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Stay... [Ft Arès]

Sujet: Stay... [Ft Arès]   Ven 11 Oct - 17:24
Haya
Admin
Haya
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Commentaires : Stay... [Ft Arès] I-love-you-mason-kane-imageonline-co-5202757

Il n’y a pas de force plus puissante que celle qui m’attire inexorablement vers toi.


Crédits : Bambi Eyes
DC : Aileen & Némésis



Stay...
 @Arès  & Haya

Je courrais dans cette gigantesque assemblée. Je poussais tout le monde alors qu'on entendait les armes se fracassaient. Mon coeur battait à une vitesse fulgurante. Je dégageais tout le monde sur mon passage. Pitié... Pitié arrêtez... Athéna... Arès... Artémis. Je vous en suppliais. Arrêtez. Je fendais la foule alors que les coups étaient d'une violence sans nom. Il y avait un périmètre de plusieurs mètres entre eux pour protéger les populations. Plusieurs personnes retenaient les personnes de s'approcher pour éviter d'être un dommage collatéral.

J'arrivais enfin sur les lieux alors que mes cheveux flottaient par le souffle de leurs attaques. Je voulais crier... Je voulais m'interposer. Je voulais réagir. Mais je ne pouvais pas. Je les regardais ce massacrer... Dans un silence, comme gélé par la violence, sous mes yeux. Artémis semblait tellement en colère, tellement puissante aussi. Comme si elle possédait le pouvoir d'éxecuter et de transpercer l'armure résistance du corps d'Arès. Athéna, ne faisait pale figure à côté des deux autres monstres. Elle était aussi effrayante et je me demandais aussi pourquoi elle avait besoin de moi si elle était capable de faire. Le combat était d'une violence sans nom. « Tu ne peux pas la prendre avec toi, Arès. » Mon coeur battait alors qu'il jeta un regard vers moi et qu'il repoussait l'attaque. « Et toi, Haya, tu ne dis rien ? » Qu'est-ce que je pouvais dire ?

Est-ce que je n'avais ne serait-ce qu'un mot à dire à ce sujet. Est-ce que je pouvais protester quoi que ce soit contre la colère des dieux... Damyan me retenait, il mettait toute sa force pour le faire. Alors qu'Arès affrontait Artémis et Athéna avec un aplomb déconcertant. Arrêtez... Arrêtez. Voilà ce que je voulais leur hurler. Je ne voulais pas ça. Je n'avais jamais voulu ça. Tout ce que j'espérai c'était... le retrouver. L'aimer. Le chérir. Je voulais arrêter de m'effacer pour mon rôle. Je voulais être moi-même, vivre comme je le voulais. Vivre pleinement. Avoir à mes côtés cette moitié qu'il me manquait, qu'il représentait. Un coup m'expulsa à plusieurs mètres plus loin, balayée par le souffle de leurs puissances... C'était pour dire à quel point, je ne faisais pas le poids.

Aucune personne ne pouvait les arrêter. Alors, je fendis de nouveau la foule et je courrais vers eux. Arès, avait un genoux à terre. Je m'arrêtais. Arès... avait un genoux à terre. Il était en difficulté. Ca n'arrivait pas. Ca ne pouvait pas arriver. Il ne pouvait... Perdre. Je m'avançais à vitesse vampirique vers lui mais une main me retenait. Je connaissais son odeur. Athéna... Ma mère. Je clignais à plusieurs reprises les yeux. Pour être sûre de ce que voyais. Il perdait. La déesse de la chasse chargeait une dernière fois son arc. La flèche transperça le coeur d'Arès, qui tomba à genoux et lentement, tombait en arrière sous mon hurlement de terreur. Mes mains tremblantes se rapprochaient de ma bouche, en pleurant, en hurlant.

Pitié... Pitié, laissez moi y aller. Je ne voulais pas... Qu'il soit seul. Il méritait tellement d'être heureux. Il ne pouvait pas... être parti pour l'éternité. Car la mienne n'aurait plus aucun foutu sens. Athéna me retenait mais je m'agitais tellement que je finissais par m'échapper. Je tombais à plusieurs reprises alors que je me rapprochais de lui, je le prenais dans mes bras, il allait mourir dans mes bras. Non... Non... Il ne pouvait pas. « Arès... » Ma lèvre tremblait alors que mes larmes perlaient sur sa peau. « Je suis désolée... Je suis tellement désolée. Je ne voulais pas... J'ai besoin de toi. Je t'en prie... Ne pars pas. Ne pars pas... » Si je pouvais lui donner mon eternité pour ne pas voir cette lumière s'éteindre dans son regard... Mon hurlement de désespoir retentissait sur la place de Laeticia Mae. Un hurlement qui venait du coeur, quand sa main glissa de ma joue jusqu'au sol.

Je le tenais dans mes bras, je le serrais si fort, en me balançant d'avant et arrière. Je ne pouvais pas le perdre. Je ne pouvais pas... Je ne pouvais simplement pas vivre sans lui. J'avais besoin de son monde pour compléter le mien. J'avais besoin de son existence pour combler la mienne. Je ne voulais pas le lâcher alors que Damyan venait me tirer. Je me débattais alors que deux mains se posèrent sur ma tête, dans une violence sans nom, on venait de me briser la nuque. J'ouvris les yeux, le coeur battant, panique. Je touchais ma nuque, aucune douleur. Mais... Je pleurais. Je touchais mon visage, humide. Est-ce que Arès était mort ? Depuis combien de temps j'étais sur ce lit ?

Je bondissais de mon lit, je devais en avoir le coeur net. Est-ce que j'avais perdu l'amour de ma vie, de mon éternité ? Maman... Maman est-ce que ce que tu disais sur les âmes-soeurs étaient vrais ? Que quand l'un meurt, l'autre ne pouvait plus vivre... Parce que je le ressentais maintenant. Parce que je n'imaginais aucun monde sans lui. Aucun. Mon âme appellera toujours la sienne. Mon corps ne demandera que le sien. Ne me laisse pas, Arès. Pitié... Pitié faites qu'il soit toujours là. J'enfilais ce que je trouvais sous la main, en courant dans les couloirs du temple d'Athéna. Je traversais les plaines à toute vitesse alors que mon coeur meurtri, craignait de la réponse. Tremblée rien qu'à l'idée que tout était vrai.

En arrivant sur ce pont, j'avançais et l'odeur me venait aux narines. La sienne. Alors que dans un ordre silencieux, je demandais à tout les gardes de décamper d'ici. Etait-ce lui ? Vraiment lui ? Et pas l'espoir, l'espoir de le sentir. Je courrais vers lui. Et... C'était lui. Mon coeur se remit à battre, à toute vitesse alors que je lui sautais littéralement dessus, en roulant mes bras autour de son cou, haletante, retenant toutes les larmes de mon corps de se verser. Je le serais si fort... Si fort. Je respirais son odeur.

Je restais comme ça sans décrocher un mot... Au milieu, de ce pont, je sentais à peine le reste. Tout ce que je voyais, c'était qu'il allait bien. « J'ai... » Je prenais une grande inspiration en me décrochant un peu de lui, en posant mon front contre le sien. « J'ai cru que... » Je n'arrivais même pas le dire tellement... J'étais terrifiée à l'idée que ça puisse arriver. Ma gorge était nouée. « J’ai cru que je t’avais perdu pour de bon, Arès.. »


BY PHANTASMAGORIA

Sujet: Re: Stay... [Ft Arès]   Sam 12 Oct - 1:22
Arès
Arès
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Commentaires : Stay... [Ft Arès] I-love-you-mason-kane-imageonline-co-9565721

il y a un monde dans lequel c'est toi qui me permet de vivre.

haya ; TG1 ;
circé ; circé ; circé

Stay... [Ft Arès] Lyic

so hard to say goodbye again

Crédits : dramaclubsandwich (avatar), ash' (craskship), timuschaos (signa)
DC : elijah & astrée.



Stay...
 @Arès  & @Haya

Il y a cette vitre qui te sépare de la scène qui se déroule sous tes yeux. Tu peux observer Haya qui s’entretient avec Athéna. Ce qui te saute aux yeux c’est d’abord la beauté de la vampire, le sourire qui s’affiche sur son visage, sa lumière qui vient réchauffer ton coeur tant elle t’éblouis. Tu souris et poses tes doigts sur la glace entre vous. Tu appuies dessus mais tu comprends rapidement qu’elle ne cédera pas. Tu ne peux pas la rejoindre. Mais le sourire de l’exécutrice s’efface petit à petit, laissant place à des cris qui dépasse l’épaisseur du vitrage devant toi. Tu fronces les sourcils, dans l’incompréhension, inquiet, impuissant. La colère monte également, la frustration. Le combo parfait qui fait de toi une bombe prête à exploser à tout moment. « C’EST UN ACTE DE TRAHISON ! » Hurle la déesse, la rage se lisant sur les traits de son visage. Tu ne comprends pas le sujet de conversation mais Haya riposte, affirme qu’elle est en droit de faire ses propres choix pour sa vie. Tes yeux divagues entre ta soeur et la femme.. que tu aimes.

« J’ai choisi Arès. » Les mots d’Haya te transpercent, te bercent, te touchent au plus point, augmente l’intensité de tes sentiments mais aussi la puissance de ton inquiétude face à cette scène dont l’atmosphère traduit la dangerosité. Le regard d’Athéna s’assombrit d’avantage et tu comprends qu’elle ne compte pas en rester là. C’est à ce moment que ton corps se décide enfin à bouger. Tu frappes sur la vitre devant toi, de toutes tes forces (et tu en as) mais cette fois, rien ne fonctionne. La vitre ne bouge pas, ne se brise pas, aucun éclat face à la teneur de tes coups. « Alors tu choisis la mort. » Annonce Athéna en reculant pour laisse Haya seule au milieu de la pièce blanche, dénuée de la moindre émotion, neutre. Soudain tu entends les pas d’un guerrier et tu reconnais rapidement le visage du vampire si complice avec Haya. Il tient dans sa main une épée de la garde d’Athéna.

La rage en toi est intense, tu prends de l’élan pour te jeter contre la vitre afin de la faire flancher mais rien n’y fait, tu es coincé, incapable de trouver la solution pour sauver la vie d’Haya, impuissant. Ta force, ton agilité, ta puissance et ton pouvoir n’y feront rien dans cette situation. Tu ne peux rien faire. Tu peux l’aimer aussi fort que tu le veux, Haya est seule face à ce problème qui vous concerne tous les deux. Tu voudrais te jeter entre elle et l’épée pour prendre le coup fatal. Oui, tu pourrais perdre pour elle, tu l’as déjà dit. Tu hurles le nom de la vampire en tapant les poings contre le vitrage avec l’intime espoir que peut-être, tu seras entendu. Mais rien ne change. Damyan lève l’épée vers Haya, prononce des mots qui te sont apparement interdis et lui porte le coup de trop, celui qui lui retire définitivement la vie. L’ampleur de tes cris te déchire toi-même le coeur. Tu frappes si fort devant toi que du sang coule de tes phalanges. Vengeance crie déjà dans ton être, tu te vois déjà en train d’arracher la tête de l’exécuteur. Haya n’est plus là et la douleur qui se propage dans ton être va sûrement te tuer, t’en es certain.

