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[+18] I can’t anymore [ft Ares]

Sujet: [+18] I can’t anymore [ft Ares]    Mar 3 Sep - 0:22
Haya
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Haya
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Je pourrais conquérir le monde, mais je ne veux que toi comme royaume.


Crédits : alcuna licenza



I can’t  anymore



Il faisait à peine nuit lorsque le cortège partit sur le pont vers Noxis, en départ de Shangri-la. Sensible encore à la lumière et surtout au rayon du soleil, j’étais couverte de la tête au pied et complètement aveuglé par le soleil et sa brûlure que cela infligeait aux parties du corps qui n’étaient pas protégées. On marchait en direction du pont pour aller présenter à Ares, la technologie dont je lui avais parlé la dernière fois. Ma gorge se serra à cette évocation. Ce n’était toujours pas clair. Je ne savais toujours pas. Mais une chose était sûre, il n’avait pas quitté mon esprit, pas une seule fois, pas une seule journée, pas une seule nuit.

Je n’arrivais pas à savoir si c’était l’exaltation de mon état ou ce que je ressentais. Si c’était parce que j’étais une tarrée suicidaire ou si j’étais simplement terrifiée à l’idée qu’il le remarque… peut être un peu de tout ça… sans doute même. J’étais perturbée, à cause de ça. Mes sens étaient devenus ingérables. Je ne dormais quasiment plus et c’était uniquement le sang qui me tenait éveillée. C’était ça, l’effet qu’il me faisait. Ou plutôt son absence. J’avais fait le choix de partir après tout… je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même. On marchait sur le pont et mon corps rejetait furieusement les bruits, les odeurs… J’étais épuisée.

Et c’était peut être pour ça qu’ils en profitaient. Parce que j’étais vulnérable. Parce que la lune n’avait pas remplacé le soleil encore. J’avais esquivé le premier coup et le deuxième, mais je n’avais pas pu le faire sur le troisième. Mon genoux plia et on hésita pas une seconde à m’exploser la joue avec un énorme coup de poings. Je crachais un peu de sang, ma lèvre ouverte. Une bataille s’engagea entre les 3 militaires qui l’accompagnaient et moi. Mes vestes étaient brutes, puissants. Le combat dura environ 30 min. J’avais arraché le cœur d’un, éclaboussant tout le monde autour, moi y compris. Le deuxième me surprit par sa force surhumaine.

J’avais essayé d’arrêter son cou avec mon bras et il me brisa l’os en un instant. Je pris quelques minutes à récupérer la mobilité de ce bras grâce à la régénération de vampire mais ils ne s’arrêtaient pas sur les assauts. La dague se planta dans mon dos. La douleur remonta jusqu’au cou. Comment des traîtres avaient-ils infiltrés nos rangs ? Ils avaient été comrrompu ? Quand ? Dionysos ? La douleur était vive. Impossible d’enlever cette lame dans ma dos. Mais ça me fit rentrer dans un état de fureur absolue. Je sortis alors l’un de mes Katanas. Le premier allait me donner un second coup dans le dos mais son bras vola un peu plus loin alors qu’il hurlait à la mort.

L’autre me planta une épée dans la jambe et je gémissais de douleur. Je tenais la lame dans mes chairs pour planter la mienne dans sa gorge comme une énorme aiguille, un jet de sang me couvrait le visage. J’en profitais pour en boire un peu. L’autre se roulait parterre, sans son bras. Je me relevais essoufflée pour finir le travail. Sa tête roula pour chuter  le vide des îles. Je vascillais en m’appuyant contre les poteaux. Ares. Je retirais l’arme dans ma cuisse, mais mon dos était inatteignable. Je le touchais car j’étais souple mais mon amplitude ne me permettait pas de l’enlever. Je me redis compte à ce moment là qu’une autre épée était plantée dans mon bras. Humaine, je serais morte. Comment avais-je pu me faire avoir comme ça ? Je ne l’expliquais pas.

