? C’était cette manie qu’avaient les autres de me dire ce que je devrais ressentir, ou pire, ce qu’ils pensaient que je ressentais ou qu’Ares ressentait. C’était moi, qui l’avait regardé droit dans les yeux, toutes les fois où j’avais transgressé les règles… J’avais simplement d’être incomprise et pire… d’être jugée. Athena, Circé, même Damyan… ils avaient tous un avis sur mon cœur, comme s’il appartenait plus à eux qu’à moi. « Pour toi. » je ne m’attendais pas à cette réponse et elle me coupa les jambes tant je trouvais cela simple mais incroyablement sincère. Pour moi… En ce moment, je ne pensais plus tellement à moi.
J’avais craché ma colère à Arès, parce qu’il était là, parce que c’était facile de le prendre pour cible, mais au fond, ce n’était pas lui. Ce n’était jamais lui. C’était moi, c’étaient les circonstances, c’était ce désir impossible qui me rongeait de l’intérieur. J’étais furieuse contre cette incapacité à trouver une issue, contre le fait qu’aimer Arès… merde. C’était ça… aimer…. Le fait qu’aimer Ares semblait toujours condamné à nous détruire. Et ça, ça me terrifiait autant que ça me mettait hors de moi. Parce que personne n’avait pensé une seconde, à ce que moi je pouvais ressentir. Et à vrai dire, tout le monde s’en foutait. Parce que si j’existais… c’était que pour être un bras droit. Je ne trouvais de place dans ce monde en étant personne. Et ça… ce constat m’avait fait plus de mal que n’importe quel autre réalité. « Oui, je le sais. »
J’avais beau lutter… encore et encore… La solitude prenait une place dans mon cœur, celui de ne pas avoir été écouté, celui d’être forcée à oublier ce que je ressentais, a simplement me mettre de côté. Comme si je n’étais qu’une ombre, qu’une passagère dans un chemin qui n’était pas le mien. « Je n’arrive pas être uniquement ce que l’on me demande, Arès… je n’arrive pas… Je n’arrive pas à… » imaginer ma vie sans toi. Mais les mots ne sortaient pas de ma bouche. J’étais prise par l’émotion, par la souffrance que je lisais dans les yeux d’Ares. J’avais l’impression de le torturer… Et c’était pire que tout, pour moi. Moi qui voulait protéger tout le monde de ce que je ressentais, qui m’interdisait depuis des semaines à exprimer ma peur, mes doutes, mes inquiétudes…
Je serai forte, je me l’étais promis mais j’avais l’impression de perdre pied. Ares, face à cette cascade, dos à moi, retrouvait un réconfort dans l’eau ruisselante, torrentielle même, à l’image de ce que je ressentais pour lui. « Je peux partir si tu le souhaites. » Partir ? Non. Si j’étais capable d’exprimer ce sue je ressentais là, c’était uniquement parce que c’était lui. Je me forçais à mettre des mots sur des semaines de tourments, pour ne pas ruminer cette peine. « Mais avant écoute moi. » Mon cœur loupa un battement en observant sa peine. Arès était beaucoup de choses à mes yeux mais il n’avait jamais été que le dieu de la guerre. Il avait été l’image du courage, de la témérité, de l’impulsivité, de la violence, du jeu, de la loyauté… Et face à moi, il s’ouvrait pour ne montrer que cette partie, cette image que peu de personne connaissait : La vulnérabilité. Et c’était sans doute pour cette raison que je ne bougeais pas d’un pouce, silencieuse en attendant ce qu’il allait me dire.
Pas parce qu’il suppliait presque de le faire non… parce que j’arrêterai le monde entier pour lui. « Tu m’as manqué à la seconde ou tu as quitté le pont. Tu m’as manqué chaque minute passées sans toi. Chaque jour, chaque nuit, je ne pensais qu’à toi. Mais il y avait aussi ce cauchemar qui se répétait et qui paraissait un peu plus réel de jour en jour. » Et là encore, il arrivait à me surprendre. Pas parce qu’il était sincère, il l’avait toujours été avec moi… mais parce qu’il exprimait quelque chose, qu’il faisait preuve d’un plus grand courage que moi. Il exprimait ce qui nous faisait peur, à tout les deux. Cette anxiété que je lisais dans ses yeux me bouleverser complètement. Il débitait ses paroles à une vitesse, incertain, indécis, ému. « Je vais te dire ce qui me contrôle depuis des semaines, et c’est un mot que je ne répéterais jamais. » J’eus la gorge nouée. Était ce le même que moi ? Ce mot… ce mot qu’on n’avait même pas le droit de mentionner tant il n’existait pas dans nos mondes respectifs ? « La peur. »
Ça transperçait mon cœur. Et ça ne laissait qu’une simple réalité : Mon âme complétait la sienne. A la perfection. Je comprenais si fort, si facilement ce qu’il ressentait. La peur… et pour lui, l’être vivant depuis des millénaires… ça n’était peut être jamais arrivé. Je me sentais mal… mal d’avoir pris le temps d’écouter uniquement ce que mon cœur me disait… au lieu d’analyser un peu plus les sentiments qui lui appartenaient. Et à la fois, un sentiment de soulagement me submergeait.. égoïstement peut être. Parce que… depuis mes 5 ans, pour la première fois de ma vie, je n’étais plus seule. « J’ai peur d’être la cause de ta mort. » Et c’était alors cela le problème ? C’était pour cette raison qu’il m’avait demandé de partir… « Mais le pire, c’est d’imaginer que je ne puisse pas lutter contre ça. Imaginer que je ne serai pas assez fort pour… pour toi. » Je l’aimais. Je ne l’avais jamais penser à ses mots mais ça se dégageait à moi comme une évidence.
Quand je voyais cette peur dans ses yeux, mon cœur se serrait. Arès, le dieu de la guerre, celui qui inspirait la terreur à tant de personnes, avait peur. Et c’était pour moi. C’était là, dans son regard, cette crainte presque palpable tant elle était sincère, comme s’il s’attendait à ce que tout s’effondre d’un moment à l’autre, comme si ma mort était une conséquence inévitable de son amour. Depuis combien de temps où lui répétait cela ? Depuis combien de temps où lui disait qu’il n’était que destruction ? Depuis combien de temps il se faisait ce mal… de devoir tout vivre, tout affronter, tout ressentir sans avoir le droit de faiblir ? Il pensait être la cause de tout, qu’aimer quelqu’un comme moi, c’était me condamner. Mais je n’étais pas faible, je n’étais pas fragile. C’était insupportable de le voir se torturer comme ça, de penser qu’il allait me briser juste parce qu’il était… lui.
C’était injuste… injuste parce qu’on le forçait à être quelqu’un d’autre. Moi, ce que je connaissais de lui, n’était rien de tout ça. Ce qui me faisait tomber à chaque fois, c’était ce lui, ce lui tout entier. « Arès… Regarde moi. » Il fallait qu’il comprenne. Qu’il comprenne que ce n’était pas lui le danger. C’était moi. C’était moi parce que j’étais déterminée à ne pas perdre tout ça. Je voulais lui dire qu’il avait tort, que ce n’était pas lui qui me tuera, que si je devais mourir, ce ne sera pas à cause de ce qu’il était ou de ce qu’il ressentait. Il croyait tellement en cette malédiction qui pesait sur lui… ça me faisait mal, plus que tout. On lui avait tellement de fois répété. qu’il avait fini par s’en persuader. Parce que je savais que malgré tout, ce qu’il était, tout ce qu’il représentait, il se voyait toujours comme une arme, un danger. Pourtant, je ne voyais en lui qu’une force qui me faisait vibrer, qui me poussait à me surpasser. Je ne voulais pas qu’il vive avec cette peur. Mais comment lui faire comprendre ? Il repartait récupérer sa veste trempée et je n’avais toujours pas bouger. Je ne trouvais pas les mots encore pour exprimer le flux de pensées qui me traversait.
« Je suis venu là parce que je sais maintenant que je ne suis complet qu’à tes côtés. Je t’ai fuis à cause de la peur alors que je n’avais besoin que de toi pour comprendre qu’ensemble, nous sommes plus forts que tout. » Il caressait ma joue alors que j’eus l’impression que l’univers tout entier c’était effondré. Je pourrais pleurer toutes les larmes de mon cœur pour montrer au combien il m’avait touché. J’étais terrifiée aussi, à l’idée de me retrouver dans chacun de ses mots, à voir que je l’avais blessé. J’étais aussi troublée par la beauté de son visage, par la douceur de sa main, la sincérité de son regard. Subjuguée, par la beauté de son corps et de son âme, j’entrouvris la bouche, simplement émue et impressionnée. « Je suis désolé. » Je ne savais pas de quoi il s’excusait. Il n’en avait pas besoin. Je ne le détesterai jamais. Comment le pourrais-je alors que sa simple présence apaisait mon cœur, mes sens, mes pensées et mon âme.
« Je.. » L’hésitation douloureuse… que je ne comprenais bien. Mais je compris surtout c’était à moi de lui exprimer tout ce que je ressentais. Que tout ça il le faisait pour lui mais aussi pour moi. « Attend… » murmurais-je en tenant un pans de sa chemise. Je baissais la tête parce que… c’était dur de trouver les bons mots pour faire envoler ses doutes et ses hésitations. Peut être que le mot ne suffisait pas. Je m’aidais de sa chemise pour atteindre son visage, sur la pointe des pieds. Je posais mes lèvres sur les siennes avec une douceur qui faisait chavirer mon propre cœur, je fermais les yeux si fort pour profiter de ce contact et pour espérer lui transmettre tout ce que je ressentais à travers ce baiser. « Je n’ai jamais été sûre de rien, dans ma vie. Café ou thé, exécution ou écoute, ressentir ou oublier, vivre ou mourir… Je n’ai jamais réussi à répondre. J’ai toujours été dans cet entre deux. Je n’ai jamais été sûre de quoi que ce soit. C’est compliqué de l’être en étant un bras droit encore plus celui d’Athena…. Mais y’a une chose dont je suis certaine, Ares. Sur lequel je me suis mise d’accord avec mon cœur et mon âme : Je me battrai. Pour toi. Pour moi. Parce que la seule chose dont je suis sûre depuis le départ, c’est toi, Arès. »
Et j’avais pris du temps pour peser mes mots. Pour trouver les bons. Je voulais qu’il comprenne que… l’option : Loin de lui, n’existerait plus. Que je donnerai tout ce que j’avais pour que ça n’arrive plus jamais. Parce que je n’étais moi que quand il était là. Une certitude aussi douloureuse que réelle… douloureuse pas à cause de lui mais parce que petit à petit, tout ceux à quoi je croyais se retrouver obsolète, pulvérisé parce que je voulais…. Lui. « Ça a toujours été toi, depuis le départ. Et c’est de ça dont j’ai peur… J’ai peur de ne pas réussir, de ne pas trouver de solutions pour que mon âme soit enfin complète à côté de la tienne. C’est toi, ma paix, Arès. Celle que je recherchais depuis des années, celle dont j’ai besoin… Tu n’es pas la cause de mes blessures… tu es la force qui me permet de les supporter. D’affronter les jugements, les accusations… les murmures parfois du fait que je ne serais pas digne ni de toi… ni d’Athena. J’ai peur de ne pas être à la hauteur… de te faire du mal, d’être la cause de ta destruction. J’ai peur de ne plus jamais ressentir ce que je ressens quand tu es là… Moi aussi je suis terrifiée… je suis terrifiée mais… je ne veux plus vivre ça. Je veux être quelqu’un, Ares et je veux l’être avec toi. » Est ce qu’il comprenait seulement à quel point mon cœur n’arrivait à battre qu’en étant auprès de lui ? C’était lui que je voulais, c’était lui… ça avait toujours été lui. Et ça le sera toujours. « Tu ne vois pas Arès, que mon cœur hurle ton nom ? » Que je ne voulais pas me séparer de lui. Que je ne craignais pas de me battre pour lui, pour moi, pour nous.
BY PHANTASMAGORIA
Sujet: Re: Le passé fut turbulent et nous réserve un futur brûlant [Ft Arès] Sam 19 Oct - 20:48
Arès
Messages : 339 Date d'inscription : 09/08/2024 Localisation : noxis. Emploi : passe sa vie à vivre sans avoir besoin de survivre. Commentaires :
il y a un monde dans lequel c'est toi qui me permet de vivre.
Tu n’aurais jamais imaginé un jour ouvrir ton coeur comme tu le fais aujourd’hui et bizarrement, ça parait presque naturel. Le soulagement dans ton âme en t’exprimant face à elle n’était pas franchement envisagée mais ça te fait un bien fou. T’es honnête avec toi-même et totalement conscient qu’il n’y a qu’avec elle que tu peux être aussi vrai, aussi sincère, pour personne d’autre tu pourrais te confier ainsi. C’est là la beauté de l’amour qui vous lie : la pureté. C’est encore et toujours l’évidence même. Tu doutes quand même du moment, presque persuadé qu’elle en a finit avec toi, que la déception qu’elle a ressenti à ton égard gâchera à jamais l’histoire qui aurait pu naitre de votre lien inexplicable. La douleur que te provoque cette pensée est inexplicable. Parce que oui, même si le bonheur de t’exprimer est là, ta peur reste toujours présente et elle est encore terrifiante.
Malgré ton aisance pour t’exprimer à l’instant même, ça restait un moment très éprouvant pour toi. Même si ça te fait du bien de lui révéler ton coeur, ça reste un exercice que tu n’as jamais expérimenté avant et affronter son regard colérique, ou blessée, tu ne pourras pas le supporter. Pourtant, comme toujours, vos âmes hurlent à l’autre de revenir. « Arès… Regarde moi. » Elle te supplie à son tour et tu ne perds pas une seconde avant de te tourner vers elle, posant ton regard sur son visage boulversé, grave. Rien qu’en la regardant, tu oublies toutes les douleurs de ton être, de ton âme, tu ne vois plus que l’amour qui fait battre ton coeur, la simplicité des sentiments qui te font vibrer, le bonheur de se retrouver avec l’autre partie de soi. Aveuglé par la peur, tu as toujours les images du mort mourant d’Haya ou bien des derniers instant de Circé, la dernière femme que tu t’es autorisé a aimer avec Haya. Et pourtant, ça n’avait rien à voir avec ce que tu ressens aujourd’hui. Tout est différent, plus fort et plus beau. Ce qui te pousse à encore te battre pour l’impossible. Tu pars tout de même récupérer ta veste, encore persuadé ton départ imminent, de la violence d’une séparation prématurée.
Mais t’as encore des choses à dire, la sincérité de ton coeur, les sentiments pour elle qui t’animent et qui sont maintenant bien clairs dans ton esprit. Tu t’approches de nouvelle d’elle, ose passé le cap d’une proximité qu’elle ne t’a pas autorisé quelques minutes plus tôt. Cette fois tu peux être contre elle, tu peux poser tes doigts sur sa joue et caresser sa peau froide, humide et douce. L’émotion qui nait entre vous, dans cette grotte, est indescriptible, trop forte pour être clairement exprimée, trop intense, trop belle. Etre près d’elle t’assure un avenir magnifique, une légèreté dans ton âme que tu n’aurais même pas espérée dans tes rêves. Elle est la clé de ton bonheur. L’émotion est tellement présente que tu n’arrives plus à t’exprimer clairement, tu commences ta phase mais les mots ne viennent plus, tu as déjà tant donné. « Attend… » Dit-elle en agrippant un pans de ta chemise pour te faire rester près d’elle. Tu n’hésites pas une seconde, tu pourrais répondre à toutes ses demandes maintenant sans poser une seule question. Et si elle te veut près d’elle alors tu le seras. Ce jour ou pour toujours. Elle s’accroche au tissu et se met sur le pointe des pieds pour que ses lèvres atteignent les tiennes. La sensation est explosive, presque trop touchante pour que ton coeur survive à tant de bonheur. Vous vous donnez tout vos sentiments, vous vous criez en un contact tout l’amour qui se joue entre vous. C’est parfois plus facile de le dire ainsi. Et ça te suffit pour ressentir le soulagement que tu ne la perdras pas. Pas aujourd’hui. Elle avoue ses sentiments au même titre que toi juste avec cet échange. Et c’est parfait.
Tu t’es souvent préparé à toutes les éventualités avec Haya mais elle a toujours le don de te surprendre et c’est encore le cas aujourd’hui. « Je n’ai jamais été sûre de rien, dans ma vie. Café ou thé, exécution ou écoute, ressentir ou oublier, vivre ou mourir… Je n’ai jamais réussi à répondre. J’ai toujours été dans cet entre deux. Je n’ai jamais été sûre de quoi que ce soit. C’est compliqué de l’être en étant un bras droit encore plus celui d’Athena…. Mais y’a une chose dont je suis certaine, Ares. Sur lequel je me suis mise d’accord avec mon cœur et mon âme : Je me battrai. Pour toi. Pour moi. Parce que la seule chose dont je suis sûre depuis le départ, c’est toi, Arès. » Honnêtement, déjà que l’émotion te coupait la parole, là, t’es réellement sur cul, subjugué par la portée de ses mots, envoutées par la signification d’une telle déclaration, surpris par sa sincérité qui te touche toujours autant. Il était temps que vous vous disiez ces mots, il était que ton coeur comprenne à quel point ce qu’elle ressent est à la hauteur des sentiments de ton coeur. Il est certain maintenant que votre amour est mutuel et ça, c’est magnifique. Les mots qu’elle emploie… c’est plus fort qu’un simple baiser, c’est plus révélateur que chacun de vos gestes. Tu pensais le goût de ses lèvres suffisant mais l’entendre prononcer son âme maintenant te conforte dans l’idée du bonheur que c’est de connaître les secrets de son amour.
T’as sûrement les yeux pétillant, humides d’une émotion incontrôlable, paralysés par l’amour qui noie tes iris. Tu passes un bras autour de sa taille pour la rapprocher de toi, incapable d’ouvrir la bouche pour te prononcer après une telle déclaration mais Haya reprend elle la parole. « Ça a toujours été toi, depuis le départ. Et c’est de ça dont j’ai peur… J’ai peur de ne pas réussir, de ne pas trouver de solutions pour que mon âme soit enfin complète à côté de la tienne. C’est toi, ma paix, Arès. Celle que je recherchais depuis des années, celle dont j’ai besoin… Tu n’es pas la cause de mes blessures… tu es la force qui me permet de les supporter. D’affronter les jugements, les accusations… les murmures parfois du fait que je ne serais pas digne ni de toi… ni d’Athena. J’ai peur de ne pas être à la hauteur… de te faire du mal, d’être la cause de ta destruction. J’ai peur de ne plus jamais ressentir ce que je ressens quand tu es là… Moi aussi je suis terrifiée… je suis terrifiée mais… je ne veux plus vivre ça. Je veux être quelqu’un, Ares et je veux l’être avec toi. » Tu avais besoin d’être rassuré et il a fallut de ses mots de sa part pour que ton coeur ressente l’apaisement souhaité. Un soupire rieur s’échappe de ta bouche alors que tu jettes ta tête en arrière, les yeux fermés, le temps de reprendre tes esprits, le temps d’imprimer chaque phrase prononcées, le temps de croire en cet amour qui sera plus fort que tout. C’est fou parce qu’il y a quelques instants, tu te sentais brisé alors que maintenant, ton sourire est figé sur ton visage, révélateur du bonheur qui te submerge et qui le restera tant qu’Haya sera à tes côtés.
Plus questions de courir après vos peur, de vous protéger mutuellement sans demander l’avis de l’autre, de fuir les problèmes qui se découleront de votre relation. Non, maintenant, c’est elle et toi contre le reste du monde. S’il te faudra te battre pour elle, tu le feras. Si toi te taire pour elle, tu le feras aussi. Rien ne peut t’empêcher de l’aimer, rien ne peut détruire ce lien exceptionnel. Elle veut être quelqu’un et qu’avec toi.. et tu sais pourquoi, parce que vous serez vous-même seulement avec l’autre à ses côtés. C’est un fait, une évidence contre laquelle vous ne pouvez pas lutter. Contre laquelle vous n’avez pas envie de lutter. « Tu ne vois pas Arès, que mon cœur hurle ton nom ? » Tu reposes ton regard sur elle, empli d’amour, de tendresse, de sincérité, réellement touché par la portée de ses mots. Tu vois tout ce qu’elle veut te peindre. Tu sais, parce que ton coeur hurle en même temps que le sien, bat au rythme du sien, à l’unisson tout comme l’intensité de votre amour.
Bien que tu pourrais l’écouter te hurler son amour pendant des heures, toi, tu ne trouves plus les mots pour t’exprimer tant tu es troublé par l’intensité de ce moment. Tu pensais simplement la retrouver pour parler, tu n’as jamais imaginé que tu repartirais d’ici avec l’idée certaine que ton futur se dessinera à ses côtés que le monde le veuille ou non. Et là, tous ses sentiments, tu veux les faire exploser autrement qu’en lui clamant ton coeur. Tu recules, enlèves tes mains de son corps mais ne rompt jamais le contact avec ses iris, passionné par ce que tu y lis. Tu recules de quelques pas, faisant glisser ta chemise le long de ses bras, laissant le tissu blanc et mouillé tomber sur le sol de la grotte. Tu te débarrasses de tes chaussures en vitesses, puis tu viens déboutonner ton pantalon que tu fais glisser le long de tes jambes avant de te baisser pour le retirer, gardant toujours le contact avec les yeux de ta bien aimée. Ton visage illustre le bonté de ton coeur, un sourire toujours figé, heureux. « Je n’entendais pas ton coeur parce que j’étais assourdie par les hurlements du mien, par ton nom qui le fait battre trop fort depuis si longtemps. » Tu dis doucement en te relevant avant de te rapprocher doucement d’elle, à moitié nu, ton corps meurtri par la violence mais dont aucunes cicatrices ne prouvent la teneur de ta violence et de celle que tu subis.
A sa portée, tu te mets à genoux, les yeux rivés dans les siens. Tu attrapes les bords de son short pour le faire glisser le long de ses jambes, comme tu l’as fait sur toi quelques secondes plus tôt. Tu l’empêches de t’aider, soulevant ses jambes l’une après l’autre pour que le short quitte définitivement son corps. Tu embrasses ses cuisses, l’intérieur de celles-ci puis tu te relèves tout en continuant de parsemer sa peau de baiser, sur son ventre, sur son haut encore présent, dans son cou, sur sa joue, puis tu t’arrêtes juste devant ses lèvres pour te grandir encore. La chaleur qui vient t’habiter est encore plus intense que celle qui était venue lors de votre première nuit ensemble. C’est une sensation différente de profiter de vos désirs tout en ayant conscience de vos sentiments. C’est électrisant et doux à la fois. Tout comme tu veux l’être avec elle cette fois-ci. Tes doigts se dirigent vers son haut que tu viens retirer à son tour. Elle lève les bras pour t’aider dans la démarche. Lorsque le tissu passa ta tête, ses cheveux retombent sur sa poitrine maintenant nue et magnifique sous tes yeux envieux de ce corps exquis dont tu rêves chaque nuit. Une main se glisse sur son ventre et remonte le long de sa peau, passant sur son sein jusque’à son cou que tu agrippes pour l’attirer complètement contre toi, vos lèvres si proches que son souffle résonne entre tes lèvres. « Laisse moi te montrer combien nos âmes se complètent. » Tu chuchotes en observant son visage angélique qui te passionne. T’as envie de briser ce moment pour l’embrasser avec passion, aussi fortement que ton corps qui accélère au point de presque quitter ta poitrine. Mais tu veux profiter de ce moment de flottement, de cet instant hors du temps qui vous plonge dans un monde loin de toutes vos responsabilités, de vos statues, de vos droits ou de vos devoirs. C’est simplement elle et toi, dans un endroit ou personne ne pourra vous empêcher de hurler votre amour. Une part de toi souhaiterai même ne jamais sortir d’ici, garder Haya rien que pour toi, partager une vie de douceur à ses côtés. Mais ce n’est pas le moment de penser à la suite. Non, là, c’est simplement Haya.
Ton autre main se pose dans son dos pour que vos deux torses maintenant nus soient totalement collés, au même titre que vos lèvres qui se retrouvent enfin et qui s’unissent si parfaitement que le baiser semble irréel. C’est ce que vous attendiez tous les deux et il n’est plus question que cet instant soit brisé. Non, t’as envie de profiter de chaque seconde, tu voudrais graver dans ton esprit chaque sensation qu’elle te procure, chaque foisonnement qui te parcourt quand elle te touche, chaque vague de chaleur qui te traverse quand tu sens sa peau contre la tienne. C’est brûlant tant c’est un bonheur de la toucher. Pourtant, sa peau est froide et mouillée mais toi tu ne sens que la chaleur de vos coeurs. Vos bouches s’entrouvrent pour que vos langues passent et viennent se mêler entre elles dans une passion dévorante. En même temps que vous vous retrouvez enfin, tu la pousses doucement pour que son dos prenne contact avec la paroi de la grotte. Tu poses une main sur le mur, juste au dessus du visage d’Haya alors que tu continues de profiter de la profondeur de ce baiser intense. Quand tu dois reprendre ta respiration, tu poses ton front contre le sien pendant quelques secondes pour te forcer à contrôler les pulsions qui te traversent, pour ne pas aller trop vite, pour ne pas être le même que la dernière fois, tellement désireux que ta fougue te fait perdre la tête. Tu veux profiter de chaque regard, chaque caresse, chaque respiration en accord avec la sienne. Tu souris, les yeux fermés, haletant. « J’ai l’impression de rêver.. » Tu murmures, tes pensées dépassant la barrière de tes lèvres, possédé par l’amour.