Soudain, tout part en fumée autour de toi. Le corps sans vie d’Haya disparait, tout comme ses deux assassins qui se tenaient encore au dessus d’elle. Tu es seul dans une pièce si noir et soudain tu entends les hurlements de ceux qui aimaient Haya, tu entends tes craintes, ta peine, ta douleur, tes regrets et l’amour que tu lui portais. C’est tellement puissant que tu t’accroupis, les deux mains sur tes oreilles, tes yeux fermés, pour essayer d’échapper à la peine qui t’attend. Si ceci est ton enfer, tu l’as amplement mérité. Tu veux être puni pour ne pas avoir été là pour la sauver. Cette torture est ta peine. Tu la mérites.


Tes yeux s’ouvrent soudainement et tu te retrouves assis dans ton lit, la respiration cadencée, le corps bouillant, même tremblant. Tu poses ta main sur ton coeur, comme si tu pouvais apaiser les battements qui sont proches de transpercer ta poitrine. La réalité ne revient pas tout de suite, les émotions de ce cauchemar s’emparent de toi, comme si Haya avait vraiment quitter ce monde. T’es incapable de penser à autre chose et incapable d’imaginer que cela puisse être vrai. T’as besoin de la voir, besoin d’être sur qu’elle va bien. Déjà deux semaines que son être n’a pas rencontré le tient, deux semaines que tu n’as pas ressenti la sérénité et le bonheur, deux semaines sans pouvoir respirer correctement. Sans hésiter tu te lèves de ton lit et enfile un t-shirt de blanc que tu trouves rapidement. C’est presque robotique, comme si tu n’avais pas d’autres choix que de te rendre sur l’île de ta soeur pour constater de tes yeux qu’Haya respire encore le même air que le tient.

Cette panique qui te consume, qui se joue de toi comme un pantin, qui te contrôle, tu n’arrives pas à t’en débarrasser. Au fond de toi, c’est impensable qu’Haya soit morte mais une part de doute s’est installée si vite. Ça avait l’air si réel.. Atroce. Le pont est sous tes yeux, tu commences à courir, impatient de pouvoir te rassurer et de la retrouver. Seras-tu capable de repartir loin d’elle ? Tu entends à ton tour des pas, tout aussi rapides que les tiens. Rapidement tu ordonnes aux gardes de quitter le pont. Ton intuition fut la bonne, Haya se trouve à quelques mètres que toi, tout aussi pressée. Vous courrez tous les deux l’un vers l’autre et elle saute immédiatement contre toi dès qu’elle le peut. Elle s’enroule autour de toi tandis que tu passes tes bras autour de sa taille pour la serrer le plus fort possible, pour ressentir la moindre parcelle de son corps, pour être certain que cette fois, c’est réel. La panique qui te consumait s’estompe peu à peu lorsque tu réalises qu’elle est vraiment là, en vie, maitre ses moyens et entre tes bras protecteurs. Tu ne peux plus jamais la lâcher. Vous n’avez pas besoin de dire quoi que ce soit. Tu ne te poses même pas la question de pourquoi elle est ici aussi, t’es juste heureux de la retrouver. « J'ai cru que... » Elle prononce, essayant de s’exprimer mais sa respiration est tout aussi difficile de la tienne, l’empêchant de s’exprimer correctement. « J’ai cru que je t’avais perdu pour de bon, Arès.. » Elle finit par prononcer, provoquant en toi un effet de surprise, d’incompréhension, de mystère que tu ne veux même pas résoudre.

Tu sépares vos fronts pour blottir ton visage dans son cou en serrant un peu plus ta prise sur elle, ce besoin de la sentir entièrement. Elle est là. Tu retrouves légèrement tes esprits. « J’ai cru que tu étais morte. » Tu dis contre sa peau, sentant son odeur enivrante et rassurante. « Il t’avait tué… et je ne pouvais rien faire, Haya… » C’est difficile à prononcer mais t’as besoin qu’elle sache aussi ce que tu viens de vivre, l’enfer qui s’est ouvert sous tes pieds. Lorsque tu avoues ton cauchemar, toutes les sensations négatives que tu venais de vivre traversaient à nouveau ton corps. L’espace de quelques secondes, elle était de nouveau morte et tu en mourais également. Tu te redresses légèrement et écartes tes mains de son corps pour les poser sur ses joues, forçant son visage à rester devant le tient. Tu observes son visage, les traits marqués de sa nuit mouvementée, ses cheveux en bataille, son regard humide mais cette beauté bouleversante qui se dégage encore et toujours de son être. Sans attendre tu poses tes lèvres contre les siennes dans un baiser brut. Tu presses tes lèvres si fort, désireux d’être certain qu’elle est vraiment avec toi. Tu n’arrives pas à rompre le contact, l’embrassant encore et encore, jusqu’à ce que vos lèvres deviennent brûlantes, jusqu’à ce que ta respiration soit de nouveau haletante. « Dis moi que tu vas bien. » Tu la supplies presque entre deux baisers, reprenant votre échange sans vergogne, incapable de te séparer. « Je suis là.. » Tu souffles à nouveau contre ses lèvres avant de l’embrasser encore une fois. T’as besoin de reprendre ta respiration alors tu reposes ton front contre le sien, les yeux fermés, profitant simplement de sentir sa présence contre la tienne. « Je vais bien. » Tu ajoutes pour la rassurer à son tour parce que tu sais qu’elle vit en ce moment les mêmes émotions que toi et putain, elles sont douloureuses. Tu ne veux plus avoir à vivre ça. Jamais.


BY PHANTASMAGORIA

Sujet: Re: Stay... [Ft Arès]   Sam 12 Oct - 14:36
Haya
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Il n’y a pas de force plus puissante que celle qui m’attire inexorablement vers toi.


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Stay...
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Mon monde s’était effondré, l’espace de quelques minutes, j’étais terrifiée. Deux semaines que j’avais augmenté l’intensité de mes entraînements, que je tentais de contrôler ce que je ressentais. Retrouver un calme intérieur. Deux semaines que je souffrais perpétuellement. Deux semaines qu’Athena avait dit que je l’avais trahis. Deux semaines que je m’efforçais à ce que ça se reproduise pas. Deux semaines que le banquet était passé. Que je ne l’avais pas vu… La douleur était tellement intense. La sensation de l’avoir perdu était au delà même de ce que j’imaginais. Loin de moi, j’avais l’impression de ne être la même mais la mort… la mort me détruirait, morceau par morceau. Je ne la craignais pas, pourtant, la mort mais la sienne était une torture.

Alors quand sur ce pont, mon corps percutait le sien, que sa chaleur m’enveloppait, que son odeur m’enivrait. J’avais envie de m’écrouler dans ses bras. De ne plus être aussi forte que je l’avais prétendue pendant des années. Il me serrait fort dans ses bras, je retrouvais un semblant de paix. Le silence de nouveau dans mon esprit me fit soupirer de soulagement. J’avais besoin de lui dire… lui dire ce que j’avais vécu. Ce que je ne voulais plus jamais ressentir. Et finalement, j’étais étonnée et triste de voir qu’il était dans le même état de détresse que moi. Je ne l’avais simplement jamais vu comme ça. Il était bouleversé.

Il se blottissait contre moi et je caressais avec une douceur qui me surprenait moi-même, l'arrière de sa tête, plongeant une main dans ses cheveux. Il serrait son emprise sur moi et mon coeur battait la chamade. Juste parce qu'il était là. Et j'étais bouleversée à ce simple constat : J'avais besoin de lui. « J’ai cru que tu étais morte. » Un petit pincement au coeur. Si il était dans ce même état, c'était exactement pour la même souffrance. Il craignait vraiment de me perdre aussi ? Il... Emue, je serrais mes bras autour de lui, en lâchant un petit soupir mélangée entre la tristesse et l'émotion d'être... De compter pour lui.

« Il t’avait tué… et je ne pouvais rien faire, Haya… » Je fronçais les sourcils, en caressant ses cheveux, sa nuque, avec tendresse. Je le tenais contre moi, sentant presque des tremblements parcourir son corps, lui qui d'habitude ne montrait jamais la moindre faille. Ses bras étaient enroulés autour de ma taille, ses mains s'accrochant si j'étais la seule chose qui le retenait à cette réalité. Jamais je n'avais vu cette peur dans ses yeux, cette vulnérabilité qui transperçait la carapace. Et dans cet instant, tout devenait clair. Je réalisais à quel point je comptais pour lui. Ce n'était plus une simple question de désir ou de puissance. Non, c'était bien plus profond que cela. Il avait rêvé de ma mort et cela l'avait terrifié au point de remettre en question tout ce qu'il croyait. Il aurait franchi le pont de Laeticia Mae, brisé toutes les règles, juste pour savoir si j'étais encore en vie. Pour moi.

Ce geste, cette pensée, me bouleversait plus que tout. Il aurait tout risque, son honneur, sa place parmi les dieux... pour moi. J'avais toujours su quelque chose nous liait, mais là, c'était indéniable. Il tenait à moi, vraiment, et ça me faisait peur autant que ça me réconfortait. Et moi ? Qu'est-ce que je ressentais ? J'étais son ancre, son équilibre et malgré mes doutes, malgré ma peur de me perdre en lui, je savais qu'il était prêt à tout sacrifier pour... ma vie. Et je ne savais plus... J'étais perdue. Tout ce dont j'étais certaine c'était... Lui. Alors qu'il plongeait son regard dans le mien, je le trouvais tout simplement sublime. Il posait ses lèvres contre les miennes. Et je croyais respirer de nouveau.

Ma main se pressa contre sa nuque, mon corps se collait au sien. On s'embrassait à répitition et ça apaisait petit à petit la douleur, la peur... Le doute. « Dis moi que tu vas bien. » Il était haletant et mon coeur s'emballait encore et toujours quand on parlait de lui, quand j'étais avec lui, quand ce que j'étais, la personne et pas le rôle... ressortait. « Je vais bien... Arès. Maintenant que tu es là, je vais bien... » murmurais-je, contre ses lèvres. Quand il m'embrassait encore et encore, je sentais toute sa peur, tout son besoin de me garder près de lui. C'était presque désespéré, comme s'il cherchait une preuve tangible que j'étais là, que j'allais bien. Et moi, je me laissais emporter par cette intensité, par ce besoin qu'il avait de moi. Chaque baiser était une promesse, une question, un rappel de tout ce que nous risquons de perdre.

Mon coeur battait si fort que j'avais l'impression qu'il pouvait l'entendre. Je sentais la pression de ses lèvres, la chaleur de son corps contre le mien, et tout en moi se relâchait, même si je savais ue je devrais rester forte. Mais à cet instant, c'était lui qui avait besoin d'être rassuré et je m'abandonnais à cette tendresse, à cette urgence qu'il mettait dans chaque geste. Comme si, en me touchant, il pouvait effacer ses doutes, ses craintes. A chaque fois qu'il revenait vers moi, je le laissais faire, incapable de lui refuser ce réconfort dont il avait tellement besoin, incapable de nier à quel point moi aussi, j'avais besoin de lui. « Je suis là.. » Il l'avait senti. A quel point, j'étais triste. je l'étais depuis cette fois, où j'avais quitté Noxis. Je luttais constamment. Contre. Peut-être qu'Athéna avait raison... Peut-être que ce rôle, qu'elle voulait que je portes, n'était pas fait pour moi. Peut-être parce que la seule véritable place que j'espérais, c'était à ses côtés.