Je ne savais pas ce qui guidait mes pas jusqu’à son obélisque. Peut être parce que j’avais besoin de voir briller sa loyauté sans faille, peut être parce que je lui vouais une confiance aveugle malgré tout ce qui s’était passé, peut être parce que mon cœur me suppliait de le revoir ? Qu’il ne battait que lorsqu’il était là. Devant les grandes portes du palais, je les poussais avec peine, épuisée. J’avais perdu beaucoup de sang et bu trop peu. Je manquais presque de tomber et je criais alors son prénom. Rien à foutre des règles de respect. « AREEEEEES ! » Je repris mon souffle à plusieurs reprises, avec difficulté à cause du poignard. Je tanguais presque mais je ne tomberai pas. Je ne pouvais pas.

Je ne devais pas faiblir, je ne faiblissais jamais, j’étais Haya, l’exécutrice, n’est ce pas ? Et quand sa silhouette se dessina dans l’obscurité, je sentais soudainement mon corps se relâchait. Comme si désormais, je me sentais en sécurité. « Je suis désolée.. » murmurais-je, je lui devais au moins cela. Je me pointais après des semaines de silence, dans un état bancal. Et si je l’avais fait c’était juste parce que je le savais, c’était lui, ça avait toujours été lui. Et peut être qu’au fond, j’étais fatiguée de fuir.


BY PHANTASMAGORIA



Dernière édition par Haya le Mar 10 Sep - 20:29, édité 1 fois
Sujet: Re: [+18] I can’t anymore [ft Ares]    Mer 4 Sep - 21:33
Arès
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il y a un monde dans lequel c'est toi qui me permet de vivre.

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[+18] I can’t anymore [ft Ares]  Lyic

so hard to say goodbye again

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Des semaines, des putains de semaines sans nouvelles de celle qui hante ton esprit. Votre jeu devenait dangereux, trop présent dans ton coeur, trop intense pour que tu puisses ignorer les signes d’une obsession qui ne cesse pas et que tu ne veux pas voir cesser. Ce n’est pas anodin si elle occupe absolument toutes tes pensées. Tu le sais, tu le sais et tu veux en avoir le coeur net. Tu l’attends fermement, un mélange d’excitation de la retrouver et de colère qu’elle ne soit toujours pas revenue vers toi. Mais tu sais que ça arrivera. Et viendra le jour ou plus rien ne t’empêchera de craquer pour elle.

L’eau perle sur ton corps encore brûlant des derniers combats de cette journée. Tu avais lancé un concours entre une communauté de ton île. Celui qui arriverait en finale gagnerait quelques terres et des pièces d’or. Evidemment, bien qu’ils soient tous amis, ils n’ont pas hésité à se foutre dessus et à retourner leur veste. Tout ce que tu aimes. Mais le gagnant n’avait pas prévu son dernier combat. Avec toi. Tu l’as amoché mais il a eu ses récompenses. Malgré tout, aucuns d’eux n’oubliera qui est le vrai vainqueur de Noxis. En tout cas, pendant quelques minutes, bien que le combat n’est pas été glorieux, tu as eu un temps de répit durant lequel Haya n’était pas forcément le centre de ton univers. Court temps qui t’offrait tout de même un peu de repos psychique.