BY PHANTASMAGORIA
Sujet: Re: Le passé fut turbulent et nous réserve un futur brûlant [Ft Arès] Dim 20 Oct - 13:28
Haya
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Crédits : Bambi Eyes DC : Aileen & Némésis
Le passé fut turbulent et nous réserve un futur brûlant
Je le regardais et je sentais mon coeur vaciller sous l'intensité du moment. Il était là, juste en face de moi, si proche, si vulnérable... et cette partie de lui, cette sensibilité, cette fragilité, m'appartenait entièrement. C'était bouleversant, presque irréel. Ce dieu de la guerre, si fort, si redouté, me montre un visage que personne d'autre ne verra jamais. Je savais que j'étais la seule à voir cette version de lui, celle qu'il cachait au monde, et cette pensée me submergeait d'émotions contradictoires.
Il est à moi. Pas dans le sens de possession, mais dans le sens de l'intimité la plus profonde, celle qui liait deux âmes. Il me donnait ses peurs, ses doutes, ce qu'il chérissait... et ça me bouleversait. Personne d'autre ne pourrait voir Arès comme ça, personne d'autre n'avait accès à cette partie de lui. Je réalisais à quel point il me faisait confiance, à quel point il s'abandonnait à moi, et cette confiance me donnait envie de tout faire pour ne jamais le trahir, trahir cette relation.
Il me fait confiance. Ce regard... Pur et profond. Ca me coupait le souffle. Il m'appartenait de la plus belle et sincère des manières et je le ressentais dans chaque regard, chaque geste. Il avait peur de me perdre, je le sentais. Il avait peur que je m'éloigne, que je ne sois plus là et cette pensée me déchirait de l'intérieur. Alors qu'il balançait sa tête en arrière, en riant, moqueur. Je haussais un sourcil. C'était l'effet que je lui faisais ?
Il était à moi et j'étais à lui. C'était une certitude écrasante, et pourtant, je ne pouvais pas lui offrir tout ce qu'il attendait. Pas encore. Mais je savais que personne d'autre ne comptera jamais autant pour moi... que lui. Ses mains posées sur moi me le rappelaient encore et encore. Comme si mon âme ne trouvait du repos qu'en étant collé à lui. Je savais que c'était son existence qui me rendait plus forte. Qui me permettrait de tout supporter. Les murmures de la population, les critiques, les soupirs, les regards accusateurs et j'en passais... Ce moment là, celui qu'on vivait actuellement, donnait un sens à tout cela.
Il s'écartait, sans jamais quitter mes yeux. Je suivais tout ce qu'il faisait des pupilles. Sa chemise tomba au sol et mon coeur manqua un battement. Chaque geste qu'il faisait, chaque mouvement pour enlever ses vêtements, semblait se dérouler au ralenti, comme si le temps s'était suspendu autour de nous. Je le regardais, incapable de détourner les yeux. Les battements de mon coeur s'accéléraient. Mes dieux... Il était magnifique.
Son corps... Il était puissant, marqué par la guerre, par la douleur, mais tellement beau. Chaque cicatrice racontait une histoire et j'apprendrais à les connaître toutes. Mais là, dans cette grotte, sous cette lumière douce, il semblait presque vulnérable. Pas à cause de sa nudité, non... Parce qu'il s'offrait à moi avec une telle sincérité, une telle ouverture, comme s'il me montrait une partie de lui-même que personne d'autre ne pourrait voir. Même si je savais que ce corps... Je n'étais pas la seule à l'avoir connu. Et l'effet était toujours le même. Malgré moi, malgré le fait que je forçais mon corps à se contrôler, je mordillais ma lèvre lentement.
Il me faisait face, à moitié nu et mon regard se perdait sur chaque détail de son corps, la courbe de ses muscles, la chaleur qui se dégageait de lui. Je me sentais attirée, comme un aimant. Arrête de penser comme ça, Haya... Mais c'était impossible. Il était là, devant moi et j'étais prise dans ce tourbillon d'émotions et de désir. « Je n’entendais pas ton coeur parce que j’étais assourdie par les hurlements du mien, par ton nom qui le fait battre trop fort depuis si longtemps. » Tu savais très bien ce que tu faisais, Arès. Tu savais que te résister m'était presque impossible.
Proche de moi, à genoux devant... Les images de la dernière fois où il l'avait fait me revenait en tête. Et je fermais les yeux pour maîtriser mon désir. Chaque doigt qui touchait ma peau m'électrisait le corps. J'avais l'impression de ne plus être dans un état normal tant j'aimais ça. Le sentir si proche et... si doux et envieux. Je levais les mains qui l'aider à enlever mon haut. Haya... Qu'est-ce que tu foutais bordel ? Ce que je foutais ? Je profitais de ce moment inédit, de ce corps qui me hantait tout les jours tant je le désirai. Voilà ce que j'étais entrain de faire. Personne ne nous entendra ici, de toute manière.
Sa main, curieuse, remonta de mon ventre jusqu'à mon cou, profitant de chaque parcelle de mon corps. Je fermais les yeux un micro-seconde pour... ne pas lui bondir dessus. Ses lèvres si proches des miennes... Il savait très bien... Il le savait l'effet qu'il me faisait. Et son arrogance était tellement encore plus..., que je trouvais l'air presque irrespirable. « Laisse moi te montrer combien nos âmes se complètent. » J'esquissais un sourire, à cette phrase. Ohhh... Il pouvait même le prouver plusieurs fois. Je n'étais pas gênée à l'idée d'être complète avec lui, jusqu'à l'éternité même s'il le voulait. Une main dans mon dos, il me rapprocha de lui. Je posais une main contre ses abdominaux. Et le bonheur de le toucher, d'avoir sa peau sous la mienne... Une sensation qui m'avait manqué, dont je ne lasserai pas. Qui enflammait tout mon être.
Ce baiser fiévreux de mieux se connaître, de partager un moment à la hauteur de nos sentiments mutuelles démontrait ce besoin d'être deux. De ne plus se quitter. De ne jamais oublier au combien nous étions fait pour être deux. Nos langues dansaient dans cet échange d'une intensité étouffante alors que mon dos percutait la paroi, presque trop froide par rapport à sa chaleur. Par rapport à ce feu naissant dans mon ventre. Sa main juste à côté de ma tête et... Au secours ? Au secours, parce qu'il était beaucoup trop attirant pour ne pas envoyer tout en l'air. Et surtout nous... Il rompit ce baiser pour retrouver son souffle alors que tout mon être brûlait déjà de ce besoin de lui. J'étais trempée... Je voulais dire par là, dans tout les sens du terme.
Son front contre le miens, son sourire si attendrissant. Je passais une main tendre contre sa joue, en souriant bêtement, aussi. Parce que... Je me rendis compte au combien il avait raison. Au combien son corps complétait le miens. Et c'était presque jouissif d'avoir une telle alchimie, avec une personne. Avec lui. « J’ai l’impression de rêver.. » Je riais doucement. Et... Une vilaine idée me venait en tête. J'eus un petit sourire, malicieux, coquin. Et je murmurais à mon tour... « Laisse moi te montrer que tu ne rêves pas, Arès... » Mes ongles parcouraient ses muscles, lentement, sensuellement, jusqu'à son boxer.
Je faisais mine de réfléchir. Hésitante presque. Avec cet éclair... Dans la pensée... Je ne pouvais pas faire ça. Je ne pouvais pas lui cèder ecore une fois. Ou alors... Il devra cèder lui aussi. Pourquoi fallait-il qu'il soit aussi beau, aussi désarmant ? Il savait ce qu'il faisait, bien-sûr qu'il le savait. Et pour une fois... Je le savais aussi. Il savait l'effet qu'il avait sur moi. Et je commençais à me rendre compte aussi qu'il n'était pas insensible à ce que je lui faisais. Mais ce n'était pas juste ça... C'était tellement plus profond. C'était ce truc que je ressentais pour lui, cet attachement indéfectible. Et c'était précisément pour ça que je ne pouvais pas céder. Pas tant que j'avais pas trouvé de solution ou... qu'il soit prêt à faire cet impossible. Il ne le fera pas. Alors... Un coup stratégique pour ne pas perdre plus le contrôle. Pour ne pas manquer à cette promesse que je m'étais faite en discutant avec Athéna. Ca n'arrivera pas une seconde fois. Pas tant que je n'aurais pas de solution pour lui. Même si tout mon être criait son nom, même si chaque fibre de mon corps le réclamait.
« Tu pourrais m'empêcher de me rhabiller Arès... Ou alors... » demandais-je, en reculant, lentement. En direction de mes vêtements, ce petit air... Que je n'expliquais pas, que je ne décrivais pas. Un étrange mélange entre... Retiens moi et... Tu ne peux pas. « Me donner une solution maintenant... Me dire que tu en as une pour moi. Et si tu n'en as pas... Alors... Je vais rentrer. » J'attrapais mon short, le laissant bien profiter de ce qu'il avait peut-être oublié. « A toi de voir, Arès. » C'était à lui, maintenant de se décider. J'avais déjà prise cette décision une fois... Et ça n'avait pas fonctionné. Alors... A lui de le faire. Je pouvais partir ou rester. Ca ne tenait qu'à lui. Qu'à ce qu'il était prêt à faire pour tout ça. Et peu importait sa décision... Ca ne changerait rien aux combats que je mènerai pour lui ou pour ce... Nous ?
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Sujet: Re: Le passé fut turbulent et nous réserve un futur brûlant [Ft Arès] Lun 21 Oct - 15:46
Arès
Messages : 339 Date d'inscription : 09/08/2024 Localisation : noxis. Emploi : passe sa vie à vivre sans avoir besoin de survivre. Commentaires :
il y a un monde dans lequel c'est toi qui me permet de vivre.
Si tu voulais simplement parler avec elle à la base, ton esprit avait bien évidemment pensé à l’éventualité de retrouver le gout exquis de ses lèvres contre les tiennes. Mais rien ne pouvait présager le bonheur de retrouver la proximité de vos êtres. Chaque touché était une libération, un tourbillon de sensation qui électrise tellement ton corps que tu es incapable de réfléchir correctement, bien trop amoureux qui reprendre une conversation normale, bien trop impliqué par cesser tes mouvements, pour rompre votre complicité. Le sourire qui vient se nicher sur ton visage est le témoin parfait des sentiments de ton cœur, exprimant parfaitement à quel point ton âme est réellement comblée avec la sienne. Tu ne mens pas lorsque tu affirmes que c’est un rêve. Cela fait des jours que le cauchemar de sa mort te hante, que tu n’arrives plus à être hanté par le bonheur de vos baisers et là, tu le vis, pour de vrai. Et c’est bien que tout ce que ton esprit peut créer quand tu fermes les yeux.
La sensation de sa peau contre le tienne alors que tu l’embrasses, ses doigts qui se glissent sur toi, son souffle qui fait frissonner tout ton être, le mélange parfait d’un bonheur assuré. Vos chaleurs qui se mélangent et s’épousent parfaitement, ton cœur qui rate des battements, ton corps fébrile sont la traduction parfaite d’une excitation qui enflamme tout ton corps. Ce feu qui te dévore, tu voudrais le ressentir à chaque instant dans ta vie. Quand vos fronts se collent alors que tu reprends tes esprits, c’est une lutte insatiable contre tes instincts qui se joue en toi. Son rire à tes mots réchauffe un peu plus ton cœur, accentuant le brasier intérieur de ton âme. « Laisse moi te montrer que tu ne rêves pas, Arès... » Elle murmure contre ton oreille alors que ses ongles parcourent ta peau jusqu’à l’unique bout de tissu qui te reste, entre tes jambes.
« A quoi tu joues exactement ? » Tu demandes, totalement sérieux, pris d’une folie nerveuse qui vient de loin dans ton être. Tu ne comprends plus son jeu. Des semaines sans se voir, des semaines à lutter contre la douleur que t’inflige son manque, des semaines à rêver de la retrouver. Tu lui ouvres ton cœur, tu lui cris presque ton amour, tu avoues tes peurs et tes doutes. Que veut-elle de plus ? Ce partage entre amour et haine te consume mais bordel, t’es dans un état d’esprit ou tu as besoin de l’exprimer, tu ne veux plus cacher ce que ton âme hurle, surtout quand ça la concerne elle. Ces pulsions de violence dans ton être ne sont, certes, pas saines, mais elles font partie de toi, qu’elle le veuille ou non. Tu aimes jouer mais il y a des moments pour tout. Pas aujourd’hui, pas maintenant. « J’ai déjà cédé pour toi aujourd’hui, bien avant que tu me touches. J’aime jouer avec toi, j’aime que tu te joues de moi mais je ne peux pas accepter que tu en abuses. » C’est le cœur lourd et douloureux que tu dis ça. Même toi, tu ne comprends pas tout ce qui sort de tes lèvres. Tu poses ta main sur sa joue avec douceur, en contraste total de ce que tu ressens à l’intérieur. Le feu qui t’anime, celui qu’elle a embrasé est là, bien présent, tout autant que ta haine et ta peine.
Tes doigts caressent sa peau mais ton regard noir traduit ce qui se passe à l’intérieur. « Si tu veux que je t’arrache tes derniers vêtements et que je te prenne dans cette grotte, je le ferai. Et crois-moi, c’est tout ce dont j’ai envie. Mais si tu cherches simplement à me tester, si tu n’as pas confiance en moi, je ne vois pas à quoi ça rimerait. » Tes mots sortent à toute vitesse, emploi de haine mais réel, vrai, sincère. Tu l’aimes et tu la veux pour toujours mais tu ne veux pas que ce jeu soit l’animation et représentation de votre lien. « Mais je ne te dirai pas de partir simplement parce que c’est ce que tu veux mais que tu n’arrives pas à le dire. Ce n’est pas à moi de choisir à nouveau. Je l’ai fait sur ce pont et honnêtement, je ne suis pas fier de cette décision. Maintenant je suis ici, tu sais ce que je veux, tu sais que je me battrai pour toi jusqu’à ma mort, à toi de savoir ce que tu veux en faire. » Tu ne lâches pas son regard lorsque tes mots lourds et pesants quittent tes lèvres. « Je ne bouge pas, cesse de chercher de nouvelles preuves à mes sentiments pour toi. Si tu veux que je te les dise encore, tu n’as qu’à demander, je ne veux plus jouer avec ça. » Tu continues, essayant de te faire comprendre un minimum sachant combien ta réaction est peut-être légèrement exagérée mais c’est plus fort que toi. Tu passes tes deux bras autour d’elle et tu la serres contre toi au fort que tu le puisses, lui laissant tout de même une marge si elle veut s’échapper. Tu sais aussi ce qu’il se joue de son côté, avec toutes les pressions qu’elle subit. Votre étreinte est chaleureuse malgré la dureté de ton cœur, votre amour se lit dans ce câlin sans même allusion sexuelle. Tu veux juste qu’elle sente ta présence, qu’elle sache que tu es là et ce, pour toujours. Tu n’as peut-être pas bien lu dans son petit jeu mais c’est ce qui t’a été renvoyé.
« Si tu veux une décision, la voilà : je n’ai pas seulement envie de te déshabiller à cet instant, je n’ai pas seulement envie de te baiser vulgairement dans cette grotte, j’ai envie de te chérir et de me lier à toi. Et même si j’ai du mal à gérer la pulsion qui me pousserait à te prendre contre ce mur, je veux que tu saches que tu n’es pas obligée de céder, toi. De mon côté, je suis déjà tout à toi. » Tu chuchotes alors que tu la tiens toujours dans tes bras, que ton menton se pose dans ses cheveux alors que son visage est collé à ton torse. Tu profites de votre proximité pour adoucir la lourdeur de ton cœur et de tes peines. Ta main caresse son dos encore nue, profite de la douceur de sa main. Tes narines hument son odeur attendrissante, celle qui fait fondre ton cœur à l’instant même ou tu entres dans la même pièce.
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Sujet: Re: Le passé fut turbulent et nous réserve un futur brûlant [Ft Arès] Mar 22 Oct - 11:36
Haya
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Messages : 415 Date d'inscription : 03/08/2024 Localisation : Laeticia Mae - Le temple d'Athéna Emploi : Bras droit d'Athéna Commentaires :
Il n’y a pas de force plus puissante que celle qui m’attire inexorablement vers toi.
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Le passé fut turbulent et nous réserve un futur brûlant
« Rhabille-toi, mais ne pars pas. » Il était furieux. Je le comprenais. La frustration... Celui de ne pas avoir le choix, ni le pouvoir. Je la connaissais. Ce n'était qu'à moitié voulu. Pas comme ça... J'étais comme dissipée un peu perdue par tout ce qui s'était passée, ses derniers temps. Ce que je voulais... C'était simplement de ne plus faillir. Faire les choses biens...
« A quoi tu joues exactement ? » Je n'en savais rien. Jevoyais que lui, non plus ne le comprenait pas. Il souffrait. La culpabilité avait un goût amer... Que je détestais. Je ne savais plus. Je me sentais perdue. Tellement déstabilisée.. Rien n'y faisait. Absolument rien. Je restais dans cet entre-deux que je détestais. « J’ai déjà cédé pour toi aujourd’hui, bien avant que tu me touches. J’aime jouer avec toi, j’aime que tu te joues de moi mais je ne peux pas accepter que tu en abuses. » Je me pinçais les lèvres alors qu'il caressait ma joue. C'était cruel envers lui. Je n'y avais pas pensé. Sur le coup. Ce que je lui infligeais. Et... Ca ne dénotait que cette vérité... Je ne voulais plus vivre comme ça. Je tenais à mon rôle, je tenais à mon avenir, je tenais à ma vie, mes devoirs et ma proximité avec Athéna. Mais rien... Absolument rien n'était à la hauteur de ce que je ressentais pour lui.
« Si tu veux que je t’arrache tes derniers vêtements et que je te prenne dans cette grotte, je le ferai. Et crois-moi, c’est tout ce dont j’ai envie. Mais si tu cherches simplement à me tester, si tu n’as pas confiance en moi, je ne vois pas à quoi ça rimerait. » Je baissais la tête. Car la douleur que je lisais dans ses yeux étaient pires que celle du banquet. Un souffle s'échappait, celui d'une émotion étouffée que je tentais de contrôler autant que je le pouvais. Je ne voulais trahir personne... « Mais je ne te dirai pas de partir simplement parce que c’est ce que tu veux mais que tu n’arrives pas à le dire. Ce n’est pas à moi de choisir à nouveau. Je l’ai fait sur ce pont et honnêtement, je ne suis pas fier de cette décision. Maintenant je suis ici, tu sais ce que je veux, tu sais que je me battrai pour toi jusqu’à ma mort, à toi de savoir ce que tu veux en faire. »
De partir ? Etait-ce que je lui avais transmis ? L'envie de partir ? Non... Si j'écoutais mes envies, je ne serais pas ici. Je serais dans son lit, à rire parce qu'on aura encore réveillée les habitants de son obélisque ou ceux du palais d'Athéna. Si j'écoutais mes envies, je ne serais pas entrain d'hésiter à savoir ce que je ferais de tout ça, de tout ce que je ressentais. A savoir ce que je devais faire pour ne blesser personne. Si j'écoutais mes envies, Arès serait le centre de mon intérêt et je ne laisserai plus personne décider pour ce que je voulais. Et j'étais peut-être juste fatiguée de baisser la tête, de me rendre compte que je n'étais personne... Alors que... Alors que rien, rien ne pourrait m'arrêter. Ni lui, ni moi. Que si on le décidait, on retournerait le monde entier.
Et si j'arrêtais... Si j'arrêtais de vouloir tout contrôler. Si j'arrêtais de faire ce qu'on attend de moi ? Sa chaleur envahissait mon corps, ses mots percutaient mon coeur, comme un violent électrochoc. Un rappel... Un rappel que je n'avais pas le droit. Pas le droit de me foirer, que beaucoup de monde comptait sur moi. Peut-être trop. « Je ne bouge pas, cesse de chercher de nouvelles preuves à mes sentiments pour toi. Si tu veux que je te les dise encore, tu n’as qu’à demander, je ne veux plus jouer avec ça. » Moi non plus, Arès. Moi non plus. Et ça allait tout dévaster. Tout ce que je faisais, c'était limiter les dégâts. Empêcher d'envahir nos existences.... Je prenais une grande inspiration, sentant ma façade se fissurer. Chaque mot d'Arès resonnait en moi, me frappant en plein coeur. Mes jambes vacillaient sous le poids de tout ce que je retenais. J'avais simplement... envie de m'effondrer.
Ses bras me réconfortait. Et son odeur m'envoutait. Je me sentais à l'abris ici. Je n'arrivais pas à passer outre cette sensation... Non, j'étais même fatiguée de devoir lutter. Encore et encore. Nous forcer à faire cela. A nous blesser. A devoir nous quitter. Alors que je... Mon coeur ne s'apaisait qu'en sa présence. Et je n'avais pas besoin de comprendre ce que c'était d'être aimer, je le ressentais là. Et même si... Ouais, je demanderai bien à quelqu'un ce que ça faisait d'être amoureux. Je comprenais que ce sentiment, celui que je ressentais, était bien plus que ça.
« Si tu veux une décision, la voilà : je n’ai pas seulement envie de te déshabiller à cet instant, je n’ai pas seulement envie de te baiser vulgairement dans cette grotte, j’ai envie de te chérir et de me lier à toi. Et même si j’ai du mal à gérer la pulsion qui me pousserait à te prendre contre ce mur, je veux que tu saches que tu n’es pas obligée de céder, toi. De mon côté, je suis déjà tout à toi. » Pourquoi ? Pourquoi tu faisais ça maintenant, Arès ? Pourquoi ? Pourquoi mon coeur accelera, pourquoi l'émotion envahissait au point d'avoir du mal à retenir ce flot intense, au point de ne pas avoir envie de le retenir ? « Confiance ? Tu crois que je n'ai pas confiance en toi ? » Je riais, sarcastique. Je fermais les yeux alors qu'instinctivement ma main se serrait. C'était un appel désespéré de mon âme et de mon être... Qu'on me soulage de tout ce que je vivais. Je n'étais jamais assez. Je ne m'oubliais pas assez. Je ne vivais pas assez pour ma population. Alors que je m'arrachais à les protéger.
« Je supporte tout les jours, les regards indiscrets des populations, les murmures de tous... Celle qui a osé... Celle qui a dansé avec le pire ennemi de la déesse que j'ai promis de servir. Ce n'est pas une foutue question de confiance. C'est une question de subir. Tu sais ce que ma soeur m'a dit, quand elle m'a revu ? "Comment va la pute des dieux ?" » Je débitais les informations à une telle vitesse que je ne savais pas comment l'exprimer autrement. Que je lâchais ses informations avec presque haine. Pas contre lui. Non... Pour tout ce que je devais affronter. Pour quoi ? Pour aimer le dieu de la guerre ? Ou tout simplement parce que je cassais toutes les pseudos règles que tout le monde avait établi...
« Et quand je ne suis pas ta pute, Arès. Je suis celle que tu vas détruire selon Circé. Je suis celle qui tu blesseras, selon Athéna. Je suis un pion, je suis un bras droit, je suis une exécutrice. MAIS JE NE SUIS JAMAIS CELLE QUI T'AIME. JAMAIS. » Jamais. Je n'étais jamais la personne que je voulais être. Non... Tout ce qu'on voyait c'était tout ce que j'avais enfreins. Jamais ce que j'avais donné et ce que j'étais prête à faire pour être... moi ? Pour lui. Tout le monde s'en foutait. « Tu sais comment Circé m'a appelé quand elle est venue me voir, Arès ? Elle ne s'est pas embêtée à connaître mon prénom : L'exécutrice... Ca suffirait, non ? Tes histoires t'appartiennent. Mais je suis pas un PUTAIN de pigeon messager. Si elle est en vie, c'est uniquement parce que je le voulais bien. C'est uniquement pour toi. Alors d'après toi, Arès ? D'après toi... D'APRES TOI JE N'AI PAS CONFIANCE EN TOI ? » Alors oui. Oui je peinais à savoir ce que je devais et ce que je voulais. Oui... Oui ça me détruisait de l'intérieur au point de préférer me faire mal plutôt que de devoir assumer tout ça. Je tapais son torse du poings tant la situation me rendait furieuse.