Je me rendis compte que ça ne datait pas d'hier, ni d'un mois, ni même d'une année. Ca faisait des années que j'étais entrain de tomber, lentement, profondément, sans même m'en apercevoir. Chaque fois que je le voyais, c'était comme si quelque chose s'éveillait en moi, une pulsation silencieuse qui devenait de plus en plus forte. Mon coeur s'accélérait toujours un peu plus quand il était là, et à chaque sourire, chaque regard qu'il me lançait, je sentais ce poids dans ma poitrine, ce besoin insensé d'être près de lui. Ce n'était plus juste de l'attraction, c'était bien plus profond, bien plus dangereux. a chaque instant passé ensemble, je perdais un peu plus le contrôle, je m'accrochais à lui sans même le vouloir. Je pensais pouvoir garder mes distances, rester intouchable, mais je me rendais compte que ça devenait impossible. Il était partout, dans mes pensées, dans mes rêves et plus je luttais, plus je m'enfonçais. J'étais entrain de tomber terriblement amoureuse de lui et il n'y avait plus de retour en arrière.

« Je vais bien. » Surprise moi-même, par la larme qui perlait le long de ma joue. Une seule. Je n'y arrivais plus. Ni à mentir, ni à passer au dessus de tout ça. Je fermais les yeux, en posant ma tête contre sa main droite. Alors que la peur me broyait l'estomac. « Tu mourrais... Tu mourrais parce que tu voulais me garder auprès de toi... » J'avouais ça, la gorge serrée. Parce que je craignais tellement que ça soit vrai... Que si je m'effondrais, là, entre ses bras, je le perdrais. Mais... Mais une partie de moi me demandait d'arrêter de mentir. « Je ne veux pas te perdre, Arès... » Je ne pouvais pas l'imaginer. Pourquoi j'avais l'impression que mon bonheur ne reposait que sur lui ? Que mon coeur ne battait que pour lui ?

S'il savait, combien je me sentais mieux, contre lui. A quel point, tout mon être retrouvait une tranquillité et une liberté que je ne connaissais presque plus depuis ma condition vampirique. Il était ma tentation et ma paix. « J'ai lutté des semaines entières... Je ne voulais décevoir personne. Je voulais rester forte. Tenir mon rôle. Te garder à distance. » Je posais ma main sur sa bouche pour l'empêcher de m'interrompre. Tant pis. Tant pis si le monde était chamboulé. Si il n'était pas prêt à entendre ça. Mais... Je me faisais du mal tout les jours pour lutter contre ça et le simple souvenir de son existence, m'avait poussé sur ce pont. La tête baissée, je regardais les planches du pont et peut-être que j'avais perdu la raison.

« Arès, si je continue à te repousser, je vais finir par m’effondrer totalement. » Parce que pour lutter contre toi, je devais lutter contre moi-même. M'effacer. Ne plus exister. Et... une part de moi hurlait, hurlait pour lui dire que je ne pouvais pas. Mes mains tremblaient très légèrement alors que je retenais mes larmes, sur ce pont. Comprenant les enjeux... Comprenant les risques... Comprenant ce que je pouvais faire pour lui. « J'ai voulu... J'ai voulu tout faire pour m'effacer. Ne plus être cette personne. J'ai... » Je tirais ma manche et je relevais mon haut. Pour lui montrer les marques que j'avais gardé de mes derniers entrainements. J'avais tout fait. TOUT FAIT pour ne plus être moi. J'avais demandé à des sorciers de ralentir ma régénération pour sentir la douleur de chaque blessure, je leur avais demandé de contrôler tout ce que j'étais. Contrôler mes pensées, amplifier la douleur, la peine, l'intégralité de mes sens. J'avais commencé juste après ce banquet.

Mais... Je n'y arrivais pas. Et ce moi, il n'existait pas sans lui. J'étais terrifiée... Terrifiée. Je retirais ma main dans ses lèvres. « Même si je devais tout perdre, je te choisirais encore et encore, Arès. » Un soupir s'échappait d'entre mes lèvres parce que... C'était simplement vrai. Parce que ses mots, je les avais retenu depuis des semaines. Par amour pour Athéna. Par respect. Par tendresse. Parce que je voulais être quelqu'un dont elle serait fière. Mais... Ca faisait longtemps que les ténèbres d'Arès étaient devenus les miennes. Et je ne savais plus si j'étais capable de lutter plus longtemps.


BY PHANTASMAGORIA

Sujet: Re: Stay... [Ft Arès]   Dim 13 Oct - 3:43
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L’impuissance est un sentiment que tu ne connais pas, que tu ne maitrises pas et qui, évidemment, tu refuses de ressentir. Mais quand tu te réveils après cet intense cauchemar, tu ne peux pas gérer le flux qui t’habite, l’horreur qui s’est installé dans ton esprit, cette sensation de défaite. Tu pourrais presque imaginer perdre une guerre mais alors perdre Haya, c’est au-dessus de tes forces, c’est impossible, tu n’y survivrais pas. Cette douleur te déchire et ce n’est pas la réalité. C’est impensable d’imaginer ce que ça serait si elle perdait la vie. C’est pour cela que tu as besoin de voir de tes propres yeux qu’elle respire, que le sang coule encore dans ses veines, que vos sentiments sont encore possibles.

Sur le pont, tu ne t’attendais pas à la retrouver dans le même état que toi et pourtant, ça semble si naturel. Vous vous retrouvez l’un contre l’autre, essayant de vous rassurer par votre présence, incapable de se décrocher, chacun ayant ce besoin insatiable de toucher l’autre pour oublier cette nuit désastreuse. Elle a vécut la même chose. Est-ce un sort qui vous a envoûté ? Qu’importe, elle est dans tes bras, vivante et toi, ça te suffit pour retrouver un peu de sérénité dans ton coeur. Tu comprends qu’elle a besoin d’être rassurée, autant que toi alors tu décides de poser tes lèvres sur les siennes et de continuer à l’embrasser jusqu’à ce que la douleur s’estompe petit à petit, demandant à Haya de dire les mots réconfortants « je vais bien ». Quand vos corps se retrouvent, vos âmes s’entremêlent et que son goût touche tes sens, tu retrouves ce sentiment de plaisance, de sécurité que tu connais si bien avec elle et dont tu es devenu accro. Elle se pressait aussi fort qu’elle le pouvait contre toi et tu la laissais faire, envieux de cette même proximité, heureux simplement lorsque tu peux sentir sa présence. « Je vais bien... Arès. Maintenant que tu es là, je vais bien... » Tu souffles presque de soulagement contre sa bouche alors que vous continuez de vous embrasser. La peur qui te contrôlait jusque là baisse en intensité même si tu n’es pas encore calmer de cette tornade d’émotion. Ton corps tremble encore, ta respiration haletante est preuve de la douleur qui te ronge encore.

Elle s’abandonne à toi mais tu sens tout de même qu’elle a besoin de cet échange autant que toi. La profondeur de votre étreinte révèle l’intensité de votre amour. Deux semaines que tu devais vivre avec l’idée qu’elle serait toujours loin de toi. Deux semaines que tu gardais tes distances, conscient de ce qui se joue pour elle sur Laeticia Mae. Deux semaines que le sentiment d’impuissance prenait encrage en toi jusqu’à exploser ce soir. Comme si ce cauchemar n’était que l’apothéose des souffrances de ses derniers jours. Tu lui dis que tu vas bien. Ce n’est peut-être pas totalement vrai mais elle n’a pas besoin de connaître tous les maux de ton âme à cet instant. Ton coeur se brise lorsque tu sens la larme coulé le long de sa joue, preuve des mêmes horreurs qu’elle à vécu depuis le banquet. « Tu mourrais... Tu mourrais parce que tu voulais me garder auprès de toi... » Tu fermes les yeux à ton tour, douloureux, imaginant ce qu’elle a vécu, tout comme toi. Tu la perdais à cause de votre amour, elle te perdait pour les mêmes raisons. L’émotion dans sa voix te percute, broie ton âme, incapable de lui assurer que ce cauchemar n’arrivera pas. Tu te battras pour elle. Jusqu’à la mort. « Je ne veux pas te perdre, Arès... » Tu pinces tes lèvres tant tu ressens la même chose. « Je ne peux pas te perdre. » Tu réponds. Ce n’est même plus une question de volonté. C’est physique, vital, vos vies sont comme reliées, devenues indispensables à l’autre. Sans elle, tu n’es rien.

Tu restes sans voix, incapable de trouver les mots pour calmer la panique qui émane d’Haya. « J'ai lutté des semaines entières... Je ne voulais décevoir personne. Je voulais rester forte. Tenir mon rôle. Te garder à distance. » Tu hoches la tête sans le vouloir, encaissant les mots qu’elle venait de prononcer. Tu savais qu’elle avait une devoir à respecter sur l’île d’Athéna, tu savais qu’elle allait devoir faire des choix même s’ils allaient à l’encontre de ce que tu voulais. C’est dur de comprendre qu’elle a essayer de rester loin de toi mais satisfaisant de comprendre que c’est impossible. Tu veux répondre mais Haya pose la main sur ta bouche alors tu ne bouges plus, tu décides de respecter son envie, souriant presque derrière sa paume, trouvant amusant cet audace. Mais le sourire repart lorsque tu comprends l’intensité de la suite de ses paroles. Tu n’es pas sûr de vouloir les entendre, fronçant les sourcils. « Arès, si je continue à te repousser, je vais finir par m’effondrer totalement. » Tu déglutis difficilement à ses mots, toujours coincé pour pouvoir répondre à cet aveu douloureux. Tu ne pouvais que la comprendre et finalement, ça te fait mal qu’elle souffre autant. Même pour toi. Tu voudrais pouvoir encaisser pour vous deux, tu voudrais qu’elle ne vive pas ces instants intenses. Tu connais les risques d’une telle liaison mais comment faire quand aucun de vous deux n’est capable de lutter contre l’évidence ? Elle est une partie de toi, celle qui fait de toi l’être que tu veux être, celle qui fait revivre dans ton âme tout ce que tu croyais mort depuis toutes ces années d’existence irréel.