Quand tu sors de la douche, tu as juste le temps d’enfiler un pantalon et des chaussettes que tu entends ton nom hurlé dans l’entrée de l’obélisque. Tu reconnais cette voix. Elle te fait frissonner même avec ce ton de terreur. Aucunes hésitations, tu descends déjà les escaliers de marbre pour la retrouver. Putain. Des goutes d’eau dégringolent encore de tes cheveux humides, ton torse est à peine séché mais tu sais que là, rien n’a d’importance. Quand je la vois enfin tu remarques évidemment que le sang recouvre sa peau mais c’est l’expression de douleur sur son visage qui te fait descendre plus vite. « Haya. » Tu dis simplement en arrivant vers elle alors que son corps vacille. Tu l’attrapes immédiatement dans tes bras pour qu’elle ne s’effondre pas sur le sol. Qu’est ce qui s’est passé putain. T’es inquiet, t’es méga inquiet mais t’es surtout envie de retrouver ces connards pour leur faire payer à vie cette attaque. Bien que tu ne doutes pas qu’Haya s’en soit chargé. « Je suis désolée.. » Dit-elle dans le souffrance. Tu hausses les sourcils, étonné. Désolé pour quoi ? Le silence radio ou l’arrivée chez toi dans une discrétion incertaine ? Tu ne réponds pas. Ce n’est pas le moment. Ton inquiétude prend le pas sur le jeu.


« Viens, je vais t’enlever ça. » Tu dis en remarquant enfin la dague plantée dans son dos. Elle ne peut pas l’enlever, c’est certain. Tu la portes telle une princesse, faisant attention à ne pas toucher la partie de son dos qui est endommagée. Tu trouves un salon et tu fais signes aux gardes de dégager pour vous laisser tranquille. Elle n’a pas besoin que d’autres soient témoins de ses blessures. T’es tellement fâchée à cause de ses traitres que tu ne parles pas, trop occupé à imaginer la vengeance que tu aurais pu leur livrer.

Tu poses Haya sur l’un des canapés de la pièce mais tu fais en sorte que son dos ne touche pas le dossier. Sans un mot tu vas cherche un grand bol avec de l’eau et un morceau de tissu blanc pour nettoyer le sang déjà collé autour de la plaie. « C’était qui ? » Tu demandes simplement en venant t’installer à côté d’elle. La vampire se met dos à toi et tu passes délicatement tes doigts autour de la dague. Tu observes la blessure, la profondeur et l’arme utilisé. Tu ne reconnais pas de symbole distinctif. Impossible de savoir d’ou elle provient. Putain. Tu mouilles doucement le tissu blanc et tu viens le poser sur sa peau. Tu sais qu’elle doit en souffrir mais tu veux nettoyer autour avant. T’es précis et délicat, pour une fois. Tu observes son corps meurtri, remarque le sang sur sa jambe et la trace d’une blessure récente. Sûrement qu’elle vient de se régénérer. Combien étaient-ils ? « Raconte moi tout dans les détails. » Tu demandes alors que tu termines ton travail. Elle est si proche de toi et pourtant, tu ne penses pas encore à la façon dont tu voudrais l’allonger sur ce canapé pour t’emparer de son âme pour l’emmener dans tes ténèbres. Non là, tout ce que tu veux, c’est ne plus lire ce visage souffrant en elle, tu veux voir son sourire. Et alors qu’elle te répond, tu poses une main sur son épaule et l’autre main sur le manche de la dague. Ensuite, tu la retires dans un geste rapide et précis. Tu ne voulais pas la prévenir avant, c’est toujours mieux ainsi. Au moins, elle n’a pas appréhender ce moment. Dans quelques minutes, la blessure sera guérit et elle se sentira bien mieux. Toi aussi d’ailleurs, parce que la voir souffrir, c’est te faire souffrir également. Et c’est inacceptable. Tu trouveras d’ou vient cette attaque et pourquoi, c’est juré.


BY PHANTASMAGORIA

Sujet: Re: [+18] I can’t anymore [ft Ares]    Jeu 5 Sep - 8:33
Haya
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Au milieu de cette entrée, j’attendais dans le silence après avoir hurlé son prénom. Personne n’osa s'approcher. Pourquoi étais-je là ? Qu’est-ce qui m’avait poussé à venir ici ? Lui, me répétait la voix dans ma tête. Lui. Sa menace avait été bien claire. Qu’est ce que je foutais ici, bordel ? Non… je me mentais à moi-même, je savais pourquoi j’avais marché jusqu’à là. Je le savais au fond de moi. Alors que j’entendais ses pas dévaler l’escalier, j’entendais aussi les cœurs de chaque servant, les murmures, les « Vous avez entendu ? Elle l’a appelé pour son prénom… » à peine dissimulés. La lumière de la lune montante me piquait les yeux et celle du feu des torches encore plus. Les odeurs de nourriture, de sang, de fer et de… Ares…