« TOUT LE MONDE S'OPPOSE A NOUS. TOUT LE MONDE. ET POURTANT JE CONTINUE DE CROIRE QUE MON MONDE N'EXISTE PAS SANS TOI ! » Je perdais mon légendaire sang froid en le bousculant presque, me détachant de lui. J'étais simplement épuisée de me battre contre quelque chose qui me faisait sentir vivante... « Personne n'est prêt à écouter ce que j'ai à dire. Alors que je suis entrain de me tuer à petit feu pour ça. Pour essayer de tenir mes valeurs, mes convictions, mes devoirs, mes droits. » Je serrais mon deuxième poing, en contractant ma mâchoire. « Je ne veux décevoir personne. Et je n'ai pas une seule fois eu l'impression d'être à la hauteur. On me le rappelle chaque jour. Si je tombe, je faillis... Je ne vous mériterai pas. Si je pleure, je ne serai pas digne. Si je vacille, je ne pourrai pas marcher à vos côtés. Si je ne gagne pas, je ne suffis pas. Si j'écoute ce que je ressens... »
Je mordais la lèvre pour ne pas aller plus loin. Je tentais de contrôler cette colère montante, cette sensation de ne pas avoir une place. Alors que je ne regrettais rien. Ereintée de ne pas être moi-même. « J'ai accepté les gens qui ont piétiné ce que je ressentais. Parce que je ne dois pas vivre ça. Parce que je n'ai pas le droit de ça. Je n'ai pas le droit de m'effondrer. Je dois te regarder souffrir comme au banquet. Je dois laisser les autres te manquer de respect, comme au banquet. Et à la fois... Y'a une partie de moi qui n'arrive pas à se regarder dans une glace.... Parce que putain... » Je le poussais encore. Parce que bon sang... Tout ce que je voulais, c'était son bonheur.
« Parce que tout le monde pense que je lutterai, continuellement contre mon envie d'être avec toi. » Mon ton montait de plus en plus. « Alors que personne n'écoute ce que j'ai à dire. Ni la souffrance que je m'inflige pour ça. On s'en fout. On s'en fout parce qu'au final, tant que je tiens mon rôle, tout va bien... Mais tu sais quoi ? La vérité... » Je repoussais Arès. Je le poussais parce que j'avais besoin, j'avais besoin qu'il s'oppose. J'avais besoin qu'on se batte. Je ne décrochais plus mes yeux des siens, parce que je voulais qu'il comprenne, que je n'avais pas douté de lui, une seule fois. Pas une dizaine de seconde. Que ma souffrance n'était pas liée à lui. Je voulais qu'il entendes, que ce que je ressentais, était devenu si fort que je préférais ne pas l'exprimer.
« La vérité c'est que je ne veux plus être contrôlée. Que leurs avis, je m'en fous complètement. Et j'ai essayé de me mentir... » Je reprenais presque ma respiration tant j'avais débité, tant ma haine était forte. Tant j'étais triste. Triste de devoir en arriver là. Triste de constater que je l'avais blessé. « Ca n'arrivera plus jamais... » murmurais-je. Emue. Je ne blesserai plus jamais. Et je ne laisserai jamais personne me faire croire que mon âme n'était pas faite pour la sienne. « Tu crois que je veux partir ? Tu crois que j'espère que tu me repousses ? J'ai écouté, une fois... Et j'ai souffert comme un chien. Mais, je l'ai fait. Sans me retourner pour que tu ne vois pas mes larmes. J'ai déjà cedé. Je voulais juste pas m'en rendre compte. » hurlais-je, en le poussant à nouveau. Parce que j'étais hors de moi.
« JE NE VEUX PLUS DEVOIR ME CACHER. On se voit... Comme si on allait à l'encontre de tout. Alors que... Dis moi ce qu'on fait de mal Arès ? DIS MOI.... DIS MOI POURQUOI ON CONTINUE A... A FAIRE CA ? DIS MOI POURQUOI C'EST UN DRAME HEIN ? POURQUOI C'EST SI DUR D'AVOUER CE QUI SE PASSE ENTRE NOUS ? J'ai tué des gens pour toi. Sans sourciller. J'ai affronté la foule pour toi. J'ai fait absolument TOUT ce que je pouvais pour te prouver. Te montrer que je ne rigolais pas. Que je ne jouais pas. » Je continuais de le pousser, je n'étais pas douce. Je n'y arrivais pas. Submergée par ce... Mal qui me dévorait depuis la fois où j'étais partie. « REPOND ARES, PUTAIN ! » Mon coeur battait la chamade. Parce que... Je voulais exprimer cette haine. Il devait riposter. Trop peur de l'exprimer par des mots. Je ferais ce que je ne devrais pas. Encore une fois et ça me rendait malade. Je me redressais, essoufflée. Le regard noir, le corps tremblant. Des solutions... On avait besoin de solutions.
J'avais l'impression de ne jamais pouvoir partager ces moments. De ne pas être sienne. De ne jamais pouvoir lui appartenir complètement et ça me brisait le coeur. « alors trouvons une solution... Une solution pour être en paix. Pour être ensemble, sans devoir voler des moments comme des criminels... » Je déglutissais avec difficulté alors que mes épaules se soulevaient à la vitesse de mon coeur. « Réalisons l'impossible Arès... Aimons-nous. » Je croyais faire un infarctus, tant la douleur était aigüe, tant je ressentais les choses avec une telle intensité. Je ne contrôlais plus rien. Je reprenais encore une fois mon souffle, à bout de nerf. Bouleversée. Sincère. En colère. Fatiguée et... amoureuse. Follement. Surtout amoureuse, finalement.
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Sujet: Re: Le passé fut turbulent et nous réserve un futur brûlant [Ft Arès] Sam 26 Oct - 0:19
Arès
Messages : 339 Date d'inscription : 09/08/2024 Localisation : noxis. Emploi : passe sa vie à vivre sans avoir besoin de survivre. Commentaires :
il y a un monde dans lequel c'est toi qui me permet de vivre.
Elle est le rythme ardent de ton coeur, cette effluve de bonheur qui ne cesse de faire vivre ton âme, le soutient dont tu as besoin, l’éternel sentiment qui hante ton corps, cette alchimie que tu ne peux définir, ce désir qui te brûle de plaisir. Tu souffres à cet instant mais ce n’est pas sa faute. Non, c’est la faute de tout ce qui vous empêche d’être ensemble, la faute aux lois, aux devoirs, à la puissance de vos places. Et pourtant, si tu pouvais choisir entre elle et ton monde, tu n’hésiterais pas sur le choix. Haya sera toujours ton seul choix.
Tu as laissé ton coeur parlé mais cette fois c’est le sien qui s’ouvre, te laissant sans bouger devant une Haya que tu découvres à nouveau. « Confiance ? Tu crois que je n'ai pas confiance en toi ? » Tu serres les dents, si fort que tu ne peux pas répondre. Tu ne sais rien en fait. C’est bien le problème de votre lourde situation. « Je supporte tout les jours, les regards indiscrets des populations, les murmures de tous... Celle qui a osé... Celle qui a dansé avec le pire ennemi de la déesse que j'ai promis de servir. Ce n'est pas une foutue question de confiance. C'est une question de subir. Tu sais ce que ma soeur m'a dit, quand elle m'a revu ? "Comment va la pute des dieux ?" La rage qui te hantait s’intensifie à ses mots mais n’est pas orientée vers Haya, non, bien au contraire. Elle débite rapidement ses paroles mais il te faut plus de temps pour les assimiler. Sa soeur ? Depuis quand a-t-elle revue sa soeur ? Tu ne comprends pas mais tu la laisses continuer sans la couper.
Tu lis dans son regard un mélange entre haine et peine, t’arrachant à nouveau ton coeur, brisé de ne pas pouvoir réparer le sien en un mouvement. « Et quand je ne suis pas ta pute, Arès. Je suis celle que tu vas détruire selon Circé. Je suis celle qui tu blesseras, selon Athéna. Je suis un pion, je suis un bras droit, je suis une exécutrice. MAIS JE NE SUIS JAMAIS CELLE QUI T'AIME. JAMAIS. » Tu penches la tête, les sourcils relevés, choqué entre son altercation avec Circé et les mots qu’elle utilise pour nommer ce qu’elle veut être pour toi. Celle qui t’aime… tu n’as plus que ça en tête. Alors elle ressent la même chose… aussi fort et aussi destructeur que toi. « Tu sais comment Circé m'a appelé quand elle est venue me voir, Arès ? Elle ne s'est pas embêtée à connaître mon prénom : L'exécutrice... Ca suffirait, non ? Tes histoires t'appartiennent. Mais je suis pas un PUTAIN de pigeon messager. Si elle est en vie, c'est uniquement parce que je le voulais bien. C'est uniquement pour toi. Alors d'après toi, Arès ? D'après toi... D'APRES TOI JE N'AI PAS CONFIANCE EN TOI ? » Son ton monte, ses mots sont durs et déchirants et elle a toutes les raisons de vouloir te crier dessus. C’est à ton tour de te maitriser pour calmer la haine permanente qui se joue en toi. Circé paiera les mots qu’elle a osé prononcer devant Haya. Tout le monde paiera pour le mal qui traverse celle que tu aimes. Que tu sois la raison de sa souffrance, tu peux l’accepter, que d’autres puissent la mettre à terre, c’est hors de question. Dores et déjà, ton esprit pense à la vengeance.
Tes yeux ses posent sur elle, hypnotisés par ses gestes, par ses mots. « TOUT LE MONDE S'OPPOSE A NOUS. TOUT LE MONDE. ET POURTANT JE CONTINUE DE CROIRE QUE MON MONDE N'EXISTE PAS SANS TOI ! » Hurle-t-elle et les sentiments qui te traversent sont indescriptibles. Bien sûr que votre monde est ensemble. Il ne peut en être autrement. Tu ravales ta salive, conscient des enjeux qui font qu’Haya pourrait perdre pied à tout moment. Ça te brise. Autant qu’elle. Ça vous fait mal et pourtant, rien ne pourra empêcher cet amour qui coule dans vos veines. Elle se détache violemment de toi et tu la laisses faire, imaginant qu’elle a besoin d’espace lors qu’elle s’exprime. Tu veux répondre mais elle a d’autres éléments à te donner. « Personne n'est prêt à écouter ce que j'ai à dire. Alors que je suis entrain de me tuer à petit feu pour ça. Pour essayer de tenir mes valeurs, mes convictions, mes devoirs, mes droits. » Tu sers tes poings à ton tour, pris d’une violence inouïe. « Je ne veux décevoir personne. Et je n'ai pas une seule fois eu l'impression d'être à la hauteur. On me le rappelle chaque jour. Si je tombe, je faillis... Je ne vous mériterai pas. Si je pleure, je ne serai pas digne. Si je vacille, je ne pourrai pas marcher à vos côtés. Si je ne gagne pas, je ne suffis pas. Si j'écoute ce que je ressens... » Elle est épuisée.
Et malgré ce qu’elle te dit, malgré ce qu’elle te montre, tu restes incapable de lui donner une solution à toutes ses souffrances. Même la quitter n’arrangerait pas les choses, bien au contraire. Etes-vous condamnés à souffrir pour cet amour ? Et bien êtes vous simplement damnés. « J'ai accepté les gens qui ont piétiné ce que je ressentais. Parce que je ne dois pas vivre ça. Parce que je n'ai pas le droit de ça. Je n'ai pas le droit de m'effondrer. Je dois te regarder souffrir comme au banquet. Je dois laisser les autres te manquer de respect, comme au banquet. Et à la fois... Y'a une partie de moi qui n'arrive pas à se regarder dans une glace.... Parce que putain... » Parce qu’elle est doit servir une Déesse et qu’elle n’a pas le droit de faillir à ses obligations. Même pour toi. Tu rêverais d’un monde ou tout est possible mais tu es l’un des créateurs de ses règles immondes qui se retournent aujourd’hui contre toi.
Elle te pousse à nouveau, tu bouges parce qu’elle a besoin de se défouler et tu es bien placé pour pouvoir encaisser les coups. Surtout les siens. « Parce que tout le monde pense que je lutterai, continuellement contre mon envie d'être avec toi. » C’est impossible, tu refuses qu’elle vive ça pour le reste de sa vie éternelle. « Alors que personne n'écoute ce que j'ai à dire. Ni la souffrance que je m'inflige pour ça. On s'en fout. On s'en fout parce qu'au final, tant que je tiens mon rôle, tout va bien... Mais tu sais quoi ? La vérité... » Elle te pousse à nouveau, tu recules. Perplexe de la situation, choqué par ses mots, interrogés par la portée de ses souffrances. Tout est si clair et si flou en même temps. Vos regards se croisent et ne se décrochent plus, criant aussi fort que le ton d’Haya, tu espères qu’elle puisse y lire tout l’amour que tu lui portes. « La vérité c'est que je ne veux plus être contrôlée. Que leurs avis, je m'en fous complètement. Et j'ai essayé de me mentir... » Tu l’écoutes attentivement, curieux et brisé à la fois. Si elle n’avait pas a t’aimer, elle ne vivrait pas ces moments douloureux. « Ca n'arrivera plus jamais... » Elle baisse le ton de sa voix mais ça ne traduit que d’une douleur inouïe. « Tu crois que je veux partir ? Tu crois que j'espère que tu me repousses ? J'ai écouté, une fois... Et j'ai souffert comme un chien. Mais, je l'ai fait. Sans me retourner pour que tu ne vois pas mes larmes. J'ai déjà cedé. Je voulais juste pas m'en rendre compte. » Elle hurle de nouveau et te pousse, tu recules encore. Tu ne peux pas te battre, pas maintenant. Tu ne sais pas ce qu’elle veut. Elle a pleuré à cause de toi et ça, tu ne te pardonneras jamais.
Aucune douceur se lit dans ses gestes mais tu le comprends bien que ça te détruise. « JE NE VEUX PLUS DEVOIR ME CACHER. On se voit... Comme si on allait à l'encontre de tout. Alors que... Dis moi ce qu'on fait de mal Arès ? DIS MOI.... DIS MOI POURQUOI ON CONTINUE A... A FAIRE CA ? DIS MOI POURQUOI C'EST UN DRAME HEIN ? POURQUOI C'EST SI DUR D'AVOUER CE QUI SE PASSE ENTRE NOUS ? J'ai tué des gens pour toi. Sans sourciller. J'ai affronté la foule pour toi. J'ai fait absolument TOUT ce que je pouvais pour te prouver. Te montrer que je ne rigolais pas. Que je ne jouais pas. » Tu hoches la tête sans t’en rendre compte. Elle a tant fait pour toi. Même trop, elle s’en est brûlé les ailes, tu le sais. Tu n’as pas les mêmes enjeux. Tu ne risques rien à l’aimer, contrairement à elle et ça, tu ne l’as pas prit en compte dans ta souffrance. Égoïstement, tu as placé ta douleur avant la sienne alors que finalement, il n’y a qu’elle qui compte. Elle a raison, vous ne faites rien de mal. L’amour ne doit pas être une souffrance mais simplement un bonheur qui lie le monde. « REPOND ARES, PUTAIN ! » Sa voix tremble, tout comme son coeur, elle est épuisé et à bout de souffle, elle montre combien elle n’arrive plus à suivre dans cette situation désastreuse.
Tu t’approches doucement d’elle, à nouveau. Tu veux mettre de la douceur dans ce moment tout en sachant que la violence sera peut-être primordiale pour calmer cet instant. « alors trouvons une solution... Une solution pour être en paix. Pour être ensemble, sans devoir voler des moments comme des criminels... » Elle murmure cette fois, reprenant ses esprits. « Réalisons l'impossible Arès... Aimons-nous. » Ses mots te touches, te surprennent, te submergent. Aimez vous. C’est déjà le cas. Tu lis en elle doute sa douleur, sa peine, son désarrois. Le même que toi. Et c’est pour cela que vous vous aimez, vos âmes sont les mêmes, pour le meilleur ou pour le pire.
Tu t’approches et cette fois, tu ne la laisses pas faire le premier geste, tu passes tes bras autour des siens, les nouant autour de son corps dans une force qu’elle ne peut pas égaler. Haya se retrouve contre ton torse, reprenant son souffle et elle ne peut plus bouger. Tu la serres le plus fort possible en venant nicher ton visage contre son cou. Tu fermes les yeux, ne laissant aucuns mots passer tes lèvres, tout simplement parce que tu n’as pas de solutions à apporter, parce que tu es trop faible pour vaincre toutes les barrières qui se dressent entre vous et ça, tu ne peux pas l’avouer à voix haute. Alors tu la prends dans tes bras et tu lui montres que tu ne la laisseras plus jamais partir, qu’elle a prit possession de ton coeur et qu’elle l’aura à jamais. Tu glisses une main dans son dos, jusque dans sa nuque pour la forcer à garder son visage contre toi. Vos respirations se synchronisent, le silence dans la grotte devient un refuge pour votre amour en ébullition. Ce que tu ressens et comme amplifier, plus fort qu’à l’habitude. Ton amour explose, se transpose et inonde vos sens. « J’aimerai pouvoir t’offrir le monde en te promettant que rien ne se dressera entre nous. » Tu dis finalement, sans trop savoir pourquoi, laissant tes pensées sortir sans aucun contrôle. Parce qu’avec elle tu n’as pas besoin de le faire.
Le silence revient entre vous, ton coeur s’apaise à ses côtés, ta colère s’évanouie bien qu’elle ne quitte pas ton corps. Non, c’est simplement qu’avec elle, tu ne veux plus ressentir la moindre haine. Parce qu’elle est la seule personne au monde qui peut t’empêcher de haïr, elle est la seule qui peut te donner simplement de l’amour. Et du désir. Sans jamais laisser ta colère prendre le dessus. « Je n’ai pas de solution. » Tu continues et ça te coute de prononcer ses mots que tu t’étais promis de garder pour toi quelques secondes plus tôt. « Pas encore. » Tu corriges parce qu’en fait, il y a des solutions mais elles ne sont pas encore à votre portée. Tu les connais déjà mais Haya n’est pas prête pour ça. Elle a tellement de choses à régler avant. « Je veux que tu me promettes de ne plus souffrir sans moi, de ne plus subir sans que je ne te tienne la main pour te donner ma force. Tu te sens seule mais tu ne l’es pas. Parce que je serai toujours là. Peut-être pas physiquement mais écoute ton coeur et souviens toi que j’y suis. » Tu veux la rassurer en gardant une voix douce, lui rappeler que votre amour n’est pas qu’une source de malheur et de destruction. Que ce qui vous lie pour toujours doit être ce qui la rend plus forte, ce qui va l’aider à surmonter toutes les difficultés. Vous n’êtes pas deux forces qui s’aiment, vous êtes une force à vous deux et ça, c’est unique et puissant.
Tu te détaches finalement délicatement d’elle, juste pour pouvoir voir son visage et planter ton regard dans le sien. Vos yeux sont humides à tous les deux et ce n’est pas à cause de la cascade qui ruisselle à côté de vous. Non, c’est les émotions qui se traduisent ainsi. Et même si elle souffre, tu sais que votre amour est là, dans ses iris brillants et forts. « Je sais que tout repose finalement sur tes épaules, que tu as des décisions à prendre pour que notre amour soit possible ou non. J’attendrai autant que tu le veux que tu te décides. Je ne souffrirai pas de cette attente parce que je sais que mon destin est lié au tient et parce que de mon côté aussi, je me battrai pour nous. » Tu souris légèrement, tu veux lui montrer que vous n’êtes pas condamnés à vous battre éternellement. Un jour viendra ou se bonheur sera réel et universel. « Et je suis désolé que ton passé ainsi que le mien viennent alourdir la charge de douleur qui te pèse. Je m’occuperai personnellement d’alléger cela. » Tu ajoutes, et l’on peut traduire que sa soeur ne devrait pas passer devant toi et que Circé aura le droit à un règlement de compte digne du Dieu de la Guerre.
Tu te penches doucement vers elle, pose ton front contre le sien, calme ton coeur au rythme du sien qui redescend également. Les yeux fermés, tu te concentres sur vos présences, sur ton bonheur d’être à ses côtés, par sa peau qui brûle de nouveau la tienne. Elle est là, la clé de votre bonheur. C’est vous. Doucement, tu te penches pour venir poser tes lèvres contre les siennes et cette fois, tout devient de nouveau clair. Rien ne viendra entacher votre amour tant que vous serez ensemble et capable de vous souvenir aussi souvent que possible du bonheur que vous vous procurez. Le baiser reste tendre et amoureux, presque lent, comme si vous aviez besoin de prendre votre temps pour une fois. Comme si chaque seconde comptait. La douceur de ses lèvres te fait frissonner, son touché engendre un désir que tu connais tant. Calmement, le baiser s’intensifie, devient plus dur, plus puissant, plus ancré dans la réalité, plus… vous. Une énergie, une intensité qui vous lie naît de nouveau. Vos langues se mélangent et se caressent avec ardeur et vigueur. Vos corps bougent ensemble, tu la libères de ta force seulement pour pouvoir mouvoir ensemble, pour que vos peaux se découvrent, pour que tes doigts parcourent son corps sans vergogne. Ça devient plus bestiale. Ça monte doucement mais vos gestes sont de plus en plus précipités et follement amoureux. Vous traduisez l’essence même de votre amour, ce besoin de montrer votre puissance tout en profitant de chaque parcelles d’amour qui vous unissent. Quand tu romps le contact de vos lèvres, c’est naturellement que les mots sortent. « Je t’aime. » Tu laisses une silence planer pendant quelques secondes, prenant conscience de la protée de ses simples mots puis tu l’embrasses à nouveau dans un élan d’amour incomparable. Dans un geste rapide, Haya est contre la paroi de la grotte. Tu attrapes sa jambe que tu plies contre ta hanche pour rapprocher vos corps envieux alors que vos lèvres se dévorent. Ce n’est même pas tant sexuel, c’est l’expression d’un besoin intense de vous retrouver pour vous crier l’amour interdit qui se joue.
BY PHANTASMAGORIA
Sujet: Re: Le passé fut turbulent et nous réserve un futur brûlant [Ft Arès] Sam 26 Oct - 12:59
Haya
Admin
Messages : 415 Date d'inscription : 03/08/2024 Localisation : Laeticia Mae - Le temple d'Athéna Emploi : Bras droit d'Athéna Commentaires :
Il n’y a pas de force plus puissante que celle qui m’attire inexorablement vers toi.
Crédits : Bambi Eyes DC : Aileen & Némésis
Le passé fut turbulent et nous réserve un futur brûlant
Ma tête s'embrouillait, mes émotions se heurtaient, et je n'arrivais plus à trouver un instant de paix. Enfait, je la trouvais uniquement en la regardant, dans les yeux, lorsque son odeur saturait mon odorat, quand les bruits n'existaient qu'à travers sa voix. Il était là, devant moi, si proche et pourtant il me semblait si loin. Un fossé immense nous séparait, creusé par cette haine sourde de ne pas pouvoir vivre avec lui comme je le voudrais.
J'étouffais sous le poids de ce qui me rongeait. J'avais envie de hurler, de le frapper, de me défouler pour expulser cette rage qui m'accablait. Je l'aimais et cette simple vérité était comme un poison que je ne pouvais ni cracher ni avaler. Pourquoi fallait-il que tout soit si compliqué ? Pourquoi fallait-il que ce soir lui, alors que tout ce qui nous entourait nous empêchait d'être ensemble ?
Les solutions tournaient dans mon esprit comme des pièges. Les idées me venaient et s'effondraient aussi vite. Me battre pour lui, lui demander de tout abandonner, de fuir avec moi... Mais à quoi bon ? Nous savions tous les deux que nous finirions écrasés par la colère d'Athéna, par les responsabilités que je ne pouvais pas ignorer, par toutes les règles qui nous retenaient comme des chaînes.
Mais au fond de moi, une autre pensée s'élevait. C'était insensé, mais je ne pouvais m'empêcher de l'imaginer : un monde où je pourrais l'aimer librement, sans contraintes, sans jugements.; Je me rendais compte que cette pensée m'étouffait autant qu'elle me faisait rêver. Je me sentais écartelée entre ce que je ressentais pour lui et l'impossibilité de l'avoir. Et c'était pour cette raison, bouleversée par l'émotion, fatiguée de me contenir, de contrôler, de retenir que j'avais dépitée tout cela, sans m'en rencontre compte. Je me sentais tellement plus légère, soulagée, apaisée. Ou peut-être que je le sentais car j'étais envoutée par sa douceur, par le temps qu'il prenait à calmer mes doutes, mes maux, ma peine.
Il m'entourait de sa présence, j'y trouvais un réconfort que je n'expliquais pas. Quand ses bras m'enlaçaient, tout se brisait et se calmait à la fois. Les mots que je venais de déverser me laissaient vidée, comme si j'avais enfin relâché un poids que je portais depuis toujours. Trop longtemps. Dans son étreinte, il n'y avait plus de doutes, plus de chaos; juste une chaleur puissante et rassurante qui m'apaisait malgré la tempête qui grondait en moi.
Malgré la tempête évitante qui arriverait... Sa présence, ce constat si réel, faisait taire mes peurs et pansait mes plaies avec une douceur que je ne m'accordais jamais. Je fermais les yeux, mon visage contre son torse et pour une instant, je me permettais de croire que, tant qu'il me serrait ainsi, tout pouvait être plus simple.« J’aimerai pouvoir t’offrir le monde en te promettant que rien ne se dressera entre nous. »
Arès était déjà prêt à tout pour moi, à me protéger, à se battre... et moi, qu'étais-je prête à faire ? J'avais eu besoin qu'il comprenne ce que ça me faisait de l'aimer dans cet étau. J'avais eu besoin qu'il sache que chaque seconde passée loin de lui était un déchirement, que chaque sourire que je devais lui refuser en public était un fardeau que je n'arrivais plus à porter.