Le regard d’Haya change alors que sa main se dirige vers le tissu de son haut. « J'ai voulu... J'ai voulu tout faire pour m'effacer. Ne plus être cette personne. J'ai... » Tu baisses ton regard sur son corps qui s’éloigne de quelques centimètres de toi. Quand elle remonte son pull tu as l’horreur de découvrir des marques sur sa peau, preuves d’une lutte considérable, de tortures inhumaines, d’essais de lutter contre votre vie à deux. Tu serres la mâchoire pour contrôler ce qui vient toujours naître en toi quand tu es contrarié : la colère. Parce qu’elle est bien là ton impuissance : tu ne peux pas la protéger. Même d’elle même. Tu refuses qu’elle souffre encore. Tu refuses qu’elle soit obligée de se mettre dans de telles situations pour lutter contre vous. Elle retire finalement la main de ta bouche avant de se prononcer encore : « Même si je devais tout perdre, je te choisirais encore et encore, Arès. » Tu fermes les yeux, serrant tes paupières de toutes tes forces pour contrôler le flux d’émotion qui te traverse, ce mélange entre frustration, colère et amour. La douleur peut se lire sur ton visage, tout comme sur celui de celle qui anime ton coeur.

Tu frottes ton front, ta mâchoire, incapable de trouver les mots pour répondre à toutes ses révélations. Partager avec le besoin de lui ouvrir ton coeur et celui d’exiger que la situation change. Tu sais à quel point c’est compliqué, à quel point l’enjeu derrière votre relation est grand, surtout pour elle. Tu ne peux pas agir selon ta seule volonté, pourtant là tu serais capable de l’emmener avec toi sur Noxis pour la garder avec toi à jamais, sous tes yeux, pour être certain qu’elle soit saine et sauve pour toujours. « C’est une évidence. » Tu lâches sans vraiment t’en rendre compte, dans un souffle de mécontentement, de questionnement. Qui veux-tu être ? Le dieu de la guerre qui ne peut pas flancher ou l’homme capable de se battre pour ce qu’il veut, ce qu’il aime. « Ça ne peut être que toi. Mon seul choix. » Tu continues en venant poser ton regard dans le sien, les yeux humides, compatissants, souffrants. Tu poses ton autre main sur sa joue pour tenir son visage entre tes doigts, observant les traits qui se dessinent dessus, ses lèvres rouges, sa beauté, cette âme qui complète la tienne.

Mais ton regard se baisse doucement sur son corps et l’une de tes mains vient soulever de nouveau le tissu de son haut. De nouveau tu observes les marques encore présentent. Tes doigts passent sur ses blessures, les effleures pour ne pas lui provoquer de nouvelle douleur, tu t’imprègnes de ce qu’elle à vécu. Tu réalises l’ampleur des douleurs qu’elle a dû subir. Tu souffles puis tu serres le point de toutes tes forces, tes phalanges devenant blanches tant tu prends sur toi. « Tu ne peux pas continuer ça, Haya. » Tu affirmes en relevant ton regard sur elle. Ce n’es pas possible. Ni pour elle, ni pour toi. Elle ne mérite pas ça. Elle ne devrait pas subir ça simplement parce que son coeur est promit au tien. Comme si vous aviez choisi d’être ainsi. « Tu ne peux pas parce que lorsque tu souffres, j’ai mal avec toi. Tu comprends ? » Tu lui demandes calmement, essayant de ne pas lui montrer la colère qui règne en toi lorsque tu penses à ce qu’elle à vécu ces derniers jours. Tu pourrais aller sur Laeticia Mae pour confronter ta soeur aux horreurs qu’elle laisse faire sous son toit simplement parce que sa fille de coeur à choisi d’aimer.

Tu passes une main dans ses cheveux, jusqu’à l’arrière de son crâne, prenant une poignée de cheveux entre tes doigts que tu serres fort. Pas assez pour lui faire mal mais assez pour exercer une pression qu’elle peut sentir alors que tu viens la coller contre toi, son visage contre ton torse. Ton autre bras autour de son dos, tu la serres de toutes forces contre de ton être, espérant qu’ainsi tu pourras calmer tes maux. « Je ne sais pas quoi faire. » Tu dis doucement, comme si avouer ses mots pouvaient réellement te tuer. C’est la première fois que tu es dans le flou, que tu ne peux pas écrire l’avenir à ta convenance, que tout ne tombe devant tes pieds comme tu le souhaite. T’es perdu et tu ne demandes jamais d’aide. « Je serai capable de tout pour toi mais là, je suis perdu. » Tu souffles un grand coup pour que tes émotions ne s’extorquent pas d’une manière que tu ne connais pas. Parce que tu dois être fort, tu ne peux pas laisser ta peine s’exprimer. « Qu’est ce que tu veux que je fasse ? J'ai besoin de toi...» Tu demandes réellement à quelqu’un d’autre, pour la première fois de ta vie, sincèrement. Tu peux aller retourner Laeticia Mae pour elle, revendiquer ce désir devant les quatre îles, tuer, frapper, faire ce que tu sais faire le mieux. Elle peut tout te demander, tu le feras, parce que finalement, ce que tu veux, c’est son bonheur.

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Sujet: Re: Stay... [Ft Arès]   Dim 13 Oct - 17:05
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Il n’y a pas de force plus puissante que celle qui m’attire inexorablement vers toi.


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Stay...
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La peur me tenait le ventre. Le genre de peur irrationnel, parce qu'il était là. Devant moi. Mais ça avait laissé cette inquiétude : Qu'est-ce qui se passerait si je ne trouvais pas le moyen d'être auprès de lui ? Combien d'interdits allions-nous braver ? Combien de temps on nous laissera le faire ? Une petite voix me disait que c'était déjà fini. Que si je n'avais pas vu Arès pendant 2 semaines c'était parce qu'on m'avait demandé de ne plus le faire. Pour mon rôle, pour tout ce que ça représentait pour les peuples et pour Athéna. J'avais plié. J'avais posé un genoux à terre. Et comme un rappel à l'ordre, ce cauchemar appelait simplement à ce que je revienne à la réalité : Je n'étais pas ce pion, qu'on espérait que je sois. Le simple fait de le voir, ici, auprès de moi, aussi anéanti que je l'étais, ne confirmait qu'un peu plus ma tristesse : Ce qu'on ressentait nous blessait.

Pourtant... Malgré toute la peine que je ressentais à cet instant présent, je ne voulais être nul part ailleurs que dans ses bras. Je voulais sentir aucune autre odeur que la sienne. Le silence dans mon esprit quand il était là, devenait presque plus addictif que le sang. Soudainement, le seul sentiment qui me submergeait c'était celui qui le concernait : Le désir, l'amour. Je connaissais si bien Arès que je sentais sa peine. A chaque fois, à chaque mot, à chaque réaction... Ses yeux s'étaient fermées. Et je compris qu'il vivait la même terrible douleur. Il souffrait tellement fort. C'était pire que tout. De le voir comme ça, me brisait le coeur... Ses lèvres se pinçaient et j'avais envie de l'embrasser, là, de suite, si fort. « Je ne peux pas te perdre. » Un sourire triste se glissait sur mes lèvres. Rapide. Fugace. Je ne pouvais plus le laisser. C'était un fait. Notre complicité, celle qui avait marqué les esprits lors de ce banquet, n'était pas qu'une alchimie sexuelle, c'était nos âmes qui s'entremêlaient, cette compréhension silencieuse, cette connaissance de l'autre qui venait tout naturellement.

Une main sur sa bouche, je le faisais taire que je lui partageais un peu de mon fardeau. Je me sentais... Tellement coupable. De le faire. Je voulais le protéger de tout ça. L'empêcher de vivre ça. Arès avait souffert toute son existence et je refusais d'être celle qui lui apportait plus de malheur. Un esquisse de sourire qui je sentais contre ma peau. Il aimait mon audace. Je ne devrais pas lui imposer ça. Chaque fois que je lui montrais ma douleur, c'était comme si je le tirais dans l'ombre avec moi et je ne voulais pas ça pour lui. Il avait déjà tant à porter, il ne méritait pas de subir mes tourments en plus des siens. Mais je n'arrivais pas à tout garder pour moi, pas quand il me regardait avec autant d'amour et d'inquiétude. J'avais peur qu'en partageant mes faiblesses, je l'abîmais, que je le privais de cette force qu'il incarnait toujours si naturellement. Je voudrais le protéger, moi aussi. Pourtant, à chaque fois que je craquais, c'était vers lui que je me tournais, comme si, au fond, il était la seule personne capable de supporter mes fardeaux.

Mais était-ce juste de lui demander ça ? De lui montrer ceux contre quoi je me battais ? Parce que ce combat, je ne le menais pas contre mes sentiments pour lui, je le menais contre moi. J'étais tellement furieuse envers moi-même. D'être dans cette situation, j'en étais que l'horrible fautière. Et l'emmener avec moi, c'était cela mon pire acte de cruauté. « C’est une évidence. » Je redressais les yeux et la tête, surprise. « Ça ne peut être que toi. Mon seul choix. » Je croyais m'écrouler à ses mots là. Mon souffle se coupa net et mon coeur aussi. Il lisait dans mes pensées ? Non mais ça faisait plusieurs fois qu'il... Etait-ce simplement la description de notre connexion ? Un soupir de soulagement s'échappait d'entre mes lèvres alors sa main caressait ma joue avec une profonde tendresse.

Il y avait quelque chose de profondément troublant dans cette connexion que j'avais avec Arès, comme si nos âmes étaient liées d'une façon que je ne pouvais ni expliquer ni nier. Je ressentais ses émotions, même quand il ne disait rien, même quand il se fermait derrière ce masque impénétrable. Même derrière sa colère. Et là... Là je voyais simplement qu'il se forçait à la canaliser. C'était étrange, presque effrayant, de sentir cette intimité, ce lien invisible qui nous unissait. Il était le seul à pouvoir me toucher de cette façon, à percer mes défenses sans effort, et je ne savais pas si c'était un don ou une malédiction, mais je ne pouvais m'empêcher de my' abandonner. Ses doigts frôlaient mes blessures, je restais silencieuse.

« Tu ne peux pas continuer ça, Haya. » Peut-être qu'il perdrait une guerre pour moi... Mais je refusais de le faire vivre cet enfer avec moi. Je regrettais presque de lui avoir montrer. Il méritait tellement plus... Il méritait d'être heureux. Athéna et Circé se trompaient en disant que mon amour pour lui me détruirait. La flamme qui faisait de moi qui j'étais, il était le seul à l'animer. « Tu ne peux pas parce que lorsque tu souffres, j’ai mal avec toi. Tu comprends ? » Elles se trompaient sur lui. Elles ne connaissaient pas comme je le voyais. Ne le comprenaient pas comme je l'aimais. Le seul danger, c'était de l'ignorer. Sa main dans mes cheveux, je posais mes doigts sur les veines de son bras. Il me serrait si fort dans ses bras, que petit à petit, l'angoisse s'évaporait, son odeur m'enveloppait. Peut-être que c'était l'éléctrochoc dont j'avais besoin. Ma main se glissait sous son tee-shirt, dans son dos, caressant avec douceur, sa peau. Le simple contact de sa peau contre la mienne... était aussi brûlante qu'apaisante.