Mes pas m’avaient guidés ici, comme une évidence. Et cela se confirma quand, devant moi, il se présenta. Je suivais du regard la goutte d’eau qui coulait le long de son visage, de ses lèvres, de son cou, de ses pectoraux, de ses abdominaux. J’eus du mal à déglutir, pas par douleur mais par… Bordel de merde. « Haya. » Je grimaçais de douleur pourtant mon prénom entre ses lèvres avait exactement toujours le même effet… Ma respiration était saccadée. Par l’effort, par l’émotion, par l’adrénaline et surtout par les sens qui exploitent leurs capacités au point de broyer mon esprit. Au point de n’avoir plus de place pour le reste. C’était faux. J’avais eu de la place pour lui. Ses bras autour de moi, puis sous mes jambes et soudainement le silence. Le monde devint muet. Était-ce parce qu’il était là que tout se calma ou était-ce parce que la crainte qu’il entende faisait taire les servants ? Non… non c’était bien ce silence.

Je lâchais un soupir entre la douleur et le soulagement. La paix… je ne l’avais trouvé, depuis ma transformation, que la fois où j’avais sauté de cette falaise. Ma tête se posa contre son torse, une main contre son ventre. Sa chaleur se diffusait sur ma peau à une vitesse surprenante. C’était mal de l’avouer ? D’avouer que je me sentais bien ? Je pourrais m’endormir, ici et maintenant. Je ne sentis même pas qu’il m’avait déposé, je ne m’en rendis compte qu’une fois que je ne le sentais plus auprès de moi. « C’était qui ? » Il s’était mis juste derrière moi alors j’étais assise au bord du canapé, le dos à moitié tourné. Il tapotait le tissu blanc sur la plaie. Délicatement… ça pourrait surprendre le monde mais c’était pourtant lui… lui comme je le connaissais.

« Des traîtres... » murmurais-je. Et j'aurais dû les voir arriver. Ils n'auraient jamais dû ou même pu me blesser... Je ne pouvais pas faillir, n'est-ce pas ? Je n'avais pas le droit. J’étais le bras droit d'Athéna, celle qui avait été élevée par les dieux… Je ne pouvais pas faiblir. « Raconte moi tout dans les détails. » Je grimaçais à cette idée. Je me mordillais la lèvre, hésitante. « J'ai merdé. » De quoi parlait-on, déjà, pour être sure du sujet ? Ah oui, des traitres. « Une attaque coordonnées à trois. » commencais-je, il n’acceptera pas que je reste silencieuse. Il posa sa main sur mon épaule et l’autre sur la dague. Je pris mes cheveux pour les déplacer sur mon côté droit, m’assurer qu’ils ne le dérangeaient pas. « Ils savaient parfaitement où taper, quand… sur le pont pour rejoindre Noxis et venir te présenter les nouvelles armures. »

Je tentais de me rappeler des détails importants mais mon cerveau marchait au ralenti, probablement parce qu’il était là. Malgré mon état, mon corps répondait au sien. Il répondait toujours… Oui, c’était à se demander. C’était peut-être la vérité. Sa colère était froide. Il la contenait par inquiétude. Mais il me demandera de me justifier. Et c’était affreux parce qu’au fond, je voulais qu’il demande. Qu’il pose cette foutue question… C’était pour ça que la distance était nécessaire. Parce que je saurais quoi lui répondre… « J’étais… ailleurs.. c’est pour ça qu’ils ont réussi à m’avoir par surprise. »  Pour me préparer à la suite, je me déplaçais très légèrement sur le canapé. Je pliais les genoux dessus, laissant mes talons sous mes fesses, toujours de dos. La pression de sa main, m’obligea à poser la mienne contre l’assise. « C’est toujours comme ça… Je ne dors pas pendant des jours, mes sens sont saturés dès que… » Je suis loin de toi, Arès. Il tira d’un coup sec le poignard, m’arracha un très léger râle de douleur puis un soupir de soulagement. J’étais vraiment au bord de mes limites. Sur tous les domaines. L’aveux de mes propres pensées me rendaient malade.