Mais était-ce seulement juste pour lui ? Lui dire tout cela sans qu'il sente cette même douleur, sans qu'il partage ce même désespoir ? C'était trop tard. Je sentais sa peine, autant que la mienne. Si je ne disais rien, ce poids aurait fini par m'écraser, par me réduire en cendres. Alors, je le regardais, tentant de trouver les mots, de donner un sens à ce tourment que je ne pouvais plus taire. « Je ne veux pas le monde... Je te veux toi. » annonçais-je, déterminée. Et c'était pour cette raison que parfois, ça en devenait presque douloureux de nous aimer. Parce qu'on ne perdra pas cette guerre, pas celle qui nous concerne.
Parce qu'on avait fait l'erreur... la magnifique erreur de se lier. De ne mettre à mal nos limites, nos lois, nos obligations... Et si il n'y avait pas de solution ? Si je n'en trouvais pas... Si c'était notre destin de souffrir pour s'aimer... Ma mère parlait d'amour comme d'une vérité absolue, une force mystérieuse plus puissante que le destin lui-même, quelque chose qui défiait la logique et qui survivait à tout. « Je n’ai pas de solution. » Lui non plus... Et voir au combien ça le peinait de ne pas en avoir, me fendait le coeur. « Pas encore. » Il s'ouvrait à moi. Sans hésitation et rien que ce constat, massait mon coeur, endormait la douleur. Cette confiance qu'il me vouait... Je la chérissais. Je ne voulais pas la gâcher, je ne voulais pas lui ôter. Je voulais qu'elle soit les fondations de notre force, complices de nos misères actuelles mais surtout témoins de la suite.
« Je veux que tu me promettes de ne plus souffrir sans moi, de ne plus subir sans que je ne te tienne la main pour te donner ma force. Tu te sens seule mais tu ne l’es pas. Parce que je serai toujours là. Peut-être pas physiquement mais écoute ton coeur et souviens toi que j’y suis. » Arès était si doux, si bienveillant... Tout les efforts qu'il faisait pour moi. C'était ça mon plus beau cadeau. Je relevais la tête vers lui, le menton contre son torse. Ma mère croyait aux âmes sœurs, à cette alchimie rare qui, malgré les tempêtes, trouvait toujours son chemin. Elle disait que quand on trouvait cet amour là, il n'y avait plus d'errance possible, plus de doutes - seulement la certitude, de ne plus jamais être seule.
« Je me sens seule que lorsque tu n'es pas là, Arès... Ca fait des années qu'elle ne me dérangeait plus, cette solitude. J'ai juste... » J'avais du mal à trouver les bons mots. J'humidifiais mes lèvres, pour espérer trouver le temps, une seconde pour retranscrire cette émotion qu'il me faisait ressentir. « J'ai juste besoin de toi... » murmurais-je, comme un aveux presque difficile. L'exécutrice de Laeticia Mae avait besoin du dieu de la guerre pour être quelqu'un, pour se sentir elle-même.
J'avais peur. Peur que ce lien qui me liait à lui, soit une malédiction autant qu'une bénédiction. Peur de ne jamais trouver la paix avec cet amour qui nous déchirait tout autant qu'il nous unissait. Et si cet amour était justement ce qu'elle voyait pour moi ? Si elle savait, avant même que je le vive, qu'il viendrait un jour bouleverser tout ce que je croyais invincible ? Ses yeux humides autant que les miens, submergés par l'émotion, par la force de nos sentiments. J'aimais voir ses failles, sa vulnérabilité. Je ne lui demandais pas d'être fort pour moi... Je voulais simplement qu'il soit lui.
« Je sais que tout repose finalement sur tes épaules, que tu as des décisions à prendre pour que notre amour soit possible ou non. J’attendrai autant que tu le veux que tu te décides. Je ne souffrirai pas de cette attente parce que je sais que mon destin est lié au tient et parce que de mon côté aussi, je me battrai pour nous. » Je secouais la tête négativement. Je ne le méritais pas. Arès était d'un amour infaillible, d'une douceur apaisante, d'une tendresse à faire basculer le coeur. Et si le rythme de mon coeur retrouvait un peu de tranquillité, ça ne tenait qu'à lui. Qu'à tout ce qu'il m'offrait quand nous étions ensemble. Il oubliait sa peine pour... la mienne. Ma main se glissa sur sa joue, je fermais les yeux à ce simple contact, apaisant, si simple.
« Et je suis désolé que ton passé ainsi que le mien viennent alourdir la charge de douleur qui te pèse. Je m’occuperai personnellement d’alléger cela. » Sa détermination était ma force. J'esquissais un sourire, attendrie par sa dévotion. Je sondais son âme et je ne voyais pas le doute qui m'habitait. Son front se posait contre le mien. La paix qui s'en suivait ne se décrivait pas. Mes épaules s'affaissèrent, retrouvant cette équilibre, ce tout qui me permettait d'être forte. Bien-sûr que j'étais fatiguée... Mais si c'était pour ça, pour ressentir ça chaque jour de mon éternité... Alors d'accord. « Ne sois pas désolé... J'ai accepté depuis longtemps, depuis la première fois où mon âme à touché la tienne, que j'affronterai l'humanité toute entière s'il le fallait pour rester à tes côtés. »
Ses lèvres se déposaient sur les miennes. Mon coeur se remplissait de ce sentiment... De ce bonheur qui nous caractérisait. Tout le reste se dissipait dans un souffle - le poids de mes doutes, le jeu de mes peurs, tout ce que j'avais toujours tenté de refouler. Son baiser était tendre, doux comme une caresse apaisante, et pourtant, une onde de chaleur traversait mon coeur, ébranlant mes dernières résistances. Chaque mouvement, chaque frôlement de nos lèvres semblait me libérer d'une barrière invisible, me ramenant à une vérité profonde, brute, que j'avais plus besoin de fuir. Son amour m'enveloppait, me consumait, avec une intensité qui me faisait perdre pied, m'ancrait en même temps à lui, au point de nous faire oublier tout ce qui nous séparait.
Je sentais la passion grandir, déborder et avec elle, une force irrépressible me poussait à m'abandonner, à lui offrir tout ce que j'avais enfermé au plus profond de moi. Sa tendresse mêlait à une désir brûlant et à ce besoin d'être proche, et ce mélange m'électrisait, me faisait vibrer. Son amour, sa dévotion, tout me submergeait et je me rendais compte, dans cette étreinte, de combien je voulais ce lien, de combien j'aimais ça. Ma main serait contre ses cheveux alors que nos langues dansaient ensemble. Le même besoin, la même nécessité, d'être plus proche, je tirais presque son épaule, tant je voulais le sentir plus proche encore. Simplement parce que ça comblait mon coeur. « Je t’aime. »
Quelque chose en moi cédait, se fissurait sous la puissance de ce qu'il venait de déposer entre nous. C'était si simple, et pourtant ça explosait dans mon esprit comme une vague que je ne parvenais pas à contenir. Je me sentais vulnérable, terriblement exposée, mais en même temps, c'était une chaleur douce, une certitude enveloppante qui chassait mes peurs. Je l'avais tant voulu, tant espéré, rêvé même si je refusais de l'admettre. Ces mots se faufilaient dans chaque recoin de mes défenses, effaçaient toutes les luttes intérieures, et je sentais une paix profonde s'installer. J'aimerais lui répondre, j'aimerais lui dire combien je l'aimais aussi, combien il était devenu essentiel, vital... mais pour l'instant, je restais figée, suspendue dans cet instant que dépassait tout ce que j'avais imaginé. Il m'aimait.
Mon corps percuta la paroi de la grotte. Il m'aime. Mon cerveau suivait à peine ce qu'il se passait. Il m'aime. Je posais ma main contre son torse alors qu'il relevait ma jambe, saisissant avec la même passion mes lèvres contre les siennes. Il m'aime.
Je sentais la chaleur d'une larme rouler doucement le long de ma joue et j'étais surprise par cette émotion incontrôlable, immense. Il y croyait. Il avait eu le courage de se lancer sans retenue, de donner voix à ce que j'avais moi-même trop souvent fui. Et voilà qu'il m'offrait tout, sa foi en nous, en cet amour que je n'osais même pas toucher du bouts des doigts. Cette larme, c'était la fragilité de mon esprit, celui qui, trop longtemps enfoui, refaisait surface avec une douceur terrible. Sa foi en nous me bouleversait d'une manière que je n'aurais jamais imaginée et, enfin, j'osais me dire que ce bonheur, ce nous, pouvait être réel. Il me permettait d'y croire, de rêver avec lui. Il m'aime.
Je réalisais que j'avais plus besoin de fuir, ni de repousser ce que je ressentais pour lui. Tout était là, juste là, au creux de son regard, contre ses lèvres, dans la chaleur de son corps, dans tout son être. Et pour la première fois, je me permettais d'y croire. Je rompais notre baiser, je caressais sa joue, avec douceur, délicatesse. « Quand j'étais petite, ma mère m'a souvent parlé de ce lien qui unit deux âmes d'une façon si forte, si profonde, qu'aucune distance, aucune épreuve ne pouvait les séparer. Elle me racontait ces histoires d'âmes soeurs avec une telle intensité que je pouvais presque les sentir, ces liens invisibles qui défiaient le temps, la douleur et même la mort. Elle disait que l'amour véritable avait des racines bien plus anciennes que nos vies, qu'il trouvait son origine quelque part, bien avant que nous respirions notre premier souffle, comme un serment gravé dans nos âmes. » Je posais mon front contre le sien, prenant une grande inspiration. Il m'aime.
« A l'époque, cela ressemblait à un conte de fées, quelque chose d'aussi fragile qu'impossible. Mais maintenant... » Je relevais le regard vers lui, me plongeant dans le bleu de ses yeux. Je voulais m'y perdre, chaque seconde qu'il me restait de cette éternité. « Avec toi, je comprends. Tout a pris sens. Toutes ces fois où j'ai voulu m'éloigner... C'était comme si je me battais contre une évidence inscrite au plus profond de moi. » Et c'était dur, comme évidence, dur de me rendre compte que.. j'avais pris des mois à m'en rendre compte. « Je me rends compte aujourd'hui que chaque mot, chaque regard, chaque souffle que nous avons partagés étaient des fils qui me ramenaient toujours vers toi, quoi que je fasse. Même dans le silence, même dans l'absence, tu es là. » Toujours là. Je ne me rendais pas compte que... ce n'était pas le fait de penser à lui qui me tuait le coeur, c'était le fait de ne pas être avec lui.
« Comme si nos âmes avaient attendu tout ce temps pour se retrouver... » Et c'était une raison, une magnifique raison pour tout supporter, pour tout encaisser. Je m'en fichais de ce que je subirais pour simplement vivre ce que j'avais à vivre avec lui. Ma main se posait sur son coeur et je serrais ma main autour de lui. « Et je sais, Arès... Je le sais dans chaque battement de mon coeur. Je sais que c'est toi. Je sais que tu es celui qui est destiné à marcher à mes côtés, peu importe le chemin. Nous sommes liés au-delà de ce monde, au-delà de cette vie. Et ce lien, je veux y croire, je veux le porter car il est notre vérité, notre force et notre éternité. »
Je reprenais mon souffle et je posais ma main sur ses lèvres alors que... Je me rendais compte que simplement, je pleurais. Pas une larme, non... Plusieurs dévalaient mon visage parce que j'étais émue. Bouleversée. L'amour était un grand feu, ça scintillait, ça crépitait avec une force étouffante, ça piquait les yeux. Etonnée par mes larmes, je n'avais pas pleuré depuis... Mes 5 ou 6 ans. Le jour où j'étais venue ici. « Je veux t'aimer Arès... Je veux t'aimer à en crever, je veux vivre chaque instant de mon éternité à tes côtés. Je veux t'aimer sans avoir peur, sans douter. Je veux t'entendre me parler de ce que tu as vécu, avant que je sois là. Je veux que mon coeur se renverse à chaque fois que tu me regardes de cette manière là... Je veux que mon âme percute la tienne. Je veux que ta peine soit mienne. Je veux mourir encore et encore contre tes lèvres. Je veux te désirer, te passionner... Je veux que mon coeur déborde de ce tout, de ce que tu es. » De ce bonheur.
Egoïstement, peut-être, mais je le voulais. Si fort que je me rendais compte de ça : J'étais prête à tout pour lui. Ma main glissait contre sa bouche et je la laissais contre son torse. Tremblante d'un amour que je voulais vivre pleinement, sans avoir peur. Il méritait que je l'aime de toute mon âme, sans doute, sans peur. Je baissais les yeux, vers mes pieds. Je tentais de maîtriser tout ce qui débordait dans mon esprit. Mais... Je ne pouvais simplement pas le faire. Rien ne pouvait lutter contre ce que je ressentais pour lui. Je relevais la tête vers lui, j'attrapais son cou, sur la pointe des pieds. « Je t'aime, Arès. »
BY PHANTASMAGORIA
Sujet: Re: Le passé fut turbulent et nous réserve un futur brûlant [Ft Arès] Mer 30 Oct - 11:09
Arès
Messages : 339 Date d'inscription : 09/08/2024 Localisation : noxis. Emploi : passe sa vie à vivre sans avoir besoin de survivre. Commentaires :
il y a un monde dans lequel c'est toi qui me permet de vivre.
T’as ouvert ton coeur, t’as enfin exprimer ce qu’il s’y passe depuis des semaines, tu peux enfin de sentir léger de cet amour qui a clairement prit le pas sur tout ton être. Lui dire ses mots, c’était inenvisageable il y a quelques jours et maintenant tu te rends compte à quel point vous en aviez besoin. L’émotion qui nait dans cette grande est si grande que tu t’accroches avec fermeté à la vampire pour être certain que ce que tu vis est la réalité. Aimer Haya c’est ta réalisé. C’est ce pour quoi tu veux vivre désormais.
Pour ton plus grand bonheur, Haya s’ouvre à son tour, et ça te pousse à aller plus loin dans ta déclaration. « Ne sois pas désolé... J'ai accepté depuis longtemps, depuis la première fois où mon âme à touché la tienne, que j'affronterai l'humanité toute entière s'il le fallait pour rester à tes côtés. » Ses mots te touchent, te rappellent que ton amour est réciproque, te donne la force et le courage d’être toi-même, d’être celui qui l’aime, d’être sa moitié. Alors sans attendre, tes lèvres se glissent sur les siennes dans un baiser amour et passionné, dans un échange qui scelle à jamais tes mots sur sa peau. Tu l’aimes et tu veux qu’elle ressente la moindre passion qui t’anime. Alors c’est naturellement que les mots si forts et précieux sortent de ta bouche avant que tu ne reprennes ses lèvres entre les tiennes. Cette fois il y a plus de fougue, de passion, c’est un torrent de sentiments qui s’abat sur vous, encore plus fort et bruyant que la cascade à côté de vous. C’est une énergie folle, mélangée à cet amour incontrôlable. Tu la pousses contre la paroi de la grotte, approche vos corps pour que vous soyez lier même physiquement.
Elle pose sa main contre ton torse et la sensation de sa peau contre la tienne t’arrache un frisson irrésistible. Tout de suite ton cerveau s’imagine encore plus, désire tout son être. Soudain, tu sens une chaleur humide entre vos deux visages alors que vos lèvres continuent de danser ensemble. Tu comprends qu’il s’agit d’une larme de sa part. Tu comprends à quel point tes mots ont eu un impact sur elle. C’est puissant et si.. tu n’avais jamais pleuré de ta vie tu aurais peut-être été dans le même état qu’elle à ce moment là. Doucement, Haya rompt le baiser, sa main poser sur sa joue qui te caresse. Tu lèves les yeux vers les siens, lis dans ses yeux cet amour immense. Tu glisses ta main dans ton cou, caresse sa peau également. Un moment suspendu que tu souhaiterais éternel. « Quand j'étais petite, ma mère m'a souvent parlé de ce lien qui unit deux âmes d'une façon si forte, si profonde, qu'aucune distance, aucune épreuve ne pouvait les séparer. Elle me racontait ces histoires d'âmes soeurs avec une telle intensité que je pouvais presque les sentir, ces liens invisibles qui défiaient le temps, la douleur et même la mort. Elle disait que l'amour véritable avait des racines bien plus anciennes que nos vies, qu'il trouvait son origine quelque part, bien avant que nous respirions notre premier souffle, comme un serment gravé dans nos âmes. » Tu bois ses mots, tu les analyses, les digèrent et les relient à ce que vous vivez. Tu n’aurais peut-être pas eu les mots pour parler de ce lien qui vous lie, de cette histoire qui est bien plus grande que toutes les lois du monde. Il s’agit ici d’âme soeur et tu le sais parce que jamais ton coeur n’a été si pur et doux avant d’être auprès d’elle. Depuis des années, tu la chéris, tu la portes haut et fort dans ton âme mais la puissance de votre amour né depuis déjà longtemps n’est pas comparable à tous les amours que tu as déjà vécu. C’est elle. Ton élue.
Haya pose son front contre le tient, vos souffles se mélangent dans un silence reposant, amoureux. Tu ne réponds pas à Haya, tu as déjà trop parlé à ton gout, tu as besoin de l’entendre elle ou simplement besoin d’être avec elle, sans forcément continuer à parler. « A l'époque, cela ressemblait à un conte de fées, quelque chose d'aussi fragile qu'impossible. Mais maintenant... » Tu souris, tu n’as jamais cru à ses conneries avant de le vivre avec elle, il faut l’avouer. Qui croit réellement en l’amour avec tous les exemples atroces qui rongent ce monde ? « Avec toi, je comprends. Tout a pris sens. Toutes ces fois où j'ai voulu m'éloigner... C'était comme si je me battais contre une évidence inscrite au plus profond de moi. » Sans t’en rendre compte, tu hoches la tête pour confirmer ses dires. Pour toi aussi, c’est évidement maintenant que votre amour éclate enfin dans votre réalité. Vous ne pouvez plus vous battre. Ses mots sont tellement réconfortant à entendre, tellement beaux, c’est presque une épreuve de croire en eux alors que tu sais combien elle est sincère. Tu mords ta lèvre, essayant de ne pas craquer à nouveau. « Je me rends compte aujourd'hui que chaque mot, chaque regard, chaque souffle que nous avons partagés étaient des fils qui me ramenaient toujours vers toi, quoi que je fasse. Même dans le silence, même dans l'absence, tu es là. » Tu souris si fort que tu ne sais s’il t’es déjà arrivé de sourire autant. « On ne brise pas l’évidence. Quoi qu’on décidé, quoi qu’il se passe, toi et moi, c’est pour toujours. » Tu ajoutes pour confirmer tout ce qu’elle affirme.
Elle continue de chambouler ton âme en se déclarant encore, en mettant des mots sur votre amour infaillible. « Comme si nos âmes avaient attendu tout ce temps pour se retrouver... » Elle pose sa main sur son coeur et le serre alors tu déposes tes doigts sur les siennes pour montrer votre lien indestructible. « Et je sais, Arès... Je le sais dans chaque battement de mon coeur. Je sais que c'est toi. Je sais que tu es celui qui est destiné à marcher à mes côtés, peu importe le chemin. Nous sommes liés au-delà de ce monde, au-delà de cette vie. Et ce lien, je veux y croire, je veux le porter car il est notre vérité, notre force et notre éternité. » Tu sers la mâchoire, submerger par une émotion si inconnue mais si bonne dans ton être. Tu fermes les yeux quelques secondes pour réaliser la portée de cette déclaration. C’est au delà de tous tes espoirs.
Quand tu ouvres de nouveau tes yeux tu les poses directement sur le visage larmoyant d’Haya. Elle pleure mais tu sais qu’il s’agit ici que du bonheur infini de l’expression de vos sentiments respectifs. Tu souris, ému tout autant elle, le corps légèrement tremblant. Ton autre main vient se glisser sur son visage et tu essuie les larmes qui y roulent, souriant, rassurant. Elle n’a pas honte de s’afficher ainsi devant toi et elle a bien raison. Cette légèrement, cette sincérité, cette confiance entre vous… elle est plus forte que toutes les armées de ce monde. Elle pose sa main contre tes lèvres, tu ne bouges plus alors qu’elle parle de nouveau. Seuls tes yeux lui crient ta passion. « Je veux t'aimer Arès... Je veux t'aimer à en crever, je veux vivre chaque instant de mon éternité à tes côtés. Je veux t'aimer sans avoir peur, sans douter. Je veux t'entendre me parler de ce que tu as vécu, avant que je sois là. Je veux que mon coeur se renverse à chaque fois que tu me regardes de cette manière là... Je veux que mon âme percute la tienne. Je veux que ta peine soit mienne. Je veux mourir encore et encore contre tes lèvres. Je veux te désirer, te passionner... Je veux que mon coeur déborde de ce tout, de ce que tu es. » Toi aussi, tes yeux se remplissent même si les larmes ne coulent pas, tu sens bien que l’émotion a envahi ton regard maintenant humide. « Je le veux aussi. » Tu dis simplement et rapidement parce que tu sens que ta voix est fragile, qu’elle transperce d’une surcharge d’émotion irrégulière que tu peines à contrôler vraiment. Et même si tu n’as pas peur de lui montrer ton amour, là, tu ne trouves pas le moyen de garder un minimum de fierté. Tu pourrais craquer à tout moment, déborder de larmes qui ont tant besoin de sortir. Mais tu restes digne bien que les signaux soit là et visibles.
Sa main glisse sur ton torse, le moment est lourd en sentiments mais si agréable à vivre. Tellement attendu… il vous fallait exprimer vos coeurs, c’était vital pour la suite de votre histoire naissante et puissante. Elle baisse les yeux quelques secondes avant de les remonter vers toi, dans un regard fou d’amour que tu connais car tu as le même. Sa main glisse dans ton cou et vos visages se rapprochent. « Je t'aime, Arès. »
Tu le sens bien, le monde qui s’effondre en dessous de toi seulement parce que ton univers à toi se trouve juste devant tes yeux et se nomme Haya. L’entendre prononcer ces mots si simples et pourtant si cruciaux.. c’est une bénédiction que tu n’avais même pas espérer. En les prononçant, tu n’imaginais pas qu’elle te rendrait ce bonheur. Tu la regardes, ému, border de ses petites larmes qui ne veulent pas couler mais qui le font finalement, parce que l’émotion d’un amour sincère ne peut pas être contenu. Tu ne pleures que par amour, que pour exprimer physiquement l’exactitude de tes émotions. C’est fort, presque douloureux mais l’impact est tellement bon que tu pourrais t’habituer à pleurer plus souvent. Elle t’aime et tu le sais, parce qu’elle est le reflet de ton propre amour pour elle.
Tu viens cacher ton visage dans ton cou et embrasse sa peau que tu désires tant. Tu ne sais pas comment répondre à une telle vague d’émotion, tu ne sais pas comment la regarder sans lui dire sans cesse que tu l’aimes. Les mots sont sortis maintenant alors comment pourrais-tu arrêter de lui dire ? C’est plus fort que toi, t’as envie de le dire encore et encore. Et ça te fait sourire alors que tu parsèmes son cou de tes lèvres, remontant doucement sur sa mâchoire, jusqu’à te retrouver devant ses lèvres. « Dis le moi encore. » Tu demandes, presque dans une supplication. L’effet de son amour sur les battements de ton coeur est tellement doux et réconfortant que tu vas devenir accro au son de sa voix qui exprime son amour. Tu poses ton regard dans le sien, à quelques centimètres de son visage, chuchotant contre ses lèvres. « Je veux que tu sois mienne… je veux être avec toi, je veux qu’il n’y est que toi et que tu n’es que moi, Haya. » Tu veux surtout assurer le fait que vous deux… vous êtes un couple et que ça ne changera plus jamais. Tu voudrais que ça soit officiel, que le monde sache que tu l’aimes mais surtout, qu’elle t’aime en retour. Tu ne penses pas aux problèmes qui viendront avec votre amour, tu penses seulement au bonheur qui va rugir partout lorsque le monde saura que vos coeurs sont liés.
Tu déposes Haya sur le sol mais prend sa main dans la tienne pour l’emmener avec toi. « Viens. » Tu dis simplement en te retournant pour aller là ou ses affaires sont posées. Tu trouves une grande couverture que tu glisses autour de tes épaules avant de tirer Haya vers toi. Tu viens t’asseoir contre une roche posée dans la grotte et tu prends Haya entre tes jambes, de sorte à ce que son dos se retrouve contre ton torse. Tu veux sa proximité, tu veux la sentir proche de toi et surtout, tu veux profiter de chaque instant à ses côtés. Tu glisses tes mains sur son ventre pour la serrer le plus possible contre toi tandis qu’elle dépose sa tête sur ton épaule, naturellement. La cascade qui tombe devant vous vous offre un spectacle unique, un cadre reposant, satisfaisant, romantique pour cet instant hors du temps qui marque le début d’une intense relation, d’un amour loyal et pur. Tes mains se baladent sur son corps, sur toutes les parties de sa peau dénudées, sur toute cette âme qui est tienne maintenant. « Raconte moi tes dernières semaines, parle moi de tout… même ce qui est insignifiant à tes yeux, je veux tout connaître de toi et tes heures loin de moi. Laisse moi être ton refuge. » Tu chuchotes en venant déposer un baiser sur sa joue avant de te replacer correctement derrière elle pour la câliner en même temps que vous échangez.