« Je ne sais pas quoi faire. » J'imaginais à combien cela lui coûtait de le dire. Le dieu de la guerre ne réclamait jamais aucune aide. Il était indépendant, sauvage, incontrôlable. Il obtenait toujours ce qu'il voulait. « Je serai capable de tout pour toi mais là, je suis perdu. » Le simple fait qu'il l'avouait avec ce naturel me percutait le coeur, ses mots me transperçaient, créant une émotion que je ne connaissais pas, un mélange de douleur, de soulagement, d'amour et de tendresse. Ma main se déplaçait sous son tee-shirt, pour caresser ses côtes alors que mes muscles se détendaient par notre étreinte. J'étais autant perdue que lui. Je ne savais pas quoi faire. Ni quoi penser.

J'avais fait tout ce que je pouvais. Avec ma méthode. La rigueur d'Athéna et ça n'avait pas fonctionné. « Qu’est ce que tu veux que je fasse ? J'ai besoin de toi...» Je me détachais de son torse, en poussant très légèrement son bras, je me mettais sur la pointe des pieds pour déposer un tendre baiser sur ses lèvres alors que mes doigts sous son tee-shirt retrouvait leur place sur son ventre. Il ne pouvait rien faire. Mais... Arès n'acceptera jamais cela. Tout comme je ne pouvais pas le laisser s'éloigner encore de moi. Ca me tuerait. « Ne me laisse plus t'éloigner de moi. Ne me laisse plus m'éloigner, Arès. » Car c'était la pire des peines. J'en souffrais plus que ses quelques marques sur ma peau. Ce que je ressentais, ce n'était pas cela le fardeau. Ca ne le sera jamais. Et peut-être que si je tenais autant à mes nouveaux entrainements c'était parce que j'avais encore quelque chose à laquelle m'accrocher.

Mes lèvres frôlaient les siennes, je prenais une grande inspiration. « Et si je vais trop loin ou trop bas... Rappelle-moi ce pourquoi je me bâts. » Parce que le seul combat que je ne perdrais jamais, même si je n'avais aucune chance de le gagner, c'était mon amour pour toi, Arès. Je pressais mes lèvres contre les siennes. Je ne lui demanderai jamais de se battre pour moi. Comment le pourrais-je ? Ca serait tellement injuste et égoïste. Je me penchais en arrière très légèrement alors que mes lèvres ne quittaient plus les siennes. Me rappeler que tout cela était réel. Ce n'était pas un rêve, ni un affreux cauchemar mais la réalité que j'affronterai. Les risques que j'avais pris, je les assumerai jusqu'au bout mais je m'interdisais qu'il en pâtisse.

« Et peut-être que... Au moins, ce soir, tu pourrais me faire oublier tout ça... » souriais-je. Il ne devait pas souffrir. Plus souffrir. Il avait son lot de soucis de son côté. Et même si j'avais tout essayé pour résoudre ce problème... Je me rendis compte que peut-être que le soucis était dans le fait de ne pas m'écouter. Et, je savais déjà vers qui j'allais me tourner. « Hayaaaaaa ? » Encore contre les lèvres d'Arès, je soupirais d'exaspération. La voix de Damyan venait de retentir. Bien-sûr qu'il me chercherait. Bien-sûr qu'il m'avait entendu partir. Je soufflais contre ses lèvres, un petit sourire amusé malgré tout. Au final... On revenait au même point encore et encore... Mon impuissance face à la situation, mon indécision qui nous déchirait. Il méritait mieux que ça. Mieux que moi. Je soupirais, en essayant d'être la plus rassurante que possible. Ne t'effondre pas maintenant, Haya. Arès avait besoin de toi. Forte. Reprend tes esprits... « Ca ira, Arès. » murmurais-je alors que je n'y croyais pas. Ca n'ira pas. Pas alors que je le quittais encore une fois. Pour mon devoir. Je me retournais très légèrement, encore dans ses bras, alors que ses pas se rapprochaient lentement. « Arès.. tu... » Peut-être que je ne trouvais pas les mots ou peut-être que je restais sans voix face à la situation.



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Sujet: Re: Stay... [Ft Arès]   Dim 13 Oct - 20:24
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De toutes les manières que tu es capable de réagir, tu ne pensais qu’un jour tu arriverais à exprimer clairement ce que ton coeur te hurles à l’intérieur depuis trop longtemps. Haya avait cette influence sur toi qui te fait peur autant qu’elle te rend heureux. Surtout lorsque tu vis les montagnes russes des sentiments en si peu de temps. Avant de la retrouver, tu tremblais de peur à l’idée qu’elle ne soit plus en vie, puis son corps est venu percuté le tien sur ce pont et c’est le soulagement qui est venu te submergé au point de lui demander de te dire clairement qu’elle va bien. Puis tu as pris en pleine face sa peur, sa panique, son amour, sa peine et son besoin d’être rassurer. T’as été touché, piqué mais bordel, malgré tout, t’as pas de solution à ton arc là. Et cette frustration, t’as du ma à la gérer, pourtant, tu demandes son aide.

Serrée contre toi, du plus fort que tu peux, tu arrives à exprimer tes doutes et tes peurs pour la suite de votre relation. Parce que tu refuses de vivre sans elle à ses côtés mais t’es aussi conscient de tout ce que ça implique ensuite. Pour elle. De tous les sacrifices qu’elle doit faire simplement pour t’aimer. C’est finalement si naturel d’être honnête avec elle. Haya passe sa main sous son t-shirt, tu sens ses doigts froid parcourir ta peau et ça t’aide à te confier. Sentir sa présence, ça te rassure, ça t’apaise au point ou tu deviens un autre homme. Ou peut-être que c’est toi, peut-être que tu es toi-même simplement lorsqu’elle est là. Peut-être que tu veux être toi-même juste pour elle. Parce qu’elle mérite d’avoir le meilleur de toi. Le meilleur du Dieu connu pour sa sévérité. Pas avec elle. Ce n’est pas de la faiblesse. Alors tu te lances, tu lui demandes ce qu’elle veut faire. Pour elle, pour toi, pour vous. Oui, t’as besoin d’elle. C’est vital.

Elle se détache doucement de toi mais en restant assez proche pour que tu ne la forces pas à revenir plus près. Sur la pointe des pieds, elle dépose un baiser sur tes lèvres auquel tu réponds avec grand plaisir, toujours surpris par l’intensité de bonheur que te procures ses baisers. Sa main est toujours sur ton ventre tandis que la tienne vient se poser dans son cou. « Ne me laisse plus t'éloigner de moi. Ne me laisse plus m'éloigner, Arès. » Tu bouges la tête de droite à gauche, acquissent à sa demande. Tu ne pourras plus la laisser loin de toi. Pas autant de temps, pas sans savoir quand pourras-tu la retrouver pour partager un instant de pure satisfaction, de pur bonheur. Alors tu devras braver tous les interdis pour être certain de pouvoir partager son quotidien. Elle s’approche, vos lèvres se frôlent, impatientes de se retrouver. « Et si je vais trop loin ou trop bas... Rappelle-moi ce pourquoi je me bâts. » Tu passes une main dans ses cheveux alors que ton regard reste plongé dans le sien. Ce qu’elle est belle… et son coeur qui s’ouvre au tient réveil en toi ce désir brûlant qui ne s’éteint jamais pour elle. « Alors prépare toi à me voir enfreindre toutes les règles, Haya. » Pas seulement pour elle, mais aussi pour toi. Pour vous. Pour cet amour qui ne pas être réfréné ou oublié. Pour ce lien incomparable. Pour la décision du destin de vous réunir pour toujours. Elle vient alors t’embrasser, son corps se penchant en arrière alors tu poses une main derrière son dos pour la retenir alors que tu la suis dans son mouvement tandis que vos lèvres se mélangent avec tendresse et envie. Comme si tous les soucis de votre situation s’envolaient quand tu te rappelles la parfaite sensation de sa bouche contre la tienne.

C’est fou comme lorsque tu es avec elle, tu peux passer d’une émotion en une autre en quelques secondes. La peur, le soulagement, le bonheur, l’excitation. « Et peut-être que... Au moins, ce soir, tu pourrais me faire oublier tout ça... » Dit-elle avec ce sourire que tu connais que trop bien. A ton tour, tes lèvres s’étirent, curieux, amusé, envieux de la retrouver comme la dernière fois que vos deux corps ont pu se réunir convenablement. « Je peux tout te faire oublier autant de fois que tu le voudras. » Tu réponds, une voix charmeuse et tendre avant de te pencher pour l’embrasser à nouveau mais t’es interrompu par une voix qui te irise le poil. Tu lèves les yeux au dessus d’Haya pour observer les alentours du pont. Tu le vois pas. Mais rien de l’imaginer à la recherche de celle que tu aimes, une rage s’insinue et gâche le désir qui montait en toi.  La vampire sourit, amusée par la situation mais pas toi et tu luttes contre l’envie d’aller lui briser la nuque pour être tranquille. Il doit sûrement vous sentir en plus. Ta mâchoire se crispe sous le contrôle que tu mets en toi. Tes doigts se serrent plus fort sur Haya. Ton regard s’assombrit et tu n’es plus capable de regarder ailleurs que dans l’obscurité de ce pont. « Ca ira, Arès. » Elle dit et sa voix te ramène dans la réalité de la situation. Pendant quelques secondes, tu voyais rouge, près à tout pour détruire ce qui se met entre elle et toi. Mais quand elle prononce ton nom, tu reposes ton regard sur elle et la noirceur qui t’habitait s’envole doucement. « Ça veut dire que je peux lui briser la nuque ? » Tu demandes en riant doucement, sachant très bien la réaction d’Haya. Evidemment, tu ne le feras pas… sauf si elle accepte cette sentence.

Elle se retourne entre tes bras pour observer à son tour en arrière, attendant bêtement que le vampire collant vous retrouve. Impossible que ça se passe ainsi. « Arès.. tu... » Tu la coupes en posant également ta main sur sa bouche. Captant à nouveau son regard tu sous. « Tais toi, déjà que ce co.. qu'il nous sent, si tu parles, ça aide pas. » Tu lui dis sérieusement mais amusé par la situation. Tu regardes au-dessus de vous. Ses pas se rapprochent, tu peux presque apercevoir sa silhouette. Tu hésites quelques secondes. Tu pourrais laisser Haya ici pour qu’elle reparte avec ce tocard, sans qu’elle ait de problèmes, sans qu’il sache que tu étais avec elle mais avec ce qu’elle t’a dit il y a quelques minutes, sa demande de ne pas la laisser s’éloigner de toi, il est hors de question que vous vous sépariez ce soir de cette manière. Elle veut que tu lui fasses oublier la situation cette nuit. Pas de souci.