« J’ai vraiment merdé, Arès. » Je reprenais mon souffle alors que sans m’en rendre compte ma tête s’était posée contre son épaule, toujours dos à lui. Je regardais le plafond. Mes jambes s’écartèrent très légèrement, un petit relâchement qui dénotait de ma confiance envers lui. « Merci… » susurrais-je du bout des lèvres. Sincère car peut être étais-je excédée par mon état ? Je ne connaissais pas d’homme plus loyal que le dieu de la guerre. «  Et je ne pensais trouver refuge qu’ici. » C’était encore une fois d’une honnêteté désarmante. Moi-même je n’avais plus la force de voiler cette évidence. C’était même pas ici que je savais avoir refuge, c’était avec toi, Ares. Mais comment avouer une telle chose en sachant chacun ce qu’on pourrait y perdre ? Je me tournais enfin vers lui. Beaucoup plus proche que je ne l’imaginais. Son regard était toujours brûlant.

Je sentais encore ses mains sur ma peau, son souffle dans mon cou… Merde. Toujours le même effet. Le doute persistait. La peur aussi. Pourtant, je posais ma main contre sa joue, frottant très légèrement.. Un contact calme, contrôlé, doux et innocent. « Tu avais un peu de sang sur… » Ma voix se faisait de plus en plus basse et je ne trouvais même pas le courage de finir. J’étais attirée, intriguée… Je brûlais rien qu’à l’idée de le toucher. Je captais son regard, me rapprochant lentement de ses lèvres, comme un junkie en mode de sa dose. Putain… J’étais vraiment en train de devenir accro à lui ? Mais oui. MAIS OUI. Je me stoppais net. Je fermais les yeux pour m’obliger à garder ce contrôle, je posais mon front contre le sien, essayant de retrouver un peu d’oxygène. Et impulsivement, peut-être parce que je sentais sa peine autant que la mienne, je passais mes bras autour de son cou, je forçais un peu sur mes cuisses pour me redresser et le saisir, de toute mes forces. Sentir sa chaleur se diffusait sur ma peau, toucher sa peau, sentir son odeur. J’en avais rien à faire d’être couverte de sang. Il s’en remettra. Il en avait l’habitude, surtout. J’avais besoin de ça… Égoïstement. Peut-être. Mais malgré tout, rien que par cette douce étreinte, j’y trouvais le réconfort que je n’avais pas le droit de demander. « Je suis… » Désolée. Oui, je l’étais. Ce n’était pas pour autant que j’avais envie de me détacher de lui. A ce moment précis, je ne voulais surtout pas qu’il me lâche. Je m’en foutais de ce qu'il pouvait se passer par la suite, des conséquences de mon acte. Ma tristesse de part cette trahison, de part le fait d’être loin de lui s'effaçait au moment quelques instants.


BY PHANTASMAGORIA

Sujet: Re: [+18] I can’t anymore [ft Ares]    Jeu 5 Sep - 11:38
Arès
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Tu as entendu toi aussi les premiers commérages de ceux qui hantent l’obélisque. Evidemment que la bras droit d’Athéna qui te nomme simplement de ton prénom en hurlant dans l’entrée allait faire du bruit rapidement. Ces remarques t’importent peu à l’instant présent et tu es sûr qu’elles cesseront rapidement lorsque tu donneras de ta voix pour leur faire comprendre. Là, la seule chose qui te préoccupe c’est Haya. Haya, blessée, souffrante. Tu détestes ça. Tu refuses de devoir la voir comme ça une fois de plus. On saura plus tard ta colère. Haya doit être intouchable.