Si tu t’écoutais, vous seriez nues sur ce sol en train de savourer l’étendu de votre amour mais une part de toi, ta raison, a jugé nécessaire de passer un moment à deux qui évoque parfaitement l’entièreté de votre lien unique. Tu sais que ses dernières semaines pour Haya ont été difficile. Ses liens avec Athéna ont pris un coup, Circé est venue à elle pour lui rappeler les dangerosité de ton être, la nouvelle rencontre avec sa soeur… elle a tellement vécu en dehors de votre amour, tu te demandes comment elle peut tenir le coup. Elle est si forte, si droite, si incroyable. La fierté que tu ressens en l’ayant entre tes bras est indescriptible. « En ce qui concerne Circé, je vais m’occuper de son cas prochainement et je ferais en sorte qu’elle ne puisse plus t’importuner. Je peux te parler de notre histoire si ça peut t’éclairer un peu sur ce qu’elle t’a dit. Je veux être honnête avec toi alors demande moi n’importe quoi si tu en ressens le besoin. » Pour le coup, ton ex vient la faire chier, il est normal et juste que tu puisses la laisser s’exprimer à son aise sur ce sujet. Et puis au moins, cette affaire sera close et tu espères ne jamais avoir à l’ouvrir à nouveau. Pas en présence d’Haya. Tu ne ressens plus d’amour pour Circé mais la voir te détester reste douloureux. Votre histoire était grande, malgré tout.
Tu plonges doucement ton visage dans son cou pour embrasser sa peau qui te manquait déjà. Il semblerait que votre proximité réveille tout de même à nouveau un désir brûlant qui te hante depuis des semaines voir des mois. Tes mains la caressent et descendent même sur ses jambes, entre ses cuises, sur son ventre, sa poitrine, toujours en s’attardant sur les parties les plus sensibles de son être. Ta respiration s’accélère quand tu comprends qu’elle ressent la même chose. Tu souris contre sa peau. « Tu m’as tellement manqué… » tu murmures contre sa peau, de manière incontrôlable, comme si ton coeur parfait avant ton esprit. Mais ce n’est que la vérité qui sort et ça fait du bien.
BY PHANTASMAGORIA
Sujet: Re: Le passé fut turbulent et nous réserve un futur brûlant [Ft Arès] Mer 30 Oct - 18:43
Haya
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Messages : 415 Date d'inscription : 03/08/2024 Localisation : Laeticia Mae - Le temple d'Athéna Emploi : Bras droit d'Athéna Commentaires :
Il n’y a pas de force plus puissante que celle qui m’attire inexorablement vers toi.
Crédits : Bambi Eyes DC : Aileen & Némésis
Le passé fut turbulent et nous réserve un futur brûlant
« On ne brise pas l’évidence. Quoi qu’on décidé, quoi qu’il se passe, toi et moi, c’est pour toujours. » Si l’éternité je la craignais pendant un temps, avec une promesse que celle-ci, elle me semblait tellement plus… facile. C’était difficile de l’expliquer. Ma mère biologique, elle, me l’avait parfaitement dit, les âmes sœurs ne se perdaient jamais.
Peut-être qu’au final, le seul souvenir d’elle c’était tout simplement que je vive cet amour. Pleinement. Je me réconfortais un peu avec cette pensée. Je l’espérais sincèrement. Et même si, j’arrivais à me transmettre que les mots de ma mère sur ce qui me liait à Arès, même si, bien évidemment que je le pensais.
J’espérai un jour, être capable d’exprimer de ma propre voix, mes pensées le concernant. Que mes sentiments ne soient pas que l’exposer d’un fait : nous étions fait l’un pour l’autre mais l’expression de mon âme : Mon cœur ne battait que pour lui. Un jour, j’arriverai peut-être à expliquer l’effet que ça me faisait, le bien que ça m’apportait. Parce que je peinais encore moi-même à le saisir, à le comprendre. J’étais sûre que d’une chose : Je l’aimais. De tout mon être. Et ça devrait être suffisant. Pour lui, pour moi, pour les autres. Mais ça ne l’était pas.
La frustration devenait insoutenable. Celle que je devais les laisser parler comme s’il pouvait nous comprendre. Alors qu’ils ne savaient pas. Ils ne le connaissaient pas comme moi. Et si il se voyait à travers mes yeux, il s’aimerait bien plus. Je ne reconnaîtrais pas les traits de ses regrets, ni ceux des doutes et de l’inquiétude. Une part de moi voulait la rassurer : Je suis forte Arès. Plus forte que jamais. Mais une autre part, savait, que ma force s’effritait à mesure que je le tenais loin de moi.
La vérité c’était que… mon cœur s’emballait à son simple sourire. Mon bonheur résidait dans le sien. Je n’avais aucun doute là-dessus. Mes yeux s’arrêtaient sur la lèvre qu’il mordait et je posais mon pouce contre celle-ci, pour l’obliger à la relâcher, un petit sourire amusé. La pièce se chargeait d’une émotion étouffante. Et j’étais simplement bouleversée en voyant celle qui traversait Arès. C’est le bon… Les paroles de mon cœur et de mon instinct. J’eus l’impression même que cette évidence aurait dû me frapper plus tôt que ça. « Je le veux aussi. » Et je voyais au combien c’était difficile pour lui de contenir ce qu’il ressentait. Et j’étais d’autant plus émue de voir cela. De voir ses failles, sa vulnérabilité que je chérissais presque.
Je l’aimais et je n’avais besoin de personne pour le savoir, personne d’autre que lui. Elles roulèrent sur sa joue, puis finissaient une partie de leur chemin sur ma main. Il pleurait. sincèrement, amoureusement... Mais il pleurait. L’émotion submergeant de voir l’homme que j’aimais, montrer une partie de sa faiblesse avec autant de facilité.
Je restais là, blottie contre lui et c’était comme si tout ce que j’avais traversé ces derniers mois se fondait dans une douce chaleur. Sa voix, vibrante d’émotions que même lui semblait mal contenir, caressait l’air. Sa main glissait dans mes cheveux et je n’avais jamais ressenti autant de calme. Son amour emplissait chaque silence, chaque souffle et soudain, je réalisais que je ne pourrais plus jamais être loin de lui.
Arès, le dieu impassible, se brisait pour moi, pour cet amour et c’était si toute la puissance de cet amour que je ressens explosait enfin à la surface. Mon cœur se serrait douloureusement et intensément, je me sentais à la fois coupable et émerveillée, comme si ces larmes étaient les plus beaux des serments, l’aveu ultime que je n’aurais jamais osé espérer. Voir cet homme se dévoiler ainsi… Je ne pensais pas que je pourrais l’aimer davantage que dans cet instant-là.
Je souriais, émue, à mon tour d’être rassurante, attendrie par sa sincérité. « Arès…» murmurais-je, sans trop savoir ce que je voulais dire. Ma voix était douce, posée, tendre... C’était comme une prière, une promesse, un cri muet qui pourrait durer éternellement. Le monde s’effondrait, oui, mais dans ce chaos, tout semblait si… parfait. Mon regard ancré dans le sien, je ressentais cet amour indestructible qu’il laissait brûler dans ses yeux. Je ne savais pas comment, mais je savais que cet amour me soutiendrait à chaque pas.
Sa tête enfouie dans mon cou, je frissonnais à chaque baiser. Répandant dans tout mon être, une chaleur dévorante. Un petit soupir de satisfaction, de bien-être, de tranquillité s’échappa d’entre mes lèvres. Il remontait jusqu’à ma mâchoire et je devais l’avouer, j’étais simplement emportée par l’émotion. Par ce moment. Par la paix que je ressentais. « Dis le moi encore. » J’esquissais un sourire, en soufflant du nez, amusée. Une vague d’émotion m’envahissait encore et encore. Sa supplication, murmurée, me touchait au cœur.
Mon visage rougit par la gêne et à la fois, je voulais le rassurer. Lui donner ce qu’il demandait avec autant de douceur. « Je t’aime, Arès… » murmurais-je, le regard amoureux. C’était dit avec tant de sincérité que je me sentais à la fois vulnérable et plus forte que jamais. Comme un ancrage, comme si le dire encore et encore pourrait lui prouver à quel point il était la seule chose que je désirais, et la seule chose que je choisirai toujours. Et maintenant, qu’il était si proche de moi, l’envie de l’embrasser encore et encore, de me perdre dans ses bras, d’oublier ce qu’il se passait dehors là-bas… Le chuchotement de sa voix suave… Ahh... Argh. « Je veux que tu sois mienne… je veux être avec toi, je veux qu’il n’y est que toi et que tu n’es que moi, Haya. »
Le souffle coupé, je fermais les yeux pour encaisser et entendre ses mots. Le dieu Arès demandait clairement l’exclusivité. Alors qu’il l’avait eu depuis le départ. Qu’il n’y avait jamais eu débat à ce sujet. Je pris une grande inspiration pour contrôler le flux de mes pensées à ce moment, précis. Une solution… Là encore, bloquée par la même problématique, par la même situation, le besoin d’une solution. Celle qui rendrait cette relation incontestable… Qui rendrait possible le fait que je sois à ses côtés, sans pour autant trahir Athéna. Le mariage. Le MARIAGE. LE MARIAGE. Je croyais presque m’étouffer avec la solution immédiate de mon cerveau.
« Viens. » Je me raclais la gorge alors que je reconnectais soudainement avec la réalité. La main d’Ares me réchauffant soudainement, je posais les yeux dessus et je ne pouvais m’empêcher de sourire, bêtement. Niaisement. Il m’entourait de cette couverture, me glissant entre ses jambes, assis contre une roche, face à la cascade. J’aimais déjà cet endroit, désormais, c’était plus que ça. Je m’y sentais soudainement paisible. Complètement apaisée… en paix. Moi-même. Et ce n’était pas liée à cette grotte, c’était lié à lui. A l’effet qu’il faisait sur mon être tout entier. Ses mains contre mon ventre et je grimaçais légèrement en levant les yeux au plafond… Ma réactivité à lui était presque agaçante.
Le mariage… J’avais réellement pensé au mariage ? Bordel Haya… Qu’est-ce qui tournait par rond chez toi ? Tu t’imaginais le dieu de la guerre se mariait avec toi. EVIDEMMENT QUE NON. Déjà… Rien d’officialiser devant la population cette relation sera compliquée alors… Le mariage. Il fallait trouver autre chose. « Raconte moi tes dernières semaines, parle moi de tout… même ce qui est insignifiant à tes yeux, je veux tout connaître de toi et tes heures loin de moi. Laisse-moi être ton refuge. »
Je gloussais malgré moi, resserrant les épaules autour de ma tête quand il embrassa ma joue, en souriant. Simplement vivant ce moment avec une tranquillité, une proximité que j'appréciais qu'avec lui. J'essayais d'évacuer cette solution de mon esprit, tout en répondant à Arès alors que je contrôlais autant que je le pouvais les pulsions de mes pensées et de mon corps. « J'ai revu ma soeur. » Et je ne souhaitais pas approfondir les choses. Je peinais encore à l'accepter.
« Je me suis entrainée comme une acharnée... » Et je préférai ne pas préciser que je n'avais rien arrêté, que je continuais à me faire du mal, en espérant contrôler ce que je ressentais quand il était là. Quand je pensais à lui. En pensant que c'était ce qui me rendait faible parce que c'était ce qu'avait dit Athéna... Je l'avais cru. Mais... ses minutes, ses heures avec lui, ne confirmait que la déesse de la sagesse se trompait complètement. Ca ne rendait pas faible. Ca me permettait de subir sans vaciller.
« J'ai testé une nouvelle arme, qui venait de chez toi, d'ailleurs. Envoyée par Némo, en cadeau. » Et j'avais assurée avec cette lance à double lame. Et les autres avaient confirmés que j'étais capable de tout faire. « J'ai adoré. Elle est douée. Elle cerne facilement les besoins des gens. L'arme était équilibrée parfaitement à moi... » Et soudainement, une lumière s'illumina dans mon esprit. Je tournais rapidement la tête vers lui. « Sur le mot... Il y avait de noté : L'équilibre d'une force, à la hauteur de votre nouvelle condition, un cadeau commun. »
Parce que pour la créer, du premier coup... C'était tellement rare que... Même le plus grand forgeron de Noxis avait pris des années avant de réussir à faire des katanas parfaitement équilibrés pour moi. « C'est toi qui l'a aidé ? » demandais je, intriguée. Je réfléchissais à la fois, aux autres choses que j'aimerais lui partager. « J'ai passé beaucoup de temps à parfaire ma technique. Heureusement que j''étais avec Damyan, au départ... C'était une vraie catastrophe... » J'aurais tué n'importe qui d'autres d'ailleurs. L'arme était faite pour moi, légère et fluide mais elle était plus longue qu'à mes habitudes. Maintenant, j'avais pris l'habitude.
« Athéna... ne communique plus beaucoup avec moi. » Je m'y attendais. Mais c'était blessant. « Je ne sais pas si un jour, elle me pardonnera. Dans tout les cas... Je m'attendais pas à ce qu'elle comprenne tout ça... » De t'aimer ? Depuis quand je devrais m'excuser de ça... Bon sang. Ma tête légèrement penchée en avant, je soupirais... Et même ce qui était insignifiant... « Un homme m'a défié. Il venait de Shangri-la. Il a été envoyé à Artémis dans une boîte. Mais... Je me suis bien amusée quand même. Il était sacrément balaise. » Clairement pas assez pour m'inquiéter mais quand même impressionnant pour un non-dieu. « Tu en aurais fait qu'une bouchée... » souriais-je, en imaginant le combat du littéralement 5 sec. Je m'appuyais sur ses cuisses pour me redresser et me rapprocher de son bassin.
Et puis... Venez le sujet qui fâchait. Circé. « Circé est venue me voir... Enfin... Disons qu'elle venue me pointer du doigt. On a eu une petite conversation elle et moi... » et rien que par l'intonation de ma voix, on sentait que ça ne m'avait pas amuser. Et que... ça m'avait assez agacée pour ne pas aimer l'idée qu'il puisse être proche d'elle. « En ce qui concerne Circé, je vais m’occuper de son cas prochainement et je ferais en sorte qu’elle ne puisse plus t’importuner. Je peux te parler de notre histoire si ça peut t’éclairer un peu sur ce qu’elle t’a dit. Je veux être honnête avec toi alors demande moi n’importe quoi si tu en ressens le besoin. » Presque sûre qu'après avoir cru ne plus avoir de nez, Circé ne reviendra pas me chercher pour parler du dieu de la guerre mais j'appréciais sa franchise à ce sujet.
« Je crois qu'elle est juste... désespérée. Ne sois pas trop dur avec elle... Malgré tout ce qu'elle pourra te dire... Je crois qu'elle tient encore beaucoup à toi ! » J'en croyais pas mes oreilles non plus d'avoir dit cela. Mais, au final, peut-être qu'elle m'avait vraiment touché. Circé ne voyait pas Arès comme un homme. Elle le voyait comme un dieu. « Ne sois pas obligé de m'en parler... Je veux que ça vienne de toi, quand tu seras prêt à le faire... D'accord ? » Je respectais aussi le fait qu'il ne souhaitait pas forcement en parler. Peut-être pas maintenant. Je lui faisais confiance. Ca ne calmait pas du tout cette chaleur envahissante à l'idée qu'il... Je devrais même pas y penser. « Je n'accepterai pas qu'elle soit proche de toi. Elle a eu déjà beaucoup de chances de sortir vivante de mon île. » avouais-je, dans un murmure en serrant les dents. Enfin mon île... Celle de ma déesse. Mais peu importait, puisque je la connaissais aussi bien qu'elle, de toute manière. Inutile de s'éterniser sur le sujet de cette femme... Il voulait le régler. Je lui faisais confiance. Autant que je le pouvais. Ignorant cette voix dans ma tête qui me disait... Qu'il l'aimait encore.
« Aucun rapport mais j'ai une peur affreuse de regoûter des aliments que j'aimais quand j'étais humaine... Imagine si le goût des framboises, à le goût de carton... Je m'en remettrais pas. » annonçais-je, plus légère. Je ne voulais pas penser à Circé. Ca m'avait assez rongé comme ça. Je me rappelais du goût, sucré, un peu acide, la première fois que je l'avais goûté... De mon sourire cette fois-là et.. De ma décision d'enfant, tout ce que j'aimais, je le garderai au plus proche de moi. Le lendemain, j'avais fait du jardinage et j'avais planté des framboisiers en dessous de ma fenêtre. Je ne comptais pas toute les fois où je m'étais piquée. Ses mains se baladaient sur mon corps et des frissons parcourant mon corps. Il me brûlait, à chaque passage et je ne cachais pas le plaisir que ça me procurait de profiter de ce moment.
Je posais ma tête contre son épaule, les yeux vers le plafond, me mordant la lèvre, un petit soupir de plaisir. Envoutée par sa douceur, je m'agitais un peu sous ses mains. Bêtement, sans me rendre compte que mes fesses étaient contre son bassin et que c'était provoquant. Ca me chatouillait, tellement que je tapais ses mains parce que je n'arrivais simplement plus à réflechir correctement. Je me sentais si bien... Je voulais être comme ça à jamais... « Tu m’as tellement manqué… » Oh toi aussi, Arès. Tout ton corps me manquait, ton être aussi... Je voulais être là, tout les jours. Je n'avais pas de solutions, pas maintenant. Pas toujours. Et c'était tellement frustrant...
Enfait si... Une solution. Une seule. Pour avoir ses mains curieuses sur moi, tout les jours, à chacun de mes réveils, à chacun de mes couchers... J'en rêvais. Je le voulais. Plus que tout. « J'aimerai ne plus avoir à... partir ? Que tu ne manque plus jamais de moi... Que je ne sois jamais très loin de toi... » Et c'était pour ça... Que dans une impulsion qui se rapprochait presque de la folie... Je me tournais d'un coup, bloquant ses mains sous mes genoux, presque haletante. Je posais mes lèvres contre les siennes, fugaces, intenses, chaleureuses. La seule solution... Elle percutait mon coeur avec violence mais... Si c'était la seule solution... Si c'était le seul moyen de partager ces moments sans avoir l'impression de les voler ?
« Marie toi avec moi... Devant les peuples et les dieux, notre relation deviendra incontestable... » murmurais-je, contre ses lèvres. C'était presque plus une pensée personnelle que... réellement une demande. Et je me rendis compte que je l'avais faite à haute voix, à cet instant précis. Je paniquais presque, en me relevant, prête à m'excuser. « Je ne.. » Panique. Panique. Qu'est-ce que je venais de dire à Arès ? Qu'est-ce qui m'avait pris ?
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Sujet: Re: Le passé fut turbulent et nous réserve un futur brûlant [Ft Arès] Mer 30 Oct - 22:04
Arès
Messages : 339 Date d'inscription : 09/08/2024 Localisation : noxis. Emploi : passe sa vie à vivre sans avoir besoin de survivre. Commentaires :
il y a un monde dans lequel c'est toi qui me permet de vivre.
C’était encore entre rêve et réalité, c’est pour cela que tu passes ton temps à serrer le corps d’Haya, pour être certain que ce que tu es en train de vivre est réel. Elle t’aime et elle l’a dit haut et fort. Pas seulement les trois mots si attendus, c’était une déclaration sincère et intense. Elle a exprimé tout ce que ton coeur ressent également parce que vos âmes sont miroir et liées pour toujours. L’extase et le bonheur qui se lient en toi sont indescriptibles, tellement que tu demandes à ce qu’elle se répète, juste pour être certain que tu n’as pas imaginé cette réponse magnifique. Ça l’amuse, ça la gène mais ça ne l’empêche pas de le refaire, pour toi. « Je t’aime, Arès… » Un nouveau frisson de parcourt. Tout est vrai. Votre amour, votre sincérité, la puissance de vos sentiments. Tu te sens invincible. Pas que tu ne l’es pas d’habitude mais ça te donne une nouvelle force que tu ne soupçonnais pas. Alors tu demandes l’exclusivité. Tu veux qu’elle soit à toi et tu veux être à elle.
C’est dans un sentiment de légèrement et d’amour profond que tu décides de t’installer au sol avec Haya entre bras, sous la chaleur rassurante de vos corps et de la couverture. C’est tellement.. normal ? Juste passer un moment proche dans une ambiance presque romantique. Certain que cette grotte va devenir l’un de tes endroits préférés désormais. Quoi que les bains de l’obélisque ont gagné beaucoup de points ces derniers temps… Vous êtes en paix l’un contre l’autre et vous profitez de chaque seconde ensemble. Tu abordes le sujet des dernières semaines d’Haya. Tu as beaucoup souffert d’être loin d’elle alors tu te dis que si elle te racontait, ça vous rapprocherait d’avantage. Tu sais qu’elle a vécu des moments difficiles et ça te tue de savoir que tu n’as pas pu être à ses côtés pour la soutenir et la rassurer. Hors de question que ça arrive encore.
Son corps est contre le tien, peu vêtu, comme toi et ça réveille ton désir si profond. C’est incontrôlable, ton être tout entier s’enflamme toujours en sa présence et surtout lorsque vous êtes aussi proches. C’est pour cela, que même sans t’en rendre compte, tes mains se déplacent partout sur son corps, avec délicatesse, pour caresser chaque parcelles de son incroyable corps dont tu es si fou amoureux. Tu viens d’ailleurs déposer un baiser sur sa joue, nichant ainsi ton visage dans son cou alors que tu la laisses s’exprimer. « J'ai revu ma soeur. » Et d’après ce qu’elle a dit plus tôt, ce n’était pas une belle rencontre. Tu ne rajoutes rien, si elle veut donner des précisions alors elle le fera. « Je me suis entrainée comme une acharnée... » Tout comme toi finalement. C’est votre meilleur moyen de défense, même contre vous-même. S’épuiser, se tuer à la tâcher, essayer d’atteindre vos limites en imaginant que ça réglera ce qui se joue dans vos esprits. Ça te touche qu’elle soit obligée d’en arriver là. Tu aurais aimé ne pas être la raison de tous ses maux.. « Alors que tu es déjà la meilleure. » Tu réponds simplement en souriant, sachant qu’elle ne s’arrêtera jamais de se perfectionner. C’est aussi pour cela que tu l’aimes.
Elle change alors totalement de sujet. « J'ai testé une nouvelle arme, qui venait de chez toi, d'ailleurs. Envoyée par Némo, en cadeau. » Oh, tu sais exactement de quoi elle parle. Ça te fait sourire. Tu avais vu le projet de Némo lorsque tu lui as rendu visite et disons que tu as glisser quelques conseils. « J'ai adoré. Elle est douée. Elle cerne facilement les besoins des gens. L'arme était équilibrée parfaitement à moi... » C’est vrai, ton inventrice d’arme est très douée et tu sais t’entourer des meilleurs, on le sait. « J’aimerais te voir à l’oeuvre avec l’arme alors. » Tu ajoutes sincères. S’il a bien des choses que vous aimer faire ensemble, se battre fait parti de cette liste. Et observer Haya manier cette nouvelle arme te serait très agréable. « Sur le mot... Il y avait de noté : L'équilibre d'une force, à la hauteur de votre nouvelle condition, un cadeau commun. » Des mots que tu avais déjà entendus, ou bien prononcé, tu le sais plus… en tout cas, vous parlez bien de la même arme. Némo a tout fait, tu l’as juste guidé en ce qui concerne le bon équilibre pour Haya. Tu le connais par coeur, tout comme tu connais la vampire sur le bout des doigts, surtout en ce qui concerne le combat. « C'est toi qui l'a aidé ? » Elle demande soudainement. Tu es découvert mais ça te fait sourire. Tu ressers sans le vouloir ton étreinte autour d’elle. « Aider est un bien grand mot. Némo n’a pas besoin de moi pour créer. Simplement, je connais un peu mieux le dosage d’équilibre qu’il te faut. Je l’ai simplement orienté. » Tu précises pour ne rien enlever au talent de ton inventrice.
« J'ai passé beaucoup de temps à parfaire ma technique. Heureusement que j''étais avec Damyan, au départ... C'était une vraie catastrophe... » Le nom qu’elle prononce te provoque un une vague de… jalousie ? Dégout ? Tu ne sais pas exactement mais savoir tout le temps qu’il passe aux côtés d’Haya te met hors de toi, sûrement parce que tu aimerais avoir cette place. Tu voudrais te réveiller le matin non loin d’elle et l’embrasser avant d’aller te coucher. Et puis vous ne vous êtes jamais vraiment entendu, même avant… cet amour. Mais tu sais combien il compte pour Haya, il te faut faire avec. « Heureusement qu’il est là lui. » C’est très clairement ironiquement mais c’est tout ce que tu pouvais dire, ça te déchirait le cul de faire un complément à son égard bien que tu sois reconnaissant tu soutiens qu’il procure à Haya.