Tu libères sa bouche mais vous êtes conscients tous les deux que vous ne devais pas faire de bruit. Tu attrapes Haya par l’arrière de ses cuisses pour qu’elle vienne glisser ses jambes autour de toi. Votre proximité est à son paroxysme, vos odeurs doivent créer un nouveau parfum, le parfait mélange de vous. Tu commences à marcher en direction de Noxis, d’un pas rapide bien que tu ne sois pas encore décidé à l’emmener avec toi sur ton île. « Tu m’as dis que je devais tout faire pour que tu ne t’éloignes pas de moi. » Tu dis en continuant ta route pour être le plus loin possible du vampire à la recherche d’Haya. Il oserait venir jusque Noxis ? Tu en doutes. « Alors dis moi ce que tu veux maintenant. » Tu continues en la regardant sérieusement. T’as besoin de sa réponse pour prendre une réelle décision. T’as besoin de son consentement. « Soit je t’emmène avec moi sur Noxis et je te promet de te faire oublier jusqu’à ton prénom » Tu souris en prononçant ces quelques mots. « Soit je te pose là, tu retrouves l’emmerdeur de première, je disparais sans que personne ne sache que nous étions ensemble. » T’as un pincement au coeur lorsque tu exposes cette option. En fait, il y en a plein d’autres mais tu as donné celle qui t’intéresse le plus en premier. De retrouver de nouveau en sa présence, profiter de votre alchimie, faire d’elle la tienne l’espace de quelques instants. Tu t’arrêtes pour lui laisser le temps de réfléchir, pour qu’elle prenne une réelle décision.

« Dieu Arès, un intrus sur le pont ! » Vous êtes donc passé du côté de Noxis et cet abruti vient de briser votre cachette en quelques secondes, Damyan a surement entendu sa voix hurlante. Tu lui fais un signe de dégager. Il pensait sûrement bien faire mais tu ne manqueras pas de le rappeler à l’ordre plus tard. Tu reposes ton regard sur Haya, une main sur sa joue, l’autre dans son cou. Tu descends tes doigts le long de sa poitrine, prenant sur toi pour ne pas l’emmener maintenant jusqu’à l’obélisque. « Il va arriver, qu’est-ce que tu décides ? » La situation est presque excitante et même si tu sais qu’il serait plus raisonnable de la laisser filer, tu ne peux pas te résoudre à être loin d’elle maintenant, pas après ce que vous venez de vivre, pas après le tourbillon d’émotion, pas si vite après vos retrouvailles. « Reste.. » Tu souffles, ça t’échappe presque sans contrôle.

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Sujet: Re: Stay... [Ft Arès]   Lun 14 Oct - 0:18
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Il n’y a pas de force plus puissante que celle qui m’attire inexorablement vers toi.


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« Alors prépare toi à me voir enfreindre toutes les règles, Haya. » Tant que ça ne le menait pas à sa perte. Tant qu'il n'en souffrait pas. Pourquoi mon coeur s'emballait ? Pourquoi ça me faisait autant d'effets ? Mes lèvres contre les siennes, le monde s'effaça encore une fois. C'était fou... Cette capacité à rendre le reste insignifiant en étant... là.

Quand je pensais à Arès, c'était comme si tout s'effondrait et se reconstruisait en même temps. Il était ma force, celle qui m'avait toujours permis de tenir, mais il était aussi ma faiblesse la plus profonde. A ses côtés, je perdais ce masque de guerrière impénétrable, et je devenais vulnérable. Mais étrangement, je me sentais plus forte que jamais. Il était cette présence que je cherchais, ce feu qui brûlait en moi, inébranlable. Ses regards, ses gestes, tout en lui me troublait et m'apaisait à la fois.

Quand il me touchait, je sentais mon coeur s'emballer, mes pensées se brouiller et mon corps réclamait le sien. Le désir que je ressentais pour lui était insatiable, brûlant, mais c'était plus que ça. Il me faisait me sentir vivante, plus que je l'avais jamais été. Plutôt ironique quand on savait que j'étais un vampire. Chaque moment avec lui était empreint d'une intensité que je ne maîtrisais pas et cela me terrifiait autant que cela me rassurait. Je voulais être près de lui, encore et encore.

Avec lui, les jours de solitude n'avaient plus de sens, et mes batailles intérieurs semblaient futiles. Il était tout ce que je ne savais pas désirer, tout ce que mon âme réclamait en silence depuis des années. « Je peux tout te faire oublier autant de fois que tu le voudras. » J'esquissais un sourire, amusée. On ne faisait que repousser le problème de cette situation désastreux. Mais... J'en avais tellement besoin que... Etait-ce si grave que ça ? Mais voilà...

Comme si ça amusait le créateur de nous interrompre, comme si notre frustration n'était pas assez grande, la voix de Damyan s'éveillait, au milieu de cette nuit. La colère submergeait Arès. Il dégageait une force brute, presque terrifiante, et pourtant, je ne pouvais m'empêcher d'être captivée par lui. Ses yeux, habituellement si doux lorsqu'ils se posaient sur moi, devenaient sombres et brûlants, comme s'il portait en lui une tempête qu'il peinait à contenir. Je voyais la tension dans ses mâchoires... Et mon dieu ce qu'il était sexy. Les muscles de son corps qui se tendaient, prêts à exploser à tout moment. C'était une colère que peu pouvait supporter, une rage qui pourrait renverser des montagnes et pourtant, je ressentais un mélange étrange d'admiration et de crainte.

Il était comme un feu, indomptable et même si cela me faisait peur parfois, je savais que cette flamme ne me consumerait jamais. Je savais qu'il ne se battait pas seulement contre le monde mais aussi contre lui-même. Il n'était jamais en colère sans raison, et souvent, cette rage était une façon pour lui de protéger ceux qu'il aimait, de protéger... moi ? J'étais là. Je lui rappelais. Par une main sur sa mâchoire contractée, par quelques mots. Assez pour le ramener auprès de moi. « Ça veut dire que je peux lui briser la nuque ? » Je levais les yeux au ciel, un petit sourire amusé, malgré tout. « Il est simplement inquiet pour moi, Arès. » Il ne se rendait pas encore compte que Damyan pouvait devenir un allié précieux. Que quand Arès n'était pas là, je n'arrivais à souffler qu'à ses côtés. Au delà d'être un ennemi redoutable, il était aussi une image et une personne précieuse.

Je me préparais à partir, à le rejoindre. Mais sa main se posa sur ma bouche et mes yeux s'ouvrirent en grand, surprise. « Tais toi, déjà que ce co.. qu'il nous sent, si tu parles, ça aide pas. » Il ne le portait pas dans son coeur. Mais j'étais étonnée, par sa réaction. Je ne pouvais m'empêcher de sourire contre sa paume. Il hésitait. Je percevais cette lutte, ce besoin de contrôle qui vacillait en lui et parfois, je me demandais s'il n'avait pas peur de ce qu'il pourrait faire. Pourtant, j'étais là, incapable de m'éloigner, incapable de détourner mon regard, même quand il était pris dans cet orage intérieur. Parce qu'au fond, je savais cette colère faisait partie de lui, comme la douceur, comme ce désir bouillonnant dont il faisait preuve avec moi. C'était l'union de ces forces opposées qui faisaient de lui l'homme que j'aimais. Il passait ses mains derrière le haut de mes cuisses, j'eus un peu frisson. L'effet qu'il me faisait était... Addictif. J'enroulais mes jambes autour de lui, cachant mon visage dans son cou. J'étais si bien. Ce que j'aimais être contre lui, ainsi. Enfeindre toutes les règles... Et ça commençait maintenant, il semblerait.

Quand il était là, je n'avais plus besoin de me battre contre le monde, car sa simple présence apaisait mes tourments. Mais en même temps, il réveillait en moi une tempête de sensations, d'émotions que je ne contrôlais plus. Il était ma lumière et mon obscurité, mon calme et mon chaos. Et à chaque fois qu'il posait ses lèvres sur les miennes, c'était comme si l'univers se rétractait pour ne laisser place qu'à nous deux. Arès m'apportait une paix profonde que je ne trouvais nulle part ailleurs, mais aussi une envie, un besoin viscéral de lui, de tout ce qu'il était. Je savais que je ne pourrais jamais plus me passer de lui. Parce que sans Arès, je n'étais simplement plus moi-même. « Tu m’as dis que je devais tout faire pour que tu ne t’éloignes pas de moi. » Je secouais la tête, toute penaud. Il le faisait. Et j'étais presque émue de voir qu'il prenait tout au sérieux.

« Alors dis moi ce que tu veux maintenant. » Ce que je voulais maintenant ? Son regard était d'un sérieux décomposant. Il ne rigolait pas. Plus. Il ne s'amusait plus. Il me voulait auprès de lui, maintenant. Et j'en avais besoin aussi. « Soit je t’emmène avec moi sur Noxis et je te promet de te faire oublier jusqu’à ton prénom » Je me mordillais la lèvre à sa première proposition. Oh... Tant que je connaissais le tiens, Arès... Vu comme je sentais ta main contre ma fesse et l'autre dans mon dos. C'était difficile de ne pas imaginer ce que ça ferrait si mon short n'était pas entre tes doigts et ma peau.

« Soit je te pose là, tu retrouves l’emmerdeur de première, je disparais sans que personne ne sache que nous étions ensemble. » Merde. J'allais enfreindre beaucoup de règles. Beaucoup trop. Et je n'étais même pas sûre qu'il me laisse repartir le lendemain. Et si ce n'était pas le cas... Etait-ce si grave que ça ? Je n'arrivais même plus à répondre à cette question. « Dieu Arès, un intrus sur le pont ! » Je détournais le regard vers ce pauvre garde et je ne cachais pas mon rire, aussi discret que possible. Mais... C'était hilarant, il fallait le dire. Arès lui ne trouvait pas la situation rigolote. Il me rappelait à l'ordre, glissant ses doigts jusqu'à ma poitrine. J'étais déjà, complètement bouleversée. « Il va arriver, qu’est-ce que tu décides ? »

Mon coeur battait la chamade. Mais je n'avais pas pensé à regarder une seule fois derrière nous. « Reste.. » C'était mignon, ça. Ca lui avait échappé. J'enlevais ses mains baladeuses de moi, en descendant de là où j'étais. Je reculais de plusieurs pas. Plus aucune règle. Il les enfreindraient de toute manière... C'était lui qu'il l'avait dit non ? Je continuais à reculer, en fixant Arès. Dans la direction de Noxis. « Je crois que... » Je faisais mine de réfléchir, l'air un peu taquin. « Je prend l'option d'oublier jusqu'à mon prénom.. Tant que je n'oublie pas le tiens. » annonçais-je, amusée. Je gardais pourtant la distance avec Arès et je bouillonnais de le retrouver. Je ne devais plus réfléchir. J'en avais envie. Je voulais lui donner des bouffées de chaleur comme une cinquantenaire humaine en pleine ménopause. Je posais enfin un pied sur Noxis, en levant les bras, toute contente.

Je passais mes doigts contre ma lèvre inférieur, un petit sourire aguicheur au bord des lèvres. « Je crois que ton peuple va se méprendre sur ma présence, ici... Tu ne crois pas ? » Oh Arès... Qu'est-ce que tu faisais de moi ? Exactement ? « On devrait peut-être leur redonner un peu de spectacle, qu'en penses-tu ? En route... On retrouvera peut-être une corde avec laquelle nous amuser. » En m'attendant à ce qu'Arès réagisse au quart de tour, j'enlevais ma longue veste, pour lui lancer et le distraire. Dans un petit short, que j'utilisais sous mes armures pour éviter les frottements et un haut que de la même manière, je mettais sous ma tenue mi- combat mi-ronde. Je voulais jouer un peu. Ca faisait longtemps et... Quitte à être ici alors autant... Le faire jusqu'au bout, non ? Je marchais dans Noxis, calme et à la fois, excitée.