Sans hésiter, tu la portes jusqu’au salon le plus proche pour la déposer sur l’un des canapés. Rapidement tu prends de quoi nettoyer sa plaie saignante et tu t’occupes de la soigner. Tu veux savoir, tu as besoin de savoir ce qu’il s’est passé. Haya est forte, plus forte que n’importe qui dans cet univers (après les dieux et déesses évidemment) alors tu ne comprends comment cela a pu arriver. Des traitres. Tu le savais, c’était assez logique. Maintenant il te reste à trouver d’où venaient-ils et pour qui travaillait-ils. Haya continuait ses explications mais tu n’écoutais guère, bien trop concentré sur tes mains posées sur son corps, sur ton souffle qui fait réagir sa peau, sur ton envie d’explorer bien plus que son dos. « J’étais… ailleurs.. c’est pour ça qu’ils ont réussi à m’avoir par surprise. » Entends-tu alors et ça te sort complètement de ton fantasme. Haya sait combien il faut toujours être sur ses gardes, même quand on est une vampire surpuissante. T’es étonné par cette information, dubitatif de son état. « C’est toujours comme ça… Je ne dors pas pendant des jours, mes sens sont saturés dès que… » Elle ne finit pas sa phrase et tu tires enfin sur la dague pour la libérer de cette douleur intense. Dès que quoi ? Dès qu’on est loin l’un de l’autre ? Penses-tu. C’est pareil de ton côté. Ton sommeil est bien différent depuis sa transformation. Tu ne trouves plus de repos tant qu’elle n’est pas près de toi.

« J’ai vraiment merdé, Arès. » Dit-elle en posant sa tête contre ton épaule. Elle s’installe légèrement contre toi et se laisse aller, profitant de cet instant. Elle a besoin de repos, tu le sais. Et toi, tu as besoin d’elle alors tu ne refuseras jamais de l’avoir contre toi. Tu ne bouges pas et tu l’écoutes, tu poses seulement tes mains sur ses hanches. C’est si naturel, comme si vous aviez déjà répétez ce moment plusieurs fois, comme si vous pouviez le vivre tous les jours, comme si c’était normal. «  Et je ne pensais trouver refuge qu’ici. » Ajoute-t-elle, ce qui te fait sourire. Tu es content qu’elle ne puisse pas voir ton visage satisfait à l’instant même, tu dois avoir l’air d’un idiot. Elle trouve refuge vers toi et t’es presque content qu’elle se soit fait attaquer. « Tu ne dois plus être déconcentrer ainsi. Tu sais l’importance d’être toujours prête au combat, je te l’ai appris. » Tu dis en guise de réponse. Il faut traduire par : je suis mort de trouille pour toi, je déteste qu’on s’en prenne à toi, j’aimerai pouvoir être à tes côtes pour toujours pour te protéger. Mais tu ne diras jamais ça.