« Athéna... ne communique plus beaucoup avec moi. » Et tu sais combien Haya doit souffrir de cette situation, ça te brise le coeur et tu n’as pas du tout les mots pour la réconforter de cette situation. Il vous faut une solution mais rien d’envisageable ne te vient réellement en tête. « Je ne sais pas si un jour, elle me pardonnera. Dans tout les cas... Je m'attendais pas à ce qu'elle comprenne tout ça... » La pardonner de quoi ? On ne choisit pas de qui on tombe amoureux. Athéna mériterait que ça lui arrive, qu’elle ne puisse pas contrôler ce sentiment brûlant qui nous consume. Elle ne peut pas comprendre, elle n’a jamais vécu ça. Elle pourrait au moins se faire défleurer, ça la rendrait peut-être moins rigide celle-là. « Un homme m'a défié. Il venait de Shangri-la. Il a été envoyé à Artémis dans une boîte. Mais... Je me suis bien amusée quand même. Il était sacrément balaise. » Sombre idiot, il n’aurait eu aucun chance avec Haya comme adversaire. Artémis a vraiment pensé qu’elle pouvait se mesurer ainsi aux talents incontestables de la vampire ? Ça te fait rire, réellement, tu ne peux pas t’en empêcher. « Tu en aurais fait qu'une bouchée... » Tu souris. Si elle s’en ait sorti facilement alors oui, pour toi, ça aurait été un jeu d’enfant. « J’aurais préféré de voir le laminer, ça devait être… » Tu t’arrêtes pour approcher tes lèvres de son oreilles pour murmure. « Jouissif. » Petite voix suave pour accompagner ce mot qui en dit long sur la portée de tes pensées actuelles. Parce que oui, elle peut taper tes mains autant de fois qu’elle le veut, tu n’arrêteras jamais de profiter de son corps. Et puis la voir perdre la tête à ton touché te ravi d’avantage et te pousse à continuer.
Elle s’appuie sur tes cuisses le temps de se redresse et ses fesses viennent se coller un peu plus à ton bassin, provoquant une nouvelle vague de désir. La sentir si proche… ça fait tournoyer ton esprit dans tous les sens. Finalement, tu voudrais qu’elle arrête de parler pour pouvoir la faire crier ton nom. Mais elle choisit t’engager un sujet tout autre. Circé. « Circé est venue me voir... Enfin... Disons qu'elle venue me pointer du doigt. On a eu une petite conversation elle et moi... » ça t’énerve parce que malgré ça, tu ne peux pas en vouloir à ton ex. Bien que tu ne comprennes pas la portée de sa haine envers toi, tu sais qu’il y a sûrement une bonne raison. Après tout, tu n’as jamais été le meilleur des conjoints… et ça, Haya doit le réaliser, elle doit savoir dans quoi elle s’embarque.
C’est pour cela que tu lui proposes de poser toutes les questions qu’elle veut. Tu sais qu’elle doit avoir besoin de réponse, surtout que tu ne sais pas ce qu’il s’est dit entre les deux. « Je crois qu'elle est juste... désespérée. Ne sois pas trop dur avec elle... Malgré tout ce qu'elle pourra te dire... Je crois qu'elle tient encore beaucoup à toi ! » Tu cesses tes caresses quelques seconde en réalisant ce qu’elle vient de prononcer. Tu la pinces doucement en riant. « T’as vraiment dit ça ? » Tu demandes en riant avant que la belle vampire ne continue. « Ne sois pas obligé de m'en parler... Je veux que ça vienne de toi, quand tu seras prêt à le faire... D'accord ? » Tu reprends tes caresses en hochant la tête. « D’accord. » Tu réponds simplement. Ce n’est pas que tu veux pas lui en parler mais tu ne vois pas l’intérêt de lui donner des détails qui lui feront sûrement du mal. « Je n'accepterai pas qu'elle soit proche de toi. Elle a eu déjà beaucoup de chances de sortir vivante de mon île. » Tu ris de nouveau en te serrant un peu plus. « Ah là, je te reconnais. » Tu réponds pour alléger la conversation. « Ce n’est pas que je ne veux pas t’en parler. C’est juste que ça s’est mal terminé. Avant le banquet, la dernière fois que je l’avais vu c’était le jour de la destruction… et je jure de l’avoir vu mourir sous les mains de Zeus alors que j’étais totalement impuissant. Je ne pensais pas la revoir un jour. » Et tu comptes bien savoir comment elle a pu survivre à cette attaque.
« Aucun rapport mais j'ai une peur affreuse de regoûter des aliments que j'aimais quand j'étais humaine... Imagine si le goût des framboises, à le goût de carton... Je m'en remettrais pas. » Le changement de sujet te fait rire. C’est tellement Haya. Tu lui as demandé de te raconter ses dernières semaines et elle le fait vraiment, dans les moindre détails. Mais en fait, tu réalises que tous les détails de sa vie t’intéresse. Tu veux tout savoir. Tout d’elle. Tu t’attardais soudain un peu plus sur son corps, sur ses seins, entre ses jambes… tu voulais la titiller et réveiller en elle le même feu que celui qui te hante actuellement.
Elle s’agite contre tes mains alors qu’elle pose sa tête sur ton épaule. Tu viens poser ton visage près du sien, vous blottissant l’un contre l’autre dans un moment hors du temps, suspendu à cet amour qui peut enfin s’exprimer totalement, naturellement et sincèrement. C’est ainsi que tes mots dépassent tes pensées et sortent d’entre tes lèvres. Elle te manque chaque jour, chaque heure, chaque seconde loin de toi. C’est tellement douloureux que tu pourrais presque comprendre les blessures mortelles que tu infliges à tes adversaires. Tu as même l’impression de vivre le pire. Loin d’elle, c’est réellement l’enfer. Est-ce Hadès qui exprime sa haine ainsi ? Elle t’éloignant de celle qui fait battre ton coeur. « J'aimerai ne plus avoir à... partir ? Que tu ne manque plus jamais de moi... Que je ne sois jamais très loin de toi... » Oh c’est exactement ce que tu veux toi aussi et quelque chose te dit qu’un jour, ça se fera. Un jour, tu ouvriras les yeux sur son visage et tu les fermeras à côté d’elle. Un jour, ça sera la normalité.
Dans un mouvement rapide, elle se retourne pour que vos visages soient face à face. Elle s’assoit sur ton bassin, tes mains coincées sous ses genoux. Tu souris, adorateur de cette proximité, excité comme jamais, en feu. Elle pose ses lèvres contre les tiennes et tu réponds à son baiser dans la même fougue qu’elle. Dans cette passion qui vous caractérise si bien. Oh, tu le sens cet amour, dans chacun de ces échanges avec elle. C’est si bon. « Marie toi avec moi... Devant les peuples et les dieux, notre relation deviendra incontestable... » Elle murmure contre tes lèvres et soudain, ton corps cesse de fonctionner. Tes lèvres ne bougent plus, tes bras deviennent raides, ton esprit se met en pause. Ma.. MARIAGE ? Tu poses ton regard dans le sien et tu lis en elle la même panique que celle qui vient te transpercer à cet instant. T’es incapable de parler. « Je ne.. » Elle ne finit pas sa phrase mais ce n’est pas grave puisque tu n’écoutes plus ses mots. C’est… c’est une idée… réelle.
Mariage. Mot que tu n’as pas beaucoup prononcé dans ta vie. Et si tu l’a fait, ce n’était sûrement pas pour parler d’un union qui te concerne. Depuis le temps que tu vis, jamais le mariage n’a été un but, tu n’as jamais compris l’engouement face à cela, surtout qu’autour de toi, il n’y a pas d’exemple de mariage heureux et réussi. Aimer oui, le crier au monde… oui ? Avec Haya, ça parait presque limpide et… logique ?
Mariage. Est-ce la seule solution pour que votre amour puisse vivre au grand jour ? Pour que tu puisses espérer passer tes journées proches d’elle, pour que vos destins soient totalement liés, pour qu’elle soit réellement tienne, pour que tu donnes officiellement à son être. Bizarrement, plus tu y réfléchis, plus tu comprends sa proposition. C’est une idée. Flippante mais de génie.
Mariage. Quel plaisir cela serait d’exposer au monde qu’Haya et toi êtes réellement des âme soeurs. Quelle belle revanche envers tout ceux et celles qui ne croient pas en votre amour… en votre union.
Putain. Ça fait au moins dix minutes que tu ne bouges plus et que tu ne parles plus. Haya est debout, totalement paniquée alors tu fais de même en te levant. Tu la rejoins et attrape sa main pour lier vos doigts. Tu l’approches de toi et dépose ton autre main sur sa joue, décalant une mèche de cheveux pour dégager son visage fabuleux. « C’est une idée. » Tu dis simplement. Bravo Arès, quelle grande réponse… on attendait vraiment pas mieux du Dieu de la Guerre.
Tu ris nerveusement en levant les yeux dans le vide, réfléchissant aux mots qui vont sortir de ta bouche. Ce dilemme en toi est tellement intense. La mariage t’angoisse mais quand t’y penses en regardant Haya… un sentiment de sécurité nait en toi. C’est tellement contradictoire avec ton être, avec celui que tu es depuis des siècles… comment réagir, comment réfléchir.. En Dieu de la Guerre ou en Arès, amoureux d’Haya ? « Si tu m’avais dit ça il y a quelques mois, j’aurais sûrement rit et t’aurais demandé de ne plus jamais parler de ça.. » Tu commences par dire en raclant ta gorge. Pourquoi tu te sens si fébrile d’un coup ? C’est pas la cérémonie, calme toi Arès. « Pourtant là, quand j’y pense, avec toi… c’est… » Bah carrément tu perds tes mots. Alors là, on aura tout vu. Tu prends une grande inspiration avant de poser de nouveau ton regard dans celui de ta bien aimée. « C’est envisageable. » Oui, pourquoi pas. Après tout, tu es amoureux et tu sais que ton amour pour elle ne changera jamais. Il est plus fort que tout ce que tu as ressenti dans le passé. C’est pourtant clair, c’est elle, et personne d’autre.
« Il y a peut-être d’autres solutions, on n’aura sûrement pas besoin d’en arriver là. » Tu dis alors que franchement, y’a zéro solution autre que celle là. T’es juste dans le déni grand dieu du stress. « Mais s’il le fallait, je serai prêt à t’épouser, oui. » Tu souris avant de réaliser que tu parles de l’épouser sous la contrainte. C’est clairement pas le message que tu veux faire passer. « Enfin, ce que je veux dire, c’est que finalement… j’aime bien l’idée de me marier avec toi. » MAIS SI ON LE FAIT PAS C’EST PAS GRAVE HEIN.
Tu finis par prendre Haya dans tes bras, passant tes bras autour d’elle, la serrant fort contre ton corps. Tu poses une main dans ses cheveux ou dépose un baiser alors que vous vous câlinez tendrement. Retrouver sa douceur et sa chaleur te rassure finalement, allège ton coeur de la panique tu viens de vivre. Panique inutile parce que finalement… c’est assez logique tout ça. Pourquoi pas se marier… Malgré tout, là, tu ressens de nouveau le feu qui te brûlait quelques secondes plus tôt. Doucement, tes doigts se glissent entre vos deux ventre et tu la descends jusqu’à son entre jambe que tu caresses doucement à travers le tissus qu’elle porte encore. Tu viens descendre tes lèvres jusqu’à son oreille avant de murmurer. « Sinon, ce soir, on peut passer directement à la nuit de noce. » Tu souris contre sa peau avant de glisser ton visage dans son cou pour aller torturer sa peau de tes lèvres et de tes dents tandis que ta main la caresse toujours entre ses jambes. C’est plus fort que toi. Elle te fait ressentir tellement de sentiments, t’as besoin d’exprimer ce que ton âme et ton être hurle depuis des jours et des semaines.
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Sujet: Re: Le passé fut turbulent et nous réserve un futur brûlant [Ft Arès] Jeu 31 Oct - 18:12
Haya
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Messages : 415 Date d'inscription : 03/08/2024 Localisation : Laeticia Mae - Le temple d'Athéna Emploi : Bras droit d'Athéna Commentaires :
Il n’y a pas de force plus puissante que celle qui m’attire inexorablement vers toi.
Crédits : Bambi Eyes DC : Aileen & Némésis
Le passé fut turbulent et nous réserve un futur brûlant
Discuter dans un moment de simplicité et de complicité, je n'aurais pensé que c'était mon plus grand bonheur. Ca l'était pourtant, à ce moment précis... Paisible, je n'avais jamais connue une paix si simple, si profonde. Dans ses bras, je retrouvais le réconfort et le calme qui me fuyait depuis quelques temps déjà, depuis que mon âme avait touché la sienne.
Ca ne confirmait qu'un peu plus cette évidence, celle dont on avait du mal à parler. Celle qui était tellement difficile à entendre, à écouter, qui ne s'expliquait par aucun mot mais qu'on retrouvait ici, dans ses petits moments, qui n'appartenaient qu'à nous. Je souriais parce que j'aimais simplement le fait qu'il estimait ma force, assez pour me respecter. Entendre le dieu de la guerre me nommait parmi les meilleurs. Ca n'avait pas de prix, ni les mots qu'ils venaient de prononcer ni cette proximité qui réchauffait mon coeur et mon corps. J'avais du mal à garder mon esprit focus, ils se perdaient entre ses mains et mes pensées, d'une solution.
Avais-je déjà vu Arès sourire autant ? Etre heureux ? Est-ce qu'il ressentait aussi cette joie qu'il apportait dans ma vie ? Ou ne voyait-il que la peine que notre amour avait entraîné ? Des fois.... Je rêvais de ne plus être le bras droit, de n'avoir jamais été la fille de qui que ce soit pour que cet ensemble, lui et moi, soit plus régulier, plus joyeux, sans se quitter, sans se cacher. « J’aimerais te voir à l’oeuvre avec l’arme alors. » Je secouais simplement la tête pour confirmer, je me blotissais encore un peu plus à lui à cette remarque, en ricanant un peu. « Aider est un bien grand mot. Némo n’a pas besoin de moi pour créer. Simplement, je connais un peu mieux le dosage d’équilibre qu’il te faut. Je l’ai simplement orienté. » Je le savais.
Peu importait le niveau de cette inventrice, mon style de combat était trop particulier pour être capable de réussir à équilibrer mon arme sans m'avoir combattu. Plusieurs fois. De nombreuses fois. Et pour le cas d'Arès m'avoir même entraîné. Le sourire ne quittait plus mon visage alors que je réalisais qu'il pensait à moi, assez souvent pour conseiller son inventrice. Mes muscles se relâchaient petits à petits. Je continuais à lui parler des différentes choses qui me passaient par la tête en essayant de me concentrer malgré ses caresses.
« Heureusement qu’il est là lui. » Je gloussais malgré moi, en tapant gentiment sa cuisse, me blottissant un peu plus fort contre lui, comme pour le rassurer : Il ne risquerait rien, ne craignait rien. Dans mon univers, il n'existait que lui et ça ne changera rien. Peu importait ce qu'il se passerait maintenant ou après, mes yeux, mon âme et mon corps ne retrouvaient de la vie qu'en étant avec lui. « Ne sois pas si aigri avec lui. Il est un excellent instructeur. » Et il avait toujours été un soutien sans faille. J'étais presque sûre qu'il m'avait laissé filé plusieurs fois du palais quand j'y étais enfermée. Il ne l'avait jamais dit et je ne lui avais jamais demandé mais... Je m'en doutais.
« J’aurais préféré te voir le laminer, ça devait être… » J'attendais la fin avec impatience alors qu'il se rapprochait de mon oreille. « Jouissif. » Mon corps frissonna tout entier et je serrais très légèrement les jambes entre elle pour maîtriser ce fin évidente de lui. Ca l'était. Mais pas autant que nos ébats, Arès. Ses mains se baladaient sur mon corps et je peinais de plus en plus à être lucide. Je dégustais ce moment. Je ne maîtrisais même plus les frissons qui me parcouraient alors qu'il semblait bien s'amuser. Circé vint sur la table et croyez-moi, je n'avais pas envie de manger le plat. Et je ne savais pas... J'étais pas spécialement douée ou empathique.
Je me fichais de connaître le passé des autres ou ce qu'ils avaient vécu quand je ne les connaissais pas. Je n'étais pas sensible à leur peine quand ce n'était pas des être chers. Mais d'une certaine manière, je crois que celle de Circé m'avait touchée. Ca choqua autant Arès que moi, il arrêta même ses mouvements et j'eus un petit gloussement quand il me pinca. « T’as vraiment dit ça ? » « Aie... » grognais-je, en frottant mon bras. Je ne voulais pas qu'il soit obligé d'en parler, ni obligé de se justifier. Je ne savais pas ce que c'était d'aimer, avant... lui ? « D’accord. »
Alors je ne comprenais sans doute pas ce qu'il ressentait à ce sujet et peut-être qu'au fond de moi, je préférai ne pas le savoir ? Un pic d'un sentiment que je détestais... Un étrange cocktail explosif « Ah là, je te reconnais. » Je levais les yeux au ciel, un large sourire sur le visage, secouant la tête de droit à gauche. « Ce n’est pas que je ne veux pas t’en parler. C’est juste que ça s’est mal terminé. Avant le banquet, la dernière fois que je l’avais vu c’était le jour de la destruction… et je jure de l’avoir vu mourir sous les mains de Zeus alors que j’étais totalement impuissant. Je ne pensais pas la revoir un jour. » Je soupirais, l'odeur de Dionysos devait y être pour quelque chose. Celle que j'avais senti sur elle. Mais ça, elle le réglera avec lui, pas avec moi. « Ne te sens pas coupable... De ce qu'elle a vécu ou peu importe les relations que tu as eu. Tu penses sans doute que c'est parce que tu es un dieu... Mais ce n'est pas le cas. Tu n'es pas maudit. Tu mérites de vivre heureux, Arès. »
Ca jouait un rôle mais il y avait pleins d'autres choses qui pouvaient faire la différence : L'amour, la force, le courage, l'amitié, les armes, la guerre, la peine, les blessures, l'entourage, les mensonges. Et tout cela, n'était pas une question de statut mais une question d'humain. Mon coeur s'emballa, si violent, si brutalement quand il accentuait ses caresses et j'eus du mal à retrouver mes esprits, enfait... Je les retrouvais pas. Je ne pensais qu'à... ça ? Lui et moi ? A ce que je pouvais faire pour avoir ses moments là pour l'éternité... Pour vivre avec lui.
Et c'était sortie comme ça : "Marie-toi avec moi." Je ne faisais que le penser, je n'imaginais pas lui dire. Ca m'avait échappé. Et... Ca stoppa net Arès. Il ne bougea pas. Et j'étais presque sûre d'avoir réussi à tuer le dieu de la guerre d'un infarctus. Il ne bougeait plus alors que je m'étais levée, je pasais une main dans mes cheveux et... OH MES DIEUX... Qu'est-ce que je venais de dire ? Haya... TU VENAIS DE TUER LE DIEU DE LA GUERRE AVEC UNE DECLARATION DE MARIAGE SUR LE SOL DE SA SOEUR... Je touchais ma poitrine tant j'avais l'impression que mon coeur allait sortir de sa place et prendre ses jambes à son cou. Peut-être que c'était ce que je devais faire d'ailleurs... IL FAUDRAIT QUE CA SOIT LE CAS.
Et pourquoi je reste là ? Bordel... Mais qu'est-ce qui m'a pris ? Qu'est-ce que je venais de faire, de dire ? Je jettais des coups d'oeil rapide à Arès, mais toujours rien. Un silence stupéfait... Je le comprenais... Comment le dieu de la guerre pourrait accepter une telle possibilité ou une telle solution... Un massage cardiaque ça marcherait sur un dieu ? Du bouche à bouche.. Ca le réveillerait probablement. Le goût sucré de ses lèvres... LA VACHE HAYA CONCENTRE TOI.
Bien-sûr que la mariage était... un coup de maître ? Un point final à un débat qui nous pesait à tout les deux. Mais seulement... Etais-je prête ? A abandonner Athéna d'une certaine manière parce que... Je ne pourrais plus la servir, pas comme je le faisais maintenant. Et, je laisserai derrière moi, le peuple qui était le mien, Dam et mes amis de la garde et pire encore... Celle que je considérai comme ma mère. Athéna méritait d'avoir une voix dans tout cela. Elle avait pris soin de moi avec tant d'attention et tant de bienveillance. L'idée s'installait en moi comme un coup d'éclair. C'était insensé, déraisonnable.
Et pourtant... Je ne pouvais pas nier que le simple fait de l'imaginer m'inondait d'une chaleur aussi terrifiante qu'euphorique. Se Marier ? Un mariage... Moi, l'épée d'Athéna, prête à prendre une voie sans retour ? Prête à risque mon statut, à affronter les conséquences ? Mon coeur tambourinait, mélange de peur et de certitude, me hurlant que pour lui, oui... Oui, je pourrais tout affronter, même renoncer à la seule loyauté que je pensais inébranlable. Je savais ce que cela signifiait.
Me lier à lui, c'était bien plus qu'un simple choix. Qu'une solution spontané. C'était affirmer à tous, même à Athéna, que je n'étais plus seulement son arme, que j'avais trouvé quelqu'un pour qui je pourrais me perdre, quelqu'un à qui je pourrais m'abandonner complètement, sans hésitation, sans distinction, sans craindre. L'idée me troublait, me déchirait et me séduisait, comme si cet amour profond, irrépressible, surpassait toute autre allégeance. Une main dans les cheveux, loyale mais prête à trahir sa mère, par amour. Quelle belle ironie... Je ne pouvais pas faire ça. Si... je le pouvais. Si je le pouvais et je le voulais, même. Je le voulais du plus profond de mon être.
Finalement, Arès se réveilla de sa torpeur et me rejoignit. Sa main dans la mienne, enroulant ses doigts entre les miens. Je repris un peu de contenance. Il retrouva le contact de mon visage avec sa paume, soulagée de le ressentir de nouveau prêt de moi. C'était pour ça, pour ces moments là, que la solution ne me dérangeait pas plus que ça. Pour sa capacité à apaiser mes doutes, mes peurs, en étant simplement... là. Il captait mon regard et je retenais mon souffle, en attendant d'avoir une réponse et à la fois, j'avais l'impression de devoir me justifier. Je me taisais, parce que je ne savais pas quoi lui dire. Je posais ma main sur la sienne, celle qui tenait ma joue au chaud avec tant de tendresse.
« C’est une idée. » Je lâchais un grand soupir, presque désespérée d'une réponse comme celle-ci et j'eus du mal à retenir un sourire entre amusée et gênée, tant la situation n'avait aucun sens. Je sentais qu'il était tout autant perturbé que moi et peut-être que je devrais lui éviter plus de complication encore. « Si tu m’avais dit ça il y a quelques mois, j’aurais sûrement rit et t’aurais demandé de ne plus jamais parler de ça.. » ABREGE ARES, il allait me tuer d'un arrêt cardiaque alors que je n'aurais logiquement même pas besoin d'un coeur battant pour vivre. Il suffisait de dire non et qu'on passe à autre chose. Dis non... Et basta.
« Pourtant là, quand j’y pense, avec toi… c’est… » Attend... Qu'est-ce qu'il était entrain de me faire là... Il pensaitq que le mariage était... Faisable ? Possible ? Pas surprenant ? Evident ? Logique ? Ingénieux ? Surprenant ? Agréable... Doux. Amoureux. Peut-être qu'il le voyait, quand il plongea ses yeux dans les miens... Amoureux. Hésitant c'était certain mais follement amoureux. « C’est envisageable. » Woh... Woh. WOH... Ne panique pas Haya, ne panique pas. Respire... Il avait vraiment dit ? Le dieu de la guerre... avait... Mais j'étais dans un monde parallèle là, non ? Et surtout POURQUOI CA ME PLAISAIT AUTANT DE L'ENTENDRE ?
« Il y a peut-être d’autres solutions, on n’aura sûrement pas besoin d’en arriver là. » Evidemment... C'était le mariage ou la guerre alors... La guerre était plus envisageable pour lui. N'est-ce pas ? Et j'étais pas loin de... Bordel. L'idée de me... Wah. J'allais l'impression d'être une droguée en manque tant je n'arrivais plus à réfléchir normalement. « Ou tu peux me kidnapper maintenant... Au risque de déclencher une guerre. Kidnappe-moi.. Enferme moi des semaines dans l'obélisque... Faisons ce qu'on a pas eu le temps de faire pendant des mois. » annonçais-je avec une voix entre le sérieux et l'ironie. C'était presque moins fou qu'un mariage. Ca l'était carrément dans les deux cas.
« Mais s’il le fallait, je serai prêt à t’épouser, oui. » Par obligation et pas par choix ? S'il le fallait, il m'épouserait. Etait-ce si difficile de l'envisager ? Bien-sûr que ça l'était... On parlait du dieu de la guerre, pas celui de l'amour. Une main sur mes côtes, juste au dessus de la hanche, légèrement penchée en avant, je grimaçais un peu. Qu'est-ce qu'on était entrain de faire ?