Je ne courrais pas, j'attendais la première attaque du dieu de la guerre, pour me décider. « Du mal à vous concentrer, Dieu Arès ? » demandais-je, un petit sourire amusé. Et je le comprenais... J'avais du mal à le faire aussi. Le désir montait. Mais ça m'amusait. Tellement. De faire le trajet inverse avec un jeu similaire. « Besoin d'un peu d'aide ? J'ai trop de tissus sur moi, peut-être ? » Ce n'était pas un jeu pour avoir un gagnant. Ou.. pour en avoir deux. Il n'y avait pas grand monde autour de nous et je passais aussi faiblement pour qu'on soit les seuls à comprendre ce que je disais. « Si tu arrives à me toucher avant l'obélisque, je te promets que la récompense sera à la hauteur de tes fantasmes. Et... J'ai une promesse à tenir faite lors du banquet... Oublions les règles et jouons un peu, Arès. » Et je tenais bien à ce que cette nuit, cette journée... Soit celle qu'il ne puisse plus jamais oublier.

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Sujet: Re: Stay... [Ft Arès]   Lun 14 Oct - 11:15
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il y a un monde dans lequel c'est toi qui me permet de vivre.

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Stay...
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C’était tellement inattendu ce moment avec Haya que maintenant, tu n’arrives pas à imaginer passer le reste de la nuit sans elle. Tu ne pensais même pas au sexe, bien qu’elle est le don de réveiller en toi un instinct primaire mais tu imagines juste pouvoir le garder contre toi, profiter de vos étreintes magiques, faire comme si tout allait bien l’espace de quelques heures. Et tu rêvais trop fort de ce moment jusqu’à ce qu’un autre vampire de Laeticia Mae débarque pour couper ton imagination débordante. Malgré tout, malgré les avertissements de ton subconscient, tu décides qu’il ne mettra pas fin à ce petit moment de bonheur que tu partages avec elle.

Maintenant contre toi, dans tes bras, ses jambes enroulées autour de tes hanches, tu l’emportes rapidement avec toi au plus loin de celui qui la cherche sur le pont. Tout se chamboule dans ton esprit. La volonté de respecter sa demande, celle de ne pas la laisse s’éloigner de toi mais aussi ta raison qui te rappelle combien vous prenez des risques en restant ensemble. Mais votre alchimie joue des tours à ton esprit, t’empêchant de réfléchir correctement, c’est ton cœur qui prend le dessus. Malgré tout, tu lui laisses le choix. Elle peut partir avec toi ou bien décider d’être raisonnable. Mot que tu ne connais guère ces temps-ci, surtout quand ça vous concerne. Comment ne pas devenir accro à ce sentiment d’apaisement, au bonheur qu’elle te donne et dont tu ne peux plus te passer dorénavant. Elle est la clé de ton âme et sans elle, tu perds tout sens à ta vie. C’est pour cela que dans un souffle de sincérité, de douleur et d’amour, tu lui demandes de rester.

Contre toutes attentes, Haya se décroche de toi en reposant ses pieds sur le sol. Elle recule de quelques pas mais tu ne bouges pas, intrigué. Elle te fixe alors tu gardes son regard dans le tien, plissant les yeux, curieux et amusé. « Je crois que... » Elle fait mine de réfléchir, ça te fait rire. Son petit jeu commence et t’as bien hâte de voir ou ça va aller. « Je prend l'option d'oublier jusqu'à mon prénom.. Tant que je n'oublie pas le tiens. » Une vague de chaleur te traverse à l’entente de tes mots alors tu emboites le pas pour la rejoindre mais elle recule en même temps. Tu deviens son prédateur, obnubilé par le spectacle qu’elle joue devant toi. T’as plus qu’une idée en tête, mettre en œuvre ce que tu viens de lui promette. Ton corps brûle déjà sous le désir mais t’es bien conscient que tu n’es pas au bout de tes peines.

Son sourire annonce la couleur alors qu’elle passe ses doigts sur ses lèvres, aguicheuse, attisant ton désir que tu as du mal à contenir pendant son petit jeu. La chaleur en toi ne fait qu’augmenter au point de te demander si tu ne vas pas brûler sur place. « Je crois que ton peuple va se méprendre sur ma présence, ici... Tu ne crois pas ? » C’est certain que s’ils voyaient son comportement, il y a de quoi se poser des questions. Mais l’avis de ton peuple t’importe peu à ce moment-là, bien trop hâtif de sa présence et de son corps, bouillonnant que nos âmes se retrouvent. Elle est magnifique, un rêve à tes yeux dont tu ne te lasseras jamais. « On devrait peut-être leur redonner un peu de spectacle, qu'en penses-tu ? En route... On retrouvera peut-être une corde avec laquelle nous amuser. » Oh, tu as déjà bien des idées pour t’amuser avec les cordes mais ton peuple ne peut définitivement pas être spectateurs de ça. Tu ne partages pas ça. Mais sa proposition ne te déplait pas, au contraire. T’es prêt à lui bondir dessus quand elle t’envoie sa veste entre les bras, dévoilant sa petite tenue qui, il faut l’avouer, te laisse sans voix. Si on se demande comment gagner conte le Dieu de la Guerre, il suffit de mettre Haya en short moulant devant tes yeux et tu laisses le monde mourir juste pour cette vision féerique. Sublime. Envoutante. Parfaite. Chaude.

Garder ton calme devient difficile, surtout quand elle se déhanche de cette manière juste sous tes yeux. T’as plus qu’une chose en tête : Haya, toi, et vous qui vous retrouvez sous une chaleur ahurissante. « Du mal à vous concentrer, Dieu Arès ? » Elle te provoque et tu retrouves doucement les esprits. T’as les yeux focalisés sur ses fesses qui dandinent devant toi, parfaitement mise en valeur dans ce short bien trop moulant. Pitié qu’elle ne porte pas ça devant tout le monde au palais d’Athéna, tu ne le supporterais pas. Tu rêves de pouvoir l’approcher, la toucher, l’aimer.

Haya est au sol, le sang coule autour d’elle, ses yeux sont fermés, sa poitrine ne se soulève plus. Tu hurles mais personne ne t’entend, tu cours vers elle mais le chemin se rallonge à mesure que tu t’approches, comme s’il était impossible de pouvoir la rejoindre, même dans la mort.

Tu t’es arrêté lorsque cette vision est venue dans ton esprit, quand les images terrifiantes du corps d’Haya ont surgi à nouveau dans ton esprit. D’un coup, tu transpires mais ce n’est pas le désir qui t’anime mais la peur, à nouveau. Tu lèves les yeux vers Haya, toujours en route pour te chauffer mais t’as du mal à distinguer le vrai du faux. Tu la veux mais t’es parasité. « Besoin d'un peu d'aide ? J'ai trop de tissus sur moi, peut-être ? » Tu hoches la tête parce que oui, tu voudrais la voir sans ses vêtements mais les imagines horribles ne quittent pas tes pensées. Tu déglutis difficilement, marche vers elle d’un pas plus rapide, déterminé à la rejoindre. Pour son bien et pour ton bien. Tu voudrais céder à la tentation sublime qu’elle représente. T’as besoin de te retrouver avec elle. C’est plus fort que toi.

Tu peux enfin la rejoindre, tu t’écroules à ses côtés, attrapant son corps sans vie entre tes bras. Les cris qui sortent de ton âme sont inhumais. Une rage d’envahit et elle est plus forte que jamais. Personne n’aura vu le Dieu aussi révolté. Tu poses ta main sur sa joue froide, imprime cette image de la femme que tu aimes qui vient de perdre la vie par ta faute puis tu la serres contre toi, dans l’espoir qu’elle respire à nouveau mais non, c’est terminé. Tu n’as plus qu’un mot en tête : vengeance.

Les images reviennent et mettent fin définitivement à ton envie qui grandissait à mesure que tes yeux admiraient le spectacle qu’Haya te donne. Elle ne te voit pas, de dos, alors que tu luttes contre la douleur qui imprègne ton âme. Pourquoi ses images viennent maintenant, pourquoi elles sont si douloureuses, pourquoi elles paraissent si vraies. Comme une prémonition. Comme une mise en garde. « Si tu arrives à me toucher avant l'obélisque, je te promets que la récompense sera à la hauteur de tes fantasmes. Et... J'ai une promesse à tenir faite lors du banquet... Oublions les règles et jouons un peu, Arès. » Ses mots t’atteignent, te touchent, inondent ton cœur d’un amour infini, d’une désir intense mais qui ne rivalisent pas avec la terreur que ton esprit te joue. Tu voudrais passer outre ce qui te terrifie, ne pas prendre en compte ce que le cauchemar représente mais une chose est sure : tu ne mettras pas la vie d’Haya en danser. Pas simplement parce que tu as envie de te perdre avec elle pendant les quelques prochaines heures de cette nuit.

Des flashs apparaissent de nouveau. Damyan qui assène le coup fatal à Haya. Haya qui s’écroule au sol. Son corps meurtri, sans vie. Son visage fermé, ses expressions intenses éteintes. Plus rien. Ton âme qui se broie, ton cœur qui se brise.

« Arrête-toi. » Tu hurles vers Haya alors qu’elle continue de marcher, plus vite que toi pour l’instant. C’est tellement difficile de lutter entre ton désir et tes peurs. Pour une fois, tu ne peux pas faire passer tes priorités en premier, tu le sais. Tu accélères le pas, encore hésitant. Prêt à prendre des risques m ais quand ça concerne sa vie, tu ne peux pas jouer avec. Tu te mets à courir pour la rattraper et tu sais qu’elle entend ton accélération, imaginant que tu joues aussi. T’arrives même pas à parler, trop douloureux de devoir mettre fin à tout ce dont tu rêves depuis des semaines. Haya va plus vite que toi alors tu dois trouver une solution pour la ralentir, ou bien pour gagner du temps. Tu tournes ta tête dans tous les sens pour qu’une idée te vienne mais il t’est difficile de réfléchir. Soudain tu te souviens d’un passage sur le côté qui pourrait te faire prendre de l’avance. Tu quittes son champ de vision, prenant un chemin différent qui te ramènera ensuite sur la route principale. Les images de son corps mort reviennent encore et encore te hanter alors que tu luttes contre. C’est une mise en garde, tu dois la prendre en garde malgré tes envies tout autres.