Elle se tourne légèrement et vos regards se croisent enfin pour ne plus se lâcher. Elle est si douce et à la fois si forte. Ça te saute aux yeux à cet instant, bien plus que d’habitude. Elle posa sa main sur ta joue et tu plisses les yeux au contact de sa peau, du froid de son âme qui rencontre les brûlures de ton être en colère. Elle t’apaise alors qu’il n’y pas quelques heures tu rêvais de la retrouver pour lui faire payer ses longues semaines de silence. Tu n’y penses plus. Pas comme ça. Tu lui en reparleras mais ce n’est pas le moment. « Tu avais un peu de sang sur… » Dit-elle, son regard triste traduisant d’un moment de légèrement que tu n’avais jamais espéré. T’es intrigué, curieux de pouvoir lire parfaitement dans son cœur mais Haya a toujours su garder une part de mystère. Elle se redresse et s’approche un peu de toi, ses lèvres à quelques centimètres de tiennes. Tu ne bouges pas, tu veux que ça soit elle qui passe le cap, qu’elle cède enfin à cette tentation que vous connaissez tous les deux. Malgré tout, tu ne peux pas cacher ton impatience. Tes mains sur ses hanches la serrent un peu plus, lui prouvant combien tu veux la gouter, l’incitant à te rejoindre dans les ténèbres. Elle s’arrête en chemin et pose son front contre le tient. Evidemment la frustration est là mais le bonheur de l’avoir si proche de toi te ravie. Elle passe ses bras autour de toi et viens te serrer de toutes ses forces. Et elle est forte. Pas assez pour te faire mal mais assez pour que la pression qu’elle exerce apaise tes mots et réconforte ton cœur. Tu ne peux plus la lâcher. Plus jamais. Tu refuses qu’elle t’échappe à nouveau. Le sang qui couvrait son corps est maintenant également sur toi mais peu importe. Tu passes également tes bras dans son dos et tu la serres aussi fort que possible. Tu ne peux pas lui couper la respiration de toute façon.

Elle est là, et elle te montre clairement qu’elle a besoin de toi. Et tu veux prendre soin d’elle. Doucement tu glisses tes bras sous ses fesses et tu la soulèves tout en te levant en même temps. Tu ne dis rien, tu bouges simplement et tu profites un peu d’une Haya qui se laisse faire sans rien dire. Le temps est suspendu, le moment délicieux et l’instant magique. Il n’y a que vous et vos corps qui s’enlacent. Ton torse maintenant tâché de sang, tu empreintes les couloirs de l’obélisque pour te rendre aux grands bains. D’un coup de pied tu ouvres les portes, faisant ton entrée dans un fracas conséquent. « Sortez de là tout de suite. » Tu annonces d’un ton ferme mais pas trop fort pour ne pas froisser la vampire détendue dans tes bras. Allez donc jaser en dehors de la salle des bains. Le Dieu Arès qui vient ici avec la bras droit d’Athéna. Historique.

A l’approche du bain divin, celui qui t’est toujours réservé, tu déposes Haya devant. Maintenant sur ses pieds, tu la tiens toujours par les hanches. « Je peux ? » Tu demandes sans avoir besoin d’expliquer ce que tu t’apprêtes à faire. Tu transpires déjà à l’idée de voir sa peau dénudée, tu as si chaud en étant si proche d’elle. Les vapeurs des bains troublent un peu vos vues mais rien ne pourra t’empêcher de profiter de ce délicat moment. Doucement, tes doigts se dirigent sur les pans de sa veste noire. Tu attrapes les bouts et tu fais glisser le tissu sur sa peau, découvrant ses épaules nues en dessous. La veste tombe au sol mais tu n’y fais pas attention, trop occupé à imprimer chaque image du corps de la belle. Tu continues la découverte en attrapant le bas de son débardeur. Tendrement tu remontes le tissu le long de son ventre puis au-dessus de sa poitrine, dévoilant son soutient gorge. Tu manques de t’étouffer tellement la lutte contre ton excitation est forte. Les blessures, les hématomes, le sang sur son corps, rien n’a d’importance, elle est magnifique. Parfaite. Le haut maintenant tombé au sol, tu décides de lui laisser ce dernier bout de tissu qui cache sa poitrine. Tu t’attaques alors à son bas. Tu déboutonnes son pantalon, cette fois ci en t’assurant qu’elle est ok avec cette idée. Un léger sourire sur son visage qui, tu l’espères, va la rassurer. Alors tu te baisses, gardant ton regard dans le sien. Avant d’enlever le bas, tu retires délicatement ses chaussures. Défaisant lentement les lacets avant de sortir ses pieds. Elle n’est maintenant plus qu’en sous-vêtement. « Putain.. » Tu jures sans t’en rendre compte en te relevant pour la regarder, tu glisses ta main sur sa joue et tes doigts s’aventurent dans sa nuque. « Tu es magnifique. » Tu souffles alors en luttant à l’idée de gouter ses lèvres.