« Enfin, ce que je veux dire, c’est que finalement… j’aime bien l’idée de me marier avec toi. » Une bruit aigüe dans les oreilles, pendant un instant. IL VENAIT SERIEUSEMENT DE DIRE OUI ? « Quoi ? » répondis je, du tac au tac, choquée. IL VENAIT DE DIRE QUOI LA ? PUTAIN ARES TU VENAIS DE DIRE QUOI ? Finalement, il me prit dans ses bras et simplement, je réalisais que tout cela était vrai. Son odeur enveloppait mes sens et je retrouvais mes esprits. Laissez moi fracasser mon crâne contre la pierre, ça pourra pas me tuer mais au moins, j'oublierai quelques minutes ce qu'il venait de se passer.
« On va trouver une autre solution... On va... » Il n'y avait aucune me rappela mon instinct. J'avais été éduquée pour ça : Pour trouver la solution la plus intéressante, la plus efficace, celle qui entraînée le moins de difficulté ou de complication. Je posais mes mains contre mes lèvres, percutée par la réalité. Mes yeux croisaient les siens et je me sentais... Bouleversée. « Pourquoi... Qu'est-ce qui tourne pas rond chez moi? Pourquoi ça me plait autant l'idée que tu sois prêt à faire ça pour moi, Arès ? Je devrais être terrifiée et je me sens... rassurée ? Pourquoi j'aime autant le fait de devenir ta reine.. » Les deux derniers mots, je les avais prononcé plus bas tant cela me semblait interdit. Sa reine... Ca était presque aguichant. Ca en était même carrément excitant.
Et comme si nos esprits étaient connectés, la chaleur se répandit à une vitesse folle. De suite... A son contact. Les lèvres pinçaient, je mordillais son épaule alors qu'il me touchait. Je fermais les yeux, dégustant ce moment. Je haletais de désirs... J'esquissais un sourire. Une harmonie parfaite... On cherchait tout les deux la même chose, l'oubli ? « Sinon, ce soir, on peut passer directement à la nuit de noce. » Je gloussais et ça me fit quand même l'effet d'un pincement au coeur, mais celui qui était agréable, celui qu'on avait avant un grand combat, celui qu'on ressentait la première fois où on se retrouvait exposé devant toute une population... La même sensation.
« D'accord... » murmurais-je, en tapant dans son genoux pour le forcer à se mettre à genoux. Je ne me penchais pas vers lui et j'avais ce visage rouge sans pour autant perdre de mon courage. « Montre-moi ce que ça donnerait si un jour, tu dois me faire l'amour comme à ta femme... » C'était malicieux, ambitieux. C'était taquin, insolent... « Tu as intérêt à te surpasser, parce que je compte bien tester chaque promesse. » Je m'éloignais de lui, l'empêchant de bondir si l'idée lui venait et je rajoutais, l'air de rien... Un visage innocent. Sans me rendre compte réellement de l'impact de ce que j'allais dire...
« Je veux te voir cèder, Arès... Je veux te rendre fou. Que tu te rappelles chaque instant passer après ça... De mes lèvres contre ta peau... De ma voix qui murmure et hurle ton prénom... De mes doigts qui parcourent et redécouvre ton corps... Je veux que ça te hante... Je veux que tu ne penses qu'à ça. Qu'à moi. Je veux que tu te rappelles, que tu comprennes... Peu importe les reines que tu as eu dans ta vie, Arès, je suis la seule qui pourrait être ta femme, et tu le sais. » Je lui faisais signe d'un doigt de se rapprocher de moi... Le regard sûr, les appuies stables, mordillant ma lèvre inférieure.... Parce que je le savais. Je le savais que j'étais faite pour lui. Que mon âme se complétait à la sienne. Je le sentais au plus profond de mon être.
« Crois-moi, Arès... Comparée à la dévotion que je pourrais t'offrir en tant que femme, les promesses de loyauté des autres ne seraient que des ombres... » murmurais-je, d'une voix suave. Parce que je le savais, je me connaissais par coeur... Lui aussi d'ailleurs... Il le savait mieux que personne... Au combien je serais une femme et une reine forgée pour lui. Quite à tout abandonner alors... Faisons le jusqu'au bout, non ? Un sourire audacieux, dominant presque. Je le défiais ouvertement. Et même si c'était de la folie... J'adorais ça.
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Sujet: Re: Le passé fut turbulent et nous réserve un futur brûlant [Ft Arès] Jeu 31 Oct - 23:12
Arès
Messages : 339 Date d'inscription : 09/08/2024 Localisation : noxis. Emploi : passe sa vie à vivre sans avoir besoin de survivre. Commentaires :
il y a un monde dans lequel c'est toi qui me permet de vivre.
T’as voulus la rejoindre parce que ton coeur menaçait de se rompre sans sa présence, t’as eu ce besoin insatiable de la retrouver, t’as même pas réfléchis en sachant qu’elle se trouverait dans cette grotte. C’est ton âme amoureuse qui a parlé en guidant tes pas jusqu’à elle, comme si le destin le voulait, comme si la vitalité de ton être reposait simplement sur le bonheur d’être près du sien. Et te voilà maintenant en train de réfléchir à la belle éventualité d’épouser un jour cette femme. Evidemment, un vent de panique s’empare de ton corps, ton cerveau a du mal à connecter ton coeur et ta raison mais finalement, ils trouvent un terrain d’entente en admettant que la possibilité de vous unir sous les yeux de tous est la meilleure solution possible. Alors, oui, pourquoi pas.
Tes doigts entrelacer aux siens, vos coeurs qui battent au même rythme, vos corps qui réagissent instinctivement à la présence de l’autre, tu lui avoues tes pensées, ce ressenti qui affirme que oui, un jour peut-être, tu t’uniras à elle. Tu pourrais aussi éliminer tout ceux et celles qui se mettent en travers de votre amour mais c’est une solution qui ne pourrait pas plaire à ta… partenaire. « Ou tu peux me kidnapper maintenant... Au risque de déclencher une guerre. Kidnappe-moi.. Enferme moi des semaines dans l'obélisque... Faisons ce qu'on a pas eu le temps de faire pendant des mois. » Un léger rire s’échappe de te lèvre, contraint d’approuver cette solution plus qu’alléchante mais malheureusement pas permanente. Haya la première ne pourrait pas rester cloitrer sur ton île, elle perdrait vite pied, tu le sais. « Me tente pas. » Tu réponds simplement avant de continuer d’approuver sa première idée, celle d’un mariage divin.
Et franchement, plus l’idée de mariage trotte dans ton esprit, plus tu apprécies la solution. Jamais une femme ne t’a fait vriller autant qu’elle. Jamais tu n’as pensé qu’un jour le mariage pourrait convenir à ton style de vie mais quand il s’agit de t’assurer un avenir aux côtés de celle que tu aimes, là, ça devient logique. MAIS BORDEL QUI DEVIENS-TU ARES ? Ça paraît si simple quand t’y penses et en même temps… tu serais vraiment capable de ça ? Pour elle ? Pour vous ? Oui… « Quoi ? » Elle dit, paniquée, et tu peux le comprendre. Ce n’est pas vraiment le sujet que tu pensais aborder aujourd’hui mais ce n’est pas la première fois que la tournure des évènements change du tout au tout avec elle. Et putain, t’adore ça. Tu la prends alors dans tes bras, apprécie chaque instant de son être contre le tien. Quand tes bras la serre contre toi, tout devient lisible, inscrit. C’est limpide comme de l’eau de roche, c’est unique.
« On va trouver une autre solution... On va... » Et malheureusement, ni elle, ni toi, ne trouvez d’autres solutions plus juste que celle du mariage. Cette idée… elle règle absolument tous les problèmes qui pourraient apparaître si votre union n’était pas officiel. Tu le sais, elle le sait. Elle pose ses mains contre ses lèvres, bouleversées. Vos yeux se trouvent mais tu n’as pas les mots pour calmer son état, tu ne sais même pas si tu réalises la portée de l’intensité de ce moment. Comme si en sortant de cette grotte, tout sera effacé, oublié. Mais il est hors de question que cette conversation passe à la trape, non, elle est trop importante. « Pourquoi... Qu'est-ce qui tourne pas rond chez moi? Pourquoi ça me plait autant l'idée que tu sois prêt à faire ça pour moi, Arès ? Je devrais être terrifiée et je me sens... rassurée ? Pourquoi j'aime autant le fait de devenir ta reine.. » Un petit rire t’échappe, t’es incapable de répondre à sa question parce que toi même, tu ne comprends pas comment l’idée d’un mariage te rassure autant. Pourquoi ça parait si logique et si… inévitable ? Et pourquoi ça ne te donne pas envie de fuir en courant ? « Ta reine » La fin de sa phrase résonne dans ton esprit. Putain ça sonne comme la plus douce des mélodies. Tu as déjà prononcé ces mots pour une autre femme mais la signification derrière est plus profonde pour Haya, plus pure, plus sensible, plus… réelle ? « On est pas obligé de prendre une décision maintenant, Haya. » Tu tentes de dire pour la rassurer. « Mais il est vrai que ce sentiment de plénitude totale en imaginant cet union est étrange… mais rassurant. » Tu ajoutes sans savoir vraiment comment exprimer les questionnements insensés de ton esprit.
Et plutôt que de continuer à torturer vos esprits par la parasite du mariage, tu préfères céder aux tentations brûlante de ton corps en manque de celui de la vampire. Tes doigts se glissent entre les jambes de la belle tandis que tes lèvres viennent se délecter de sa peau douce et humide. Il est vrai que s’il y a bien quelque chose que tu as hâte de vivre si ce mariage devait se réaliser c’est la nuit de noce et tu ne manques pas de le faire remarquer à Haya. Sa chaleur t’envahit, imbibe tes sens et te rend fébrile et impatient d’un contact plus intime. La brasier s’anime plus fort quand elle glousse contre ta peau, quand elle cède doucement aux avances tant attendues de ta part. « D'accord... » Elle murmure en tapant contre tes genoux et tu te retrouves sans le vouloir à genoux devant elle. Tu souris bien que tu sois plus qu’intrigué par cette initiative. Elle est rouge vive et tu comprends qu’elle à une idée derrière la tête. Tu la connais bien trop pour comprendre que ça ne va pas forcément te plaire.
« Haya. » Tu l’appelles pour que son regard tombe vers le tient mais elle ne bouge pas, concentrée. « Montre-moi ce que ça donnerait si un jour, tu dois me faire l'amour comme à ta femme... » Tu déglutis difficilement, incapable de contrôler la chaleur de ton âme qui te consume à l’entente de ses mots. Ta femme… Pourquoi ce terme t’excite autant, pourquoi ça te donne envie de la tirer avec toi sur le sol pour la prendre de la plus intime des manières, comme si tu honorais celle qui a décidé d’être tienne pour l’éternité. Elle est insolente, elle sait exactement comment te provoquer. « Tu as intérêt à te surpasser, parce que je compte bien tester chaque promesse. » Tu souris, mélange entre excitation et réalisation. Haya cherche autre chose que tes meilleures performances sexuelles, tu le sens, tu le sais.
Elle fait l’innocente en s’éloignant de toi, t’empêchant de la suivre mais tu te relèves tout de même pour l’observer dans son stratagème. « Je veux te voir cèder, Arès... Je veux te rendre fou. Que tu te rappelles chaque instant passer après ça... De mes lèvres contre ta peau... De ma voix qui murmure et hurle ton prénom... De mes doigts qui parcourent et redécouvre ton corps... Je veux que ça te hante... Je veux que tu ne penses qu'à ça. Qu'à moi. Je veux que tu te rappelles, que tu comprennes... Peu importe les reines que tu as eu dans ta vie, Arès, je suis la seule qui pourrait être ta femme, et tu le sais. » Tu hausses les sourcils, amusé bien que tu ne peux cacher l’excitation derrière cette situation inattendue. Elle est si provocatrice, si sûre d’elle que tu pourrais presque croire à cet excès de confiance, à cette attitude joueuse que tu connais mais que tu ne reconnais pas ici.
Elle te fait signe de la rejoindre et tu t’exécutes sans rien dire, tu préfères attendre de comprendre la totalité de ses intentions. Haya n’agit jamais sans raisons, tout ce qu’elle fait est réfléchi, même dans l’impulsivité, quand ses mots sortent de sa bouche, ce n’est pas pour rien et tu le sais. Pourtant oui, tu peux le dire, Haya est unique et sera à jamais la seule femme qui peut prétendre au trône qu’est celui de ta reine. Personne ne peut l’égaler et ne peut égaler l’amour que tu lui portes. C’est plus bien que l’amour d’un homme pour une femme, c’est celui d’un Dieu vers sa future promise, celui d’un coeur perdu qui retrouve chemin à la rencontre de celui d’Haya, l’amour d’une entité divine qui trouve un semblant de normalité dans un union sincère et loyal. Elle est faite pour devenir ta reine, c’est incontestable.
« Crois-moi, Arès... Comparée à la dévotion que je pourrais t'offrir en tant que femme, les promesses de loyauté des autres ne seraient que des ombres... » A peine a-t-elle terminée sa phrase que tu attrapes son visage en posant des deux mains sur sa joues avant de venir entrelacer vos lèvres dans un élan de fougue emplie d’amour, de tendresse et de bonté. Tu veux clairement la faire taire. Premièrement parce qu’elle teste tes limites pour une raison inconnue et deuxièmement parce que ses mots te touchent et attisent en toi un désir qui ne cesse de monter au fur et à mesure des limites. Tu n’en peux plus de parler, tu veux prouver. Tes mains glissent ensuite dans son dos et viennent passer la barrière de tissu restant sur son corps. Tu exerces une pression pour coller son corps au tient, le plus possible, assez pour sentir chaque parcelle de sa peau nu sur la tienne.
Lorsque vos lèvres se séparent, tu ne restes pas loin de son être, à quelques centimètres. Ton front se pose contre le sien quand tu reprends ton souffle mais un rire vient s’infiltrer dans ce moment si doux. Tu repenses à chacun de ses mots. « Ecoute moi bien Haya. » Tu la préviens doucement avant de te redresser pour que vos regards se retrouvent, tu veux qu’elle lise le sérieux de chacun de tes mots. « A quel moment as-tu pensé une seconde que tu ne me hantais pas déjà ? Mon coeur à déjà cédé à toutes les tentations que tu représentes, mon âme est déjà reliée à la tienne d’une manière que je ne pourrais expliquer. Quand je ferme les yeux, c’est ton être qui apparait, me rappelant sans cesse à quel point ma destinée est reliée à la tienne. Et tu sais quoi ? Je veux que ça continue. Pour toujours. Je veux que ton souvenir me passionne chaque fois que tu devras être loin de moi, je veux que mon coeur batte au rythme du tient même quand on ne se trouve pas au même endroit, je veux que nos noms soient associés, je n’ai déjà que toi en tête et ça ne changera pas. » Tu t’arrêtes quelques secondes pour glisser tes mains sur sa poitrine, en dessous du tissus et tu la caresses doucement. « Toutes les femmes de mon passé n’égaleront jamais la certitude qu’un jour, toi, Haya, tu seras la seule reine légitime de mon univers. »
En même temps que les mots s’impriment entre tes lèvres, alors que tu tentes de lui faire comprendre qu’il est trop tard pour continuer une bataille déjà terminée, tu commences à la déshabiller, glissant son haut de trop le long de ses bras qui se lèvent instinctivement. Tu luttes pour que tes yeux ne descendent pas sur son corps sublime qui se révèle à nouveau, préférant garder ton regard dans le sien, qu’elle lise ton amour, ta sincérité et ton sérieux. « J’ai pensé sincèrement pendant des jours qu’une obsession malsaine pour toi était née en moi mais en fait, non, il s’agit simplement d’un amour pure, incontrôlable, excitant mais véritable. » Tu continues alors que tes doigts se dirigent vers son short moulant que tu désires faire disparaitre au plus vite. Doucement tu attrapes le tissu et le fait glisser le long de ses jambes, sans jamais quitter ses yeux. « As-tu besoin de plus de précisions sur ce que mon coeur hurle pour toi ? » Tu demandes sérieusement, le regard empli de joie et de malice alors que tu as un genoux à terre, le temps de faire glisses ses pieds hors du short.
Tu te redresses alors qu’elle est maintenant nue devant toi. Tu recules d’un pas sans lâcher son regard brûlant. T’es prit d’une frénésie qu’il te faut absolument calmer et elle est la seule à pouvoir le faire. Tu passes tes doigts sur ton sous-vêtement, dernier bout de tissu de ton corps. Tu te penches le temps de faire glisser lentement le vêtement le long de tes jambes nues et humides, un sourire joueur et amoureux aux lèvres. En te relevant, tu t’exprimes encore, espérant que ta carrure accentue tes mots. « Je serai ton roi, ton Dieu, ton amant, ton amour, ton mari même. Ne l’oublie jamais. »
Tu te rapproches de nouveau de son être mais cette fois, tes yeux quittent enfin les siens pour se diriger plus bas, te délectant de la vue que t’offre son corps parfaitement sculpter… pour toi. Elle n’est pas seulement l’objet de tes plus sombres désirs, non, elle est la lumière d’une âme meurtrie qui ne demandait qu’à trouver le bonheur. La réponse est devant ses yeux et se nomme Haya. « Maintenant, je vais te faire l’amour. Et je ne parle pas d’une baise ardue et brutale, je te parle du plaisir qui te hantera pour les années à venir, du désir qui te possédera chaque jour. » Tu annonces, brutalement, avec un sérieux déconcertant, d’une voix suave, empli de désir fort et d’un feu qui demande à être encore plus fort.
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Sujet: Re: Le passé fut turbulent et nous réserve un futur brûlant [Ft Arès] Ven 1 Nov - 16:45
Haya
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Messages : 415 Date d'inscription : 03/08/2024 Localisation : Laeticia Mae - Le temple d'Athéna Emploi : Bras droit d'Athéna Commentaires :
Il n’y a pas de force plus puissante que celle qui m’attire inexorablement vers toi.
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Le passé fut turbulent et nous réserve un futur brûlant
« Me tente pas. » Me kidnapper... Etait-ce seulement un enlevement si j'étais d'accord ? Je souriais simplement à sa réplique en haussant les épaules, qui résonnaient comme un "Même pas cap." Parce que franchement... Je n'avais pas envie de quitter cette grotte, encore sans lui. Et c'était peut-être pour ça que la possibilité du mariage semblait soudainement évidente. Parce que je ne voulais pas vivre ça éternellement. Parce que si on continuait comme ça, nous allions simplement nous faire du mal. Mais... Pourquoi j'adorais ça ? Pourquoi j'aimais cette idée ? Plus que je ne le devrais. Et par sincérité de mes paroles, Arès ricanait. Attendrissant mon coeur... « On est pas obligé de prendre une décision maintenant, Haya. » Oui et c’était peut être pas plus mal. De ne pas y penser sur l’instant présent.
J’allais clairement avoir besoin de temps pour diriger l’information et la fois… ça me plaisait déjà… Le simple fait de l’imaginer me faisait frissonner de plaisir et de bonheur. Je hochais la tête pour lui confirmer qu’on ne prendra pas cette décision maintenant. Lui comme moi n’étions pas un état de le faire. Il avait beaucoup à prendre et entendre. « Mais il est vrai que ce sentiment de plénitude totale en imaginant cet union est étrange… mais rassurant. » Je souriais, bêtement et je me cachais simplement dans ses bras... J'adorais ça. Je l'espérais même.
On parlait d'une exécutrice... Mon surnom le plus répandu, avant même celui du bras droit d'Athéna, c'était que j'étais la combattante la plus meurtrière de Laeticia Mae. Et là... Je trouvais l'idée de me marier, tout à fait plaisante... Franchement, il y avait de quoi rire. Finalement, l'invitation du dieu de la guerre me semblait bien plus intéressante. Et j'avais encore quelques idées en tête, des réponses à avoir et pour cela... Pour aussi le plaisir de voir cette flamme s'allumait dans le regard d'Arès. « Haya. » Il me prévenait Et ça me faisait sourire, insolente. Arès me connaissait bien alors... L'enjeux était de reussir à travers les failles. Mais... Comment dire ? Il me connaissait sans doute trop bien. Et j'avais beau joué mon rôle à merveille... Rien à faire.
Je peinais à lui mentir et il le savait. Ca expliquait sans doute son visage amusé. Et ce baiser fougueux, une réponse évidente à cette frustration et à mes provocations et... Bordel ce que je trouvais ça exaltant. Excitant. Etouffant. Intense. Ca enflammait tout mon être tant que je le trouvais sexy. J'oubliais tout le reste. Plus nous étions proche et plus... Je me perdais dans son odeur, sur ses lèvres, dans son âme. « Ecoute moi bien Haya. » Sérieux, je comprenais que le peu d'attention qu'il me restait devait appartenir à ce moment. « A quel moment as-tu pensé une seconde que tu ne me hantais pas déjà ? Mon coeur à déjà cédé à toutes les tentations que tu représentes, mon âme est déjà reliée à la tienne d’une manière que je ne pourrais expliquer.
Quand je ferme les yeux, c’est ton être qui apparait, me rappelant sans cesse à quel point ma destinée est reliée à la tienne. Et tu sais quoi ? Je veux que ça continue. Pour toujours. Je veux que ton souvenir me passionne chaque fois que tu devras être loin de moi, je veux que mon coeur batte au rythme du tient même quand on ne se trouve pas au même endroit, je veux que nos noms soient associés, je n’ai déjà que toi en tête et ça ne changera pas. » Face aux mots d'Arès et à ses caresses, un frisson incontrôlable traversait chaque parcelle de mon corps. Sa présence, si proche, si intense, ravivait en moi un mélange de désir et de vulnérabilité que je n'arrivais plus à contenir. Sous son regard brûlant, il ne restait plus rien que cette femme, perdue, qui réalisait qu'elle avait enfin trouvé un endroit où se perdre sans se briser.
« Toutes les femmes de mon passé n’égaleront jamais la certitude qu’un jour, toi, Haya, tu seras la seule reine légitime de mon univers. » Alors qu'il parlait de moi comme de sa reine, de la seule capable de régner à ses côtés, c'était tout mon être qui vacillait. Ses promesses me bousculaient et m'apaisaient en même temps, une force nouvelle émergeante du creux de mon ventre pour effacer mes doutes, mes peurs, ses paroles éveillaient en moi une sensation de plénitude que je n'avais jamais connue. Et merci... Merci pour continuer à être toi, avec moi, Arès. Merci de me rappeler pourquoi je tombais amoureuse de toi, à un peu plus chaque fois que tu étais là. Il m'appartenait déjà, il voyait en moi l'évidence même de son univers, je comprenais que je ne pouvais plus reculer, qu'il était devenu ma seule certitude dans un monde instable.
Il n'y avait pas un soupçon d'hésitation dans sa voix et je savais qu'il était prêt à tout pour que je comprenne la puissance de ce qu'il ressentait pour moi. Cette confiance qu'il plaçait en moi, ce pouvoir qu'il me donnait sans retenue, éveillait en moi une tendresse profonde qui s'accroissait à mesure qu'il me déshabillait lentement, chaque geste empreint de respect de dévotion. Il effleurait ma peau, il ne s'agissait pas d'une simple caresse mais d'une promesse, de quelque chose d'infini qu'il m'offrait sans réserve.
A genoux pour me libérer de mes vêtements, son regard rivé au mien, je sentais mes dernières barrières s'effondrer. Ses yeux me montraient bien plus que du désir; il me révélaient l'âme d'un homme qui avait tant cherché, tant attendu, et qui, en me trouvant, avait trouvé le sens même de son existence. Il ne me quittait pas des yeux, il voulait que je sache, que je ressente chaque mot, chaque promesse, comme s'il inscrivait en moi la preuve de son amour.
Je t'aime, Arès... Ca se répétait en boucle dans mon esprit tant je voulais lui dire, tant je le ressentais à cet instant précis. « J’ai pensé sincèrement pendant des jours qu’une obsession malsaine pour toi était née en moi mais en fait, non, il s’agit simplement d’un amour pure, incontrôlable, excitant mais véritable. » Ma respiration se faisait saccadée par l'effet de son toucher si proche de ma peau et de la sincérité de sa révélation. « As-tu besoin de plus de précisions sur ce que mon coeur hurle pour toi ? » Je secouais la tête négativement, envoutée par son honnêteté, par sa facilité à exprimer tout cela, par son calme face à la situation. Du mal à déglutir, je l'observais sans dire un mot.
A son tour, il se libérait de ses vêtements et quand il se tenait devant moi, aussi nu que moi, sans défense, la souffla me manqua presque. Ce n'était pas seulement un corps magnifique que j'avais devant moi, c'était un être entier, vulnérable, qui se livrait entièrement à moi. « Je serai ton roi, ton Dieu, ton amant, ton amour, ton mari même. Ne l’oublie jamais. » Et en cet instant, je comprenais la profondeur de son amour, ce besoin viscéral de m'aimer d'une manière que personne n'avait jamais fait. Comment pourrais-je l'oublier ? Ses mots resonnaient en moi comme le seul moyen de tenir le choc.