Quand tu retrouves le chemin principal, Haya est maintenant derrière toi et tu l’attends alors que ses pas s’approchent de toi. Tu cours vers elle, comme lorsque vous vous êtes retrouvés tout à l’heure. La peur doit se lire sur ton visage même si tu cherches à la cacher. Haya lit trop bien en toi de toute façon, tu ne peux plus lui cacher tes émotions et pour le coup, ça t’aide. Tu l’attrapes en posant tes deux mains sur ses bras pour la stopper dans ses mouvements. « Il faut que tu partes. » T’arrives pas à t’exprimer clairement, à laisser ton cœur s’ouvrir totalement pour qu’elle comprenne à quel point t’es meurtri. Cette vague d’émotion, tu ne sais pas la gérer. Tu n’as jamais eu à le faire. Partager entre l’amour et la haine. Ton amour pour elle et la haine contre le reste du monde. Ce monde qui s’oppose à votre histoire que tu rêves de vivre pleinement. T’as combattu toute ta vie mais t’as jamais été face à ce combat de l’âme et du cœur. Tu ne sais pas comment faire. « Rejoins le. » Et ça te coute de dire ça. Tu poses ta main sur sa joue que tu caresses, mémorise son visage qui t’apaise tant. « Je te promets de revenir à toi et de t’appartenir à jamais. » Les mots sortent prématurément, tu n’as plus le contrôle. C’est fort, dévastateur. L’émotion te submerge et t’assène des coups que tu n’étais pas prêt à recevoir.

Son corps mort revient dans ton esprit, tu secoues la tête pour la faire fuir. Finalement tu décides de passer tes bras autour d’elle pour la coller à ton corps alors que tu viens presser tes lèvres contre les siennes. Enfin tu sens la sérénité te revenir, enfin les images atroces quittent ton esprit, balayer par la douceur de la retrouver tout prêt de toi. Tu laisses paraître dans ton baiser toute la terreur de ton âme, toute l’influence de ton esprit, le besoin de l’aimer en sécurité. Tu te sépares d’elle avant de te retourner, essayant de la quitter sans faiblir, douloureux mais amoureux.


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Sujet: Re: Stay... [Ft Arès]   Lun 14 Oct - 14:12
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Il n’y a pas de force plus puissante que celle qui m’attire inexorablement vers toi.


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Stay...
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Les choses se déroulaient à une vitesse folle. Peut-être que ça me permettait simplement d'oublier ma peine, la souffrance, la solitude. Peut-être que j'en avais simplement besoin, d'être au près de lui, même si je ne devrais pas. J'avais fait le choix d'oublier les règles, juste cette fois. Peut-être que je me trompais de voie mais je ne le craignais pas. Une partie de moi me disait que j'avais fait le bon choix. Et même si ce n'était pas le cas... Je n'apprenais que dans l'erreur. Je voulais vivre. Peut-être que c'était stupide mais après avoir vu la mort d'Arès... Je me rendis compte à quel point tout cela était précieux. J'avais perdu cette valeur.

Peut-être parce qu'en devenant vampire, il n'y avait plus grand chose qui nous atteignait, j'avais été bordé par mon devoir. Depuis toujours. Et je voulais, simplement l'oublier cette fois. Alors, j'avais lancé le jeu. Parce que je ne voulais pas me laisser guider par mes peurs. Je les combattais depuis gamine. Athéna m'avait demandé de ne jamais faiblir. Alors... Je ne baissais jamais la tête, même face à ma peur. Je passais au dessus de mes cauchemars de quand j'étais petite, des derniers mots de ma mère qui suppliait le dieu de la guerre de nous sauver, des hurlements de mes amis quand on les vidait de leurs sangs, du regard de ce vampire quand il m'avait donné son sang, des centaines de personnes que j'avais tué, sans sourciller, pour avoir déroger à nos lois. Amélia m'avait dit que je n'étais pas mieux qu'elle, une simple assassin protégée par les règles. Elle avait probablement raison. Je n'étais que l'ombre d'une déesse.

Je n'étais pas faite pour aller à la lumière et je détestais ça. Alors, je provoquais les instincts les plus profonds d'Arès, pour oublier cette évidence : Je ne pourrais pas partager sa vie. « Arrête-toi. » La fibre de sa voix m'interpella assez pour ralentir mon rythme. Très légèrement. Je ne le regardais pas parce que je ne connaissais que trop bien les méthodes d'Arès, il serait prêt à tout pour gagner mais... J'avais l'impression qu'il m'appelait à l'aide. Je le perdis de vue, enfin, je perdis la sensation de sa présence. Et lorsque je la sentis de nouveau, son visage m'arrêta net. Je le laissais courir vers moi, sans comprendre. Pourquoi il semblait si dévasté ? Ses mains me tenaient en plus et je ressentais toute son inquiétude et sa panique.  « Il faut que tu partes. » Je l'observais silencieuse, les bras le long du corps. Je ne savais pas quoi faire pour le rassurer. Je ne savais même pas pourquoi j'étais là. Et ces mots me blessaient tellement que je préférais ne rien montrer. Il était désemparé, paniqué.

Je ne reconnaissais plus Arès dans cet abîme de tristesse qui l'avait englouti. Voir cette ombre pesante dans ses yeux, cet éclat éteint, me faisait mal d'une manière que je n'avais jamais imaginée. C'était moi, qui lui faisait ce mal. J'étais désorientée, perdue devant cette douleur qu'il portait. Lui, s'effondrait sous un poids que je ne pouvais ni comprendre, ni soulager. J'avais l'impression d'échouer à être là pour lui, d'être inutile face à cette souffrance qui nous éloignait peu à peu. C'était comme si une partie de moi sombrait avec lui et je ne savais pas comment le ramener, ni comment me retrouver moi-même dans tout ce chaos. « Rejoins le. »

J'en eus presque la mâchoire qui se décrochait. Je n'arrivais pas à croire ce qu'il venait de dire. Arès, me demander d'aller vers Damyan ? Lui, qui ne supportait même pas de l'entendre mentionné... Mon coeur se serrait à l'idée qu'il puisse réellement penser cela. Pourquoi ? Pourquoi voudrait-il me pousser vers quelqu'un qu'il méprisait autant ? La tristesse envahissait tout mon être, me noyant dans une confusion qui me faisait mal. Est-ce qu'il ne me voulait plus ? Est-ce qu'il abandonnait ? Je senais mes pensées se bousculer, me perdre. Comment en étions-nous arrivés là ? Mon amour pour lui était si profond et pourtant... Je sentais comme un vide s'ouvrir entre nous, un gouffre que je ne savais pas combler. Ses mots resonnaient encore en moi, me brisant un peu plus à chaque instant.

« Je te promets de revenir à toi et de t’appartenir à jamais. » Il caressait ma joue mais... Je n'avais rien dit. Je ne savais pas quoi dire. Je ne voulais pas le faire souffrir. Je ne voulais pas voir ce visage. Je refusais d'être la cause de ça... De ce désastre. Il était torturé par des fantômes d'un passé que je ne connaissais pas ou par les souvenirs de son cauchemar. Je me sentais impuissante face à sa peine. Il déposa ses lèvres contre les miennes et malgré tout, ce baiser avait le même effet, à chaque fois... La paix m'envahissait. De courte durée. Mais la paix. Je ne le méritais pas. Et je ne lui ferais pas courir ce risque, une nouvelle fois. Je me détachais de lui, sans un mot, sans quitter son regard. Sans un mot alors que quelques villageois nous regardaient, effarés. Je soupirais longuement. Il n'était pas en état... Ni d'être vu comme ça ni qu'on sache ce qu'il s'était passé, ce soir-là. Personne ne devait savoir ça. Je n'entacherai ni la réputation d'Arès ni la mienne.

En quelques secondes, j'exécutais les quelques villageois en leur brisant la nuque un après l'autre, à une vitesse terrifiante. Ce visage neutre et froid. Celui d'Athéna quand elle ne savait plus où placer ce qu'elle ressentait. Le même que j'avais vu affiché quand elle m'avait confronté. Elle avait raison. Depuis le départ. Je ne gagnerai pas ce combat. Je ne laissais que ça derrière moi : les cadavres d'une poignée de villageois et ce silence.

Mon coeur battait à tout va, je posais une main dessus en grimaçant. C'était pour son bien. Peu importait le mal que ça me faisait, je ne faiblirai pas. J'étais la fille d'Athéna et je ne pouvais avoir que la tête haute. Je disparus en quelques secondes sur le pont. Pas encore assez proche de Damyan pour être vue et trop long d'Arès pour être observé. Je pliais les genoux, alors qu'un cri n'arrivait même plus à trouver sa place tant ma gorge était nouée. Mes mains encadrés mes bras, penchait en avant, accroupis, je tentais d'extérioriser cette peine. Mais rien... Que le silence pesant de nos douleurs communes.

Encore une fois, je m'éloignais de lui. Chaque que je faisais loin d'Arès semblait me déchirer un peu plus, comme si une parti de moi se détachait à chaque mouvement. Mon coeur se serrait, oppressée par un mélange de regret et de tristesse. Pourquoi était-ce toujours si douloureux de le quitter ? J'ai l'impression de trahir une partie de mon âme à chaque fois. Pourtant, je savais que c'était la seule chose à faire. Mais alors... Pourquoi ça me broyait ?

Je sentais son absence comme un vide immense, un gouffre qui s'élargissait à mesure que la distance entre nous augmentait. Mon corps le réclamait encore, mon coeur s'accrochait désespéramment à cette connexion que je ne pouvais jamais vraiment couper, même quand je le quittais. Et pourtant, je le faisais, encore et encore. Est-ce que je fuyais quelque chose ? Ou est-ce que je tentais simplement de me protéger ? Je ne savais plus. La terrible sensation de laisser une partie de moi derrière, avec lui.

C'était comme si une lame invisible me transperçait à chaque battement, me rappelant l'intensité de ce que je perdais en le quittant. Je tentais de me persuader, encore une fois, que tout cela était une erreur, que je ne devrais pas m'accrocher à ce que je ressentais quand il était présent. Que cette sensation d'appartenance, cette chaleur qui m'envahissait, n'était qu'une illusion, un piège dans lequel je tombais trop facilement.

Mais au fond de moi, je savais que je me mentais. Comment ignorer ce lien, cette force qui me tirait constamment vers lui ? Pourtant, je devais m'efforcer de ne pas céder. Si je m'accrochais à ce sentiment, je savais que je finirai par m'effondrer. Arès et moi, ce n'était pas possible, je le répétais en boucle, comme une prière pour m'éloigner de cette douleur insoutenable. Je devais me détacher, pour mon propre bien, pour ne plus être réduite à cet état de vulnérabilité chaque fois que je plongeais dans son regard. Mais ectte lutte intérieur m'épuisait. Je me demandais si je pourrai encore résister longtemps.

Je repris ma route, en rejoignant Damyan. Il me regardait et comprit assez vite que je n'étais pas ouverte au dialogue. Pas prête. Pas capable non plus. Il posait sa veste sur mes épaules et ma mâchoire se contractait. Tout cela était inévitable. Pleurer n'y changera rien. Je ne devais plus me laisser submerger. Je ne laisserai plus aucune place aux doutes. « Dors dans ma chambre, ce soir, Haya. Je te laisse le lit, si tu veux. » Je secouais la tête négativement. Je n'avais pas envie de voir qui que ce soit. « J'irais m'entraîner. » Parce que c'était mon seul moyen d'extérioriser ma peine. Je ne connaissais que ça. La violence, la discipline, le travail, la rigueur. C'était mieux, ainsi.. N'est-ce pas ? « Athéna avait raison, Dam... Il y a certaine guerre qu'on est jamais prêt à mener. Ou pas prêt de gagner. »


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Sujet: Re: Stay... [Ft Arès]   
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