Ils s'ancraient d'ores et déjà dans tout mon être et je savais... Je savais que rien ni personne ne pourra me faire tomber, désormais. « Maintenant, je vais te faire l’amour. Et je ne parle pas d’une baise ardue et brutale, je te parle du plaisir qui te hantera pour les années à venir, du désir qui te possédera chaque jour. » Sa voix se faisait douce mais ferme et il me murmurait avec une telle assurance ce qu'il voulait me faire... Je hochais la tête, timide et intéressée, en mordillant lentement ma lèvre. Je ressentais une chaleur tendre et puissante envahir mon coeur, le sentiment que, peut-être, je méritais cette vie qu'il me promettait. Je comprenais maintenant que la mariage n'était qu'une formalité... Dans mon coeur, j'étais déjà sienne. Je vibrais pour lui.
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Sujet: Re: Le passé fut turbulent et nous réserve un futur brûlant [Ft Arès] Ven 1 Nov - 19:50
Arès
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il y a un monde dans lequel c'est toi qui me permet de vivre.
Tu voulais lui montrer comme tu lui ferais l’amour si elle était demain ta femme mais y avait-il une différence avec la manière dont tu voudrais la toucher chaque jour ? Est-ce que vous marier changerait vraiment la façon dont tu rêves chaque jour de t’imprégner d’elle. Tu ne peux pas le savoir. Tout bonnement parce qu’il y a encore dix minutes, l’idée de l’épouser n’avait même pas traversé ton esprit. Et maintenant… cette solution te hante et te fascine. Haya est là, devant toi, le coeur à vif, les sentiments transperçant ton âme, votre amour envahissant la grotte. Ton regard se perd dans sa beauté, tes pensées chamboulées finissent par se plaire dans l’idée de lui faire l’amour comme il se doit. Votre relation ne se résume pas à ça, évidemment, mais voilà des semaines que vous êtes séparés et ton corps réclame sa chair. Et quelle meilleure manière de conclure vos déclarations qu’en vous unissant avec passion et tendresse ?
Tu peux le sentir à des kilomètres le feu qui jaillit de l’âme d’Haya, même la froideur de sa peau ne peu cacher le brasier. Et irrévocablement, ton feu s’allie au sien dans le plus complet des bonheurs. Il n’y aucun monde dans lequel tu peux résister à son regard fiévreux, à son corps en demande, aux moindres détails de son être qui ébranle le tient au moindre mouvement. Tu peux lutter, rien ne changera et de toute façon, tu ne veux plus lutter contre l’alchimie légendaire qui nait entre vous chaque jour.
Il te faut peu de temps pour prendre une décision et convenir que là, maintenant, tout ce que tu veux, c’est elle. Son corps et le tient qui se retrouvent, qui s’unissent, qui s’aiment. Lorsque tu la touches, tu sais qu’elle ressent exactement la même chose toi, elle réagit à chacune de tes caresses, à chacun de tes baisers sur sa peau. Quand vos lèvres se retrouvent, c’est évidement et inévitable, comme si elles étaient faites pour s’unir. Personne ne pourrait comprendre l’importance de votre lien, la puissance de votre amour, même votre force est faible à côté des sentiments qui vous animent. Même toi, tu n’es pas encore conscient de cette affinité hors du commun. Pourtant, lorsque vous vous touchez, c’est limpide et logique.
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Sujet: Re: Le passé fut turbulent et nous réserve un futur brûlant [Ft Arès] Sam 2 Nov - 12:45
Haya
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Il n’y a pas de force plus puissante que celle qui m’attire inexorablement vers toi.
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Le passé fut turbulent et nous réserve un futur brûlant
Quand je pensais à lui, tout semblait s'apaiser et se tordre à la fois, comme si mon coeur bataillait entre la sérénité et un feu incessant. Arès était ma tempête et mon refuge, l'ombre et la lumière qui éclairaient chaque partie de moi, même celles que j'avais oubliées. Avec lui, l'amour prenait un sens que je n'avais jamais pu comprendre avant. Ni même pu penser ou croire.
Si l'humanité nous voyait, là, ensemble... Peut-être qu'on serait jugé. Mais pourtant, c'était dans ses moments si particuliers, si personnels, que j'aimais le voir si doux, si bienveillant, si apaisé. Ce n'était pas seulement de la passion, ni même une simple amourette. C'était plus profond, une conviction qui transcendait tout, comme si mon âme avait attendu toute une éternité pour le retrouver, pour se lier à lui.
Un seul de ses regard, j'avais l'impression d'être... vue ?, complètement et sans réserve, comme si chaque fragment de mon être avait enfin trouvé sa place. Il me touchait, tout doute disparaissait ; le monde devenait soudainement si simple, si clair. Il n'y avait plus que nous deux, dans une harmonie parfaite où même les mots n'avaient plus besoin d'exister. Il était mon équilibre et mon chaos, et pourtant, je n'avais jamais ressenti une telle stabilité et complémentarité.
Tout semblait possible, avec lui, même les rêves les plus fous et je savais, au plus profond de moi, qu'il me complétait d'une façon que je ne pourrais jamais expliquer et que je n'attendais pas être compris. Ca ne s'expliquait pas. Ca se vivait.
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Sujet: Re: Le passé fut turbulent et nous réserve un futur brûlant [Ft Arès] Sam 2 Nov - 22:27
Arès
Messages : 339 Date d'inscription : 09/08/2024 Localisation : noxis. Emploi : passe sa vie à vivre sans avoir besoin de survivre. Commentaires :
il y a un monde dans lequel c'est toi qui me permet de vivre.
Des années à penser que tu te connais par coeur, habité par une colère brûlante qui a forgé le Dieu que tu es aujourd’hui. Jamais tu n’as pensé un jour remettre en question ta propre âme. Jamais tu as pensé qu’une seule et unique personne pour remettre en perpective ce que tu es. Et pourtant, à cet instant, nu contre elle, tu sais que ton monde n’a jamais été aussi vrai et complet qu’à ses côtés. Elle a réveillé en toi une partie de ton être qui était restée cachée depuis toujours. Une moitié de toi qui n’attendait que sa présence pour éclore. Cette autre facette de ton coeur t’a fait peur. Aimer n’est pas si simple. Réaliser qu’on aime, c’est encore plus dur. Pourtant, maintenant, c’est l’évidence, mais tu as douté de tes capacités à vivre cet amour. Mais là, vos âmes réunies, plus aucun doute ne vient ternir ton futur. Elle est le nouveau chapitre de ta vie et sans hésiter, le meilleur.
Vous avez parlé, vous avez ouvert vos coeurs, vos corps se sont appelés tout le long et maintenant, vous vous retrouvez enfin de manière charnelle. Pas que votre relation soit basée dessus mais ce besoin de vous sentir, de vous charmer et de vous approprier est nécessaire, voir vital. Son être appel le tient et lorsqu’ils se retrouvent, c’est l’explosion.
BY PHANTASMAGORIA
Sujet: Re: Le passé fut turbulent et nous réserve un futur brûlant [Ft Arès] Dim 3 Nov - 17:00
Haya
Admin
Messages : 415 Date d'inscription : 03/08/2024 Localisation : Laeticia Mae - Le temple d'Athéna Emploi : Bras droit d'Athéna Commentaires :
Il n’y a pas de force plus puissante que celle qui m’attire inexorablement vers toi.
Crédits : Bambi Eyes DC : Aileen & Némésis
Le passé fut turbulent et nous réserve un futur brûlant
Je ne me rappelais pas... Si un jour, j'avais déjà ressenti ce bien-être ? Je n'en étais pas sûre. Tant il était intense. Avoir un tel réconfort dans les bras d'une seule et même personne, je ne pensais même pas cela possible et pourtant, c'était là. Mon coeur s'apaisait et mon esprit aussi quand je sentais sa chaleur envahir ma froideur. Effacant mes erreurs, mes doutes, mes hésitations, sans la moindre vergogne. Je me sentais si bien. Si tranquille. Uniquement grâce à lui... Et c'était fou de dépendre de quelqu'un à ce point alors que... Je n'étais pas du genre à avoir besoin de quelqu'un. Pourtant, tout semblait si fluide, si évident, si logique avec lui.
BY PHANTASMAGORIA
Sujet: Re: Le passé fut turbulent et nous réserve un futur brûlant [Ft Arès] Lun 4 Nov - 15:20
Arès
Messages : 339 Date d'inscription : 09/08/2024 Localisation : noxis. Emploi : passe sa vie à vivre sans avoir besoin de survivre. Commentaires :
il y a un monde dans lequel c'est toi qui me permet de vivre.
Tu as déjà aimé, plusieurs fois, même été passionné par une relation mais aucunes n’est égales à celle que tu vis avec Haya depuis finalement, si peu de temps. Tu ne l’avais pas vraiment réalisé avant aujourd’hui. Oui, tu l’aimes mais en quoi est-ce différent des dernières fois ? Absolument tout. L’intensité de ton amour, la puissance de votre lien, la légèreté que t’apporte cette relation, le sentiment de te sentir enfin toi-même, le bien-être de trouver enfin une personne avec qui tu peux t’autoriser toutes vérités. Tu n’as jamais été faible devant qui que ce soit, mais devant elle, tu pourrais lui exposer toutes tes faiblesses. Parce que oui, maintenant que vos cœurs sont unis, tu le sais, tu peux être faible. Mais ce n’est pas un mal, bien au contraire. Lui montrer tes failles te rend plus fort. Et surtout, tu le sais maintenant, l’aimer fait de toi un être réellement divin.
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Sujet: Re: Le passé fut turbulent et nous réserve un futur brûlant [Ft Arès] Mar 5 Nov - 23:15
Haya
Admin
Messages : 415 Date d'inscription : 03/08/2024 Localisation : Laeticia Mae - Le temple d'Athéna Emploi : Bras droit d'Athéna Commentaires :
Il n’y a pas de force plus puissante que celle qui m’attire inexorablement vers toi.
Crédits : Bambi Eyes DC : Aileen & Némésis
Le passé fut turbulent et nous réserve un futur brûlant
J'avais cette étrange sensation d'irréalité, comme si cet amour était trop vaste pour que je puisse le contenir ou même le comprendre. Se présence remplissait chaque vide que je n'avais même pas conscience de porter en moi et ce n'était pas un mauvais jeu de mots. Il me rendait plus forte, et plus vulnérable aussi, d'une manière étrange et magnifique. Arès c'était mon ancre et ma tempête, et en même temps, mon refuge le plus sûr. Avec lui, j'avais l'impression d'être un feu dévorant et en même temps, apaisée d'une façon que je ne pensais pas possible.
Parfois, j'avais peur que tout cela s'envolait, que ce bonheur n'était qu'une illusion. J'espérai si fort que ce n'était pas le cas que j'avais du mal à savoir si c'était seulement réel, tangible, inévitable. Peu importait les preuves évidentes que ça l'était... Rien que par les sensations qui me traversaient à le sentir si proche de moi... J'avais toujours ce doute. Etait-ce bien réel ? Et si ça l'était... Comment un amour si parfait pouvait m'appartenir de la sorte ?
Mon bras lâchait sous le plaisir. Je m'écroulais de nouveau sur le sol alors qu'Arès semblait dans le même état de béatitude, nu contre mon dos. Je souriais, bêtement, tant je me sentais bien. Mon coeur qui s'était emballée commençait à retrouver difficilement mais sûrement un rythme normal. Je restais sans bouger pendant plusieurs minutes, réalisant que j'étais presque déçue de ne pas avoir le plaisir sur son visage à son apothéose. Je l'avais senti... Et je me contentais largement de ça. Je regardais vers l'extérieur pour voir que la nuit s'installait doucement sur l'île...
« Rappelle-moi... De te redire que tu n'es pas sage... » murmurais-je. Je gloussais un peu, en peinant à bouger avec la masse musculaire contre mes fesses. Je soufflais sur une mèche de cheveux qui se trouvait presque collée sur mon front et me rendant soudainement compte... Qu'il m'avait fait réellement transpiré... Mais.... C'était seulement possible ? Un dieu.. Jusqu'à ce point. Il pliait les espèces à son plaisir et j'en étais presque admirative.
Je me redressais, faiblement et si il ne m'aidait pas, j'allais relâcher tant j'avais l'impression d'être encore fragile... Sans doute par excitation de concupiscence... Ou plutôt les effets de cette excitation et les conséquences que j'étais prête à assumer de nouveau, même, s'il le voulait. Je finissais par me libérer de son emprise, avec difficulté. Je souriais déjà à l'imaginer à râler et je trouvais ça adorable. J'attrapais une mèche de mes cheveux, ondulant par la transpiration et la sauvagerie de nos ébats... Et je ne parlais même pas de mon corps, humide de tout cela. Je me redressais avec un peu de difficulté, en m'appuyant sur le torse au sol d'Arès.
Je me penchais, désormais debout, vers lui. Mais... WAH. Attendez.. Quoi ? Une très légère douleur, me surprenait presque et je perdis l'équilibre, je me laissais glisser contre le dieu, surprise moi-même par mon corps qui cédait complètement. Je me rattrapais de justesse, un petit rire s'échappa d'entre mes lèvres... Si c'était ça être sa femme... Je voulais bien signer... Où il le voulait. « Tu me fais confiance ? » demandais-je, une petite bouille penaud, tentant de reprendre doucement mon calme et pour ça... Rien de mieux qu'un moment doux, à nous deux.
En attendant sa réponse, je me mettais à genoux à côté lui, attrapant sa main, posant ma joue contre celle-ci, déposant un baiser dans sa paume juste avant. Je fermais les yeux, savourant ce doux contact. Après sa réponse, je le tirais de force ou pas, vers moi, en me relevant, l'attirant contre moi, dans mon dos. Je ne retenais pas encore un rire en le sentant si proche de moi, je relevais la tête, le menton en l'air pour le voir, je souriais simplement... Je me sentais si sereine. J'avais tout oublié. Il n'y avait que lui et ça me convenait ainsi.
« Ferme les yeux... » demandais-je, un sourire amoureux, les yeux adoucis par sa beauté, par ce que je lisais dans ses prunelles noisettes. Les yeux clos, je déposais un tendre baiser contre ses lèvres, sur la pointe des pieds. Je glissais ma main dans la sienne, enroulant mes doigts autour des siens, pour le tirer avec moi. On marcha une ou deux minute, à peine. Je lui donnais les quelques indications utiles pour l'empêcher de se cogner ou pour trébucher.
Je m''arrêtais devant le lieu que je préférais dans cette grotte... Un petit bain d'eau chaude. Qui sortait des entrailles de l'île, elle-même. L'eau fumait très légèrement et l'endroit était exigüe, intime... Je plongeais mon pied dans l'eau, pour descendre dans le petit bassin, en m'appuyant sur les pierres présentes. Je le tirais doucement vers moi et une fois tout les deux submergés, je passais mes jambes autour de son bassin, pour poser ma tête dans le creux de son cou. Bien. Paisible. La paix qui m'envahissait dans cet instant était tellement précieuse... Je ne pensais pas la trouver. Et pourtant, là, contre lui, j'y voyais la lumière de cette tranquillité. « Je t'aime, Arès... » murmurais-je, les yeux clos contre lui.
BY PHANTASMAGORIA
Sujet: Re: Le passé fut turbulent et nous réserve un futur brûlant [Ft Arès] Aujourd'hui à 1:02
Arès
Messages : 339 Date d'inscription : 09/08/2024 Localisation : noxis. Emploi : passe sa vie à vivre sans avoir besoin de survivre. Commentaires :
il y a un monde dans lequel c'est toi qui me permet de vivre.
Quand elle s’écroule sur la couverture, encore tremblante et transpirante, tu fais de même sur son corps, incapable de te déplacer encore. Tu reprends ta respiration, un sourire de satisfaction sur tes lèvres, incapable de comprendre comment tu peux être aussi heureux. Ce n’était pas un orgasme comme les autre, non, là c’était bien plus fort, bien plus évocateur, bien plus vrai. C’était l’expression d’un lien, d’un amour inconditionnel capable de vaincre n’importe quoi ou n’importe qui dans ce monde. T’es incapable de réaliser à quel point cet acte marque un tournant dans ta vie, à quel point Haya est la source même de ton bonheur.
Haya bouge en dessous de toi alors tu te redresses en même temps qu’elle, l’aidant de tes mains pour qu’elle puisse bouger. Toutes ses sensations vous ont réellement épuisé, même toi, le Dieu de la Guerre. Si tu devais te battre maintenant, ça serait la meilleure occasion pour un ennemi de te blesser, ton esprit n’est clairement pas prêt à affronter, il est simplement fait pour être avec elle. Au moins pour les heures à venir. Elle finit par se libérer de ton emprise et tu détestes cette sensation de sa chaleur loin de la tienne. Tu la regardes alors qu’elle reprend elle aussi ses esprits. Le silence qui règle dans la grotte est apaisant, empli de votre plaisir et de votre bonheur, hors du temps.
Tu te redresses également, encore assis sur le sol, seulement le haut de ton corps relever. Haya est maintenant débout mais elle perd l’équilibre et glisse contre toi. Tu la rattrapes en douceur pour qu’elle puisse se nicher contre ton torse le temps de calmer les maux de son corps. « J’y suis allée trop fort pour toi, ô grande vampire exécutrice ? » Tu dis, un léger rire sortant de tes lèvres alors que tu glisses tes doigts dans ses cheveux pour remettre une de ses mèches en place. Au lieu de te répondre, elle te pose une autre question. « Tu me fais confiance ? » Demande-t-elle, cette petite bouille attendrissante, d’une fois réconfortante. T’es un peu surpris mais la réponse semble pourtant évidente. « Evidemment. » Tu réponds simplement avant t’attendre pour comprendre le teneur de cette question. Pourquoi maintenant ?
Elle s’agenouille finalement à côtés de toi et attrape ta main pour glisser son visage dessus. Elle ferme les yeux en embrassant ta paume. Tu souris, attendis par ce geste d’affection qui contraste avec la puissance de votre ébat maintenant terminé. Ton coeur se serre mais parce que tu sens le bonheur t’envahir chaque fois que tes yeux se posent sur elle. Quand tu observes les traits de son visage tu peux lire sérénité et sincérité. Tout ce que ton âme ressent en sa présence. Finalement, elle se relève en t’entrainant avec elle. Tu la suis sans rien dire, curieux, sachant qu’elle a sûrement une idée derrière la tête. Et tu sais déjà qu’elle va te plaire.
Elle s’appuie contre toi, son dos contre ton torse et pause sa tête sur ton épaule. Elle relève son visage pour que tu puisses la voir, le tient étant penché pencher vers le sien. Elle sourit et tu fais de même, profitant de cet instant si simple et si pur. « Que prépares-tu ? » Tu demandes, amusé par ses agissements. « Ferme les yeux... » Elle suggère et tu exécutes sans broncher. Ton regard est dans le sien, tu hoches simplement la tête avant de fermer tes paupières, confiant. Elle se détourne et vient embrasser tes lèvres, tu réponds à son baiser dans la seconde, apaiser par ce nouveau contact. Sa main glisse contre ton bras et vos doigts se lient. Tu serres fort sa main, comme si tu refusais qu’elles se séparent, ce besoin urgent d’être toujours en contact physique avec elle.
Vous vous mettez à marcher et tu la suis sans rien dire, les yeux toujours fermés. Même dans le noir complet, tu peux sentir sa présence de par vos mains liées mais aussi par son aura qui émane de son corps qui t’englobe avec pureté. Elle te donne quelques indications pour ne pas tomber et vous avancer lentement, arrivant à destination au bout d’une minute. Elle s’arrête quelques secondes, tu fais attention aux sons qui vous entourent. Une nouvelle chaleur arrive jusqu’à ton épiderme, tu comprends doucement mais décide d’apprécier la surprise. Tu ouvres les yeux et découvres un endroit charmant, intimiste et léger. Un bain chaud se trouve bien devant vous. Elle avance de nouveau, entrant en premier dans l’eau. Elle te tire avec elle, tu sans une eau chaude et harmonieuse autour de toi qui te procure un bien fou que tu espérais tant après tant d’activités physiques. L’une des meilleures manières de détendre vos deux corps meurtris par le sexe intensif. Quand vous êtes totalement entrés dans le bain, elle vient s’accrocher à toi en passant ses jambes autour de toi. Tu l’accueilles avec plaisir, passant tes bras autour d’elle pour la serre contre toi. Elle niche son visage dans ton cou et tu poses le tient sur le haut de ses cheveux, fermant les yeux pour apprécier chaque seconde de ce moment si doux. La paix t’envahit, plus rien ne te dérange, comme si chaque conflit de ta vie s’effaçait, apaiser simplement par sa présence et par sa peau contre le tienne. « Je t'aime, Arès... » Elle murmure, rendant ce moment encore plus parfait qu’il ne l’était déjà. Tu exerces un peu plus de pression sur son dos pour la serrer plus fort contre toi, comme une réponse à ses mots qui inonde ton coeur d’un bonheur infini. « Moi aussi. » Tu murmures à ton tour, attendri, d’une voix basse parce que tu sens ton corps se détendre totalement.
Il se passe de longues minutes ou vous ne vous dites rien, ou vous profitez simplement de ce moment de tendresse. Tes mains glissent sur son corps en douceur, simplement pour intensifier ce moment de détente pour elle comme pour toi. Vos yeux sont clos et tu sens la fatigue envahir ton corps, comme s’il se réveillait doucement en comprenant à quel point tu as besoin de repos. Tu ouvres finalement les yeux à nouveau. Elle ne bouge pas alors tu fais attention à ne pas la déranger dans cet instant. Tu peux observer son dos, remarquer la trace de tes doigts ainsi que la marque de tes dents sur sa peau. Tu réalises à quel point ça été dur pour toi de contrôler tant Haya provoque en toi des sensations nouvelles, indomptables et divines.
Tu recules dans l’eau jusqu’à ce que ton dos soit collé à la paroi du bain, tu t’y appuies en même temps que tu tournes le corps d’Haya dans tes bras, avec douceur. Son dos se retrouve contre ton torse, tu passes tes mains autour d’elle pour la serrer contre toi, sans rien dire, en profitant de ces secondes d’insouciance et de légèreté. Tu viens embrasser les marques que tu as laissé sur son corps et qui ne partent pas encore… étrange. Des questions viennent à ton esprit mais tu les gardes pour toi pour l’instant, ne voulant pas briser votre détente. Doucement, tu éloignes de quelques centimètres sont corps pour que tes mains glissent se posent dans son dos. Tu veux qu’elle se laisse totalement aller. Elle mérite un repos guérisseur.
Tu glisses tes doigts du bas de son dos jusqu’au dessus, mettant une certaine pression dessus pour qu’elle puisse sentir des effets apaisants. Puis tu masses ces épaules en faisant en sorte que ses muscles se détendent sous tes doigts. En même temps, tu viens déposer quelques baisers sur sa peau, remontant dans son cou pour qu’elle puisse se relaxer un peu plus. Tes mains descendent sur ses bras et exercent la même pression que sur ton dos. Tu attrapes alors ses deux mains et de nouveaux, tu tournes son corps pour que vos regards puissent se retrouver. Tu ne dis toujours rien, ayant simplement besoin de la voir, de la sentir, de la regarder pour que ton coeur se sente bien. Aussi parce que tu ne trouves plus les mots pour exprimer le bonheur de ton être.
Tu glisses une main dans son dos et l’autre sur son épaule en appuyant dessus pour qu’elle se penche en arrière. Tu trempes ses cheveux dans l’eau, jusqu’à la limite de son front puis tu la laisses remonter doucement, venant remettre sa chevelure correctement, souriant alors que tu ne lâches pas son regard. Le tient exprime toute la douceur de ton âme et le plaisir de ton être. Tu fais comme elle, venant simplement tremper tes cheveux dans l’eau pour retirer aussi les traces de votre ébat mouvementé. Rinçant la transpiration qui était apparue plus tôt, vous détendant encore plus tous les deux.
Doucement, tu te penches alors vers elle pour poser tes lèvres contre les siennes dans un baiser sain et doux. Vos bouches bougent l’une contre l’autre pendant quelques minutes, en douceur, prenant votre temps pour savourer ses secondes hors du temps. Tu souris contre son visage, incapable de contrôler tes spasmes de bonheur. Quand vous vous éloignez, le bonheur se lisant sur vos traits, tu poses ton front contre le sien alors que vos deux corps se collent à nouveau, ses jambes reprenant places autour de tes hanches ainsi que tes mains sur elle. « C’est un endroit fabuleux. » Tu murmures contre ses lèvres, sincère. Il ne l’est pas que par sa beauté, il est aussi ton endroit maintenant préféré puisque c’est ici que vos coeurs se sont ouverts avec tant d’amour. Il restera l’endroit qui a fait naitre en toi la certitude qu’elle sera à tes côtés pour le restant de ta vie. Qu’importe les obstacles, les ennemies ou les combats à venir, vous ne faites plus qu’un. « On pourrait rester ici pour la nuit.. » Tu suggères doucement, comme si vous comptiez vous séparer dans les minutes à venir. Impossible, t’as besoin d’être encore avec elle pendant des heures, t’as besoin de sa présence, de sa chaleur, de son amour. « Ou pour toujours. » Tu ajoutes en riant, sachant combien c’est absurde d’imaginer pouvoir vous cacher ici pour l’éternité. Mais c’est un fait que tu gardes en tête. Tu pourrais devenir personne si ça te permettait d’être heureux à ses côtés pour toujours.
BY PHANTASMAGORIA
Sujet: Re: Le passé fut turbulent et nous réserve un futur brûlant [Ft Arès]