Tu te recules alors et retires lentement le bas que tu venais d’enfiler avant qu’Haya n’arrive en trombe dans ton palais. Le moment est suspendu, presque féerique. Si tu te réveillais maintenant en découvrant que tu es en plein rêve, ça ne t’étonnerait pas. Mais non, c’est la réalité. Elle est là, presque nue devant toi, vulnérable et adorable. Ton corps est en ébullition et pourtant tu trouves la force de ne pas craquer. Peut-être parce que tu apprécies plus que prévu cette douceur, cette intensité naissante sans violence, sans menaces, sans jeu. Tu descends doucement dans le bain chaud et tu te tends ta main vers Haya, lui proposant de te suivre, ce petit sourire aux lèvres. Tu le voulais rassurant mais il est finalement plutôt charmeur. Parce que tu es charmé. Totalement tombé pour elle.


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Sujet: Re: [+18] I can’t anymore [ft Ares]    Jeu 5 Sep - 15:12
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Son corps collait au mien n'avait jamais eu autant sa place. Comme s'il devait être là. Comme s'il était fait pour ça. Je n'avais ni la force de lutter et je devais être un peu honnête, je n'en avais pas l'envie non plus. J'étais épuisée, attristée, submergée. J'arrêtais de lutter contre cela. Juste une fois... Juste cette fois. Un refuge lui avais-je dit, dans un élan de vérité voilée par la fatigue... Non c'était même plus que ça, à cet instant. Mais comment me l'avouer ? Comment l'accepter alors que je n'étais rien de plus que le bras d'Athéna... J'étais moi. « Tu ne dois plus être déconcentrer ainsi. Tu sais l’importance d’être toujours prête au combat, je te l’ai appris. »

J'esquissais un sourire. Il était inquiet. C'était évident. Je le connaissais. Arès restait le dieu de la guerre... Mais il avait un coeur et quand il tenait à quelqu'un, il ne le laissait pas tomber, Eyden en était la preuve même. Alors que si j'avais été déconcentrée c'était uniquement par sa faute. Comment réagirait il s'il le savait ? Comme si ma peau avait besoin de la sienne, mon coeur besoin du sien et ma tête besoin de tout ce qu'il était. C'était viscéral. C'était presque étouffant tant ça en devenait vital. Ma liberté, ma tranquillité, ce n'était rien face lui, face à ça. Je voulais juste qu'il soit là. Le sentir et au fond, je savais que lui aussi. Sa réponse à mon calin ne faisait que le confirmer. L'émotion m'envahissait soudainement, la sensation de sécurité et ça ne faisait qu'amplifier tout le reste. Je ne voulais plus le lâcher, ni maintenant ni jamais. Ses mains trouvèrent leur place sous mes fesses et le frisson qu'elles déclenchèrent était inégalé. Inégalable. La définition même de l'effet qu'il me faisait.

Plus rien ne comptait. Dans ses bras, c'était au delà du reconfort, c'était son coeur qui rythma le mien, son souffle qui me faisait frémir, sa respiration qui rendait réelle la mienne. Je calais ma tête dans son cou, contre sa peau. Une main dans ses cheveux. Putain mais je perdais le contrôle, complet. Et le pire ? Je m'en foutais. Mes yeux se fermaient seuls alors qu'on traversait les couloirs. Il manquerait plus qu'on tombe sur Eyden... Et pour autant, même si cela venait à arriver, je le savais, je ne le lâcherai pas. Tant pis si je montrai mes faiblesses, tant pis si il les voyait. J'aimais sa douceur, sa peau, son odeur... Je me sentais si paisible et à la fois, je sombrais un peu plus dans ses ténèbres.

« Sortez de là tout de suite. » Les servants nous jetèrent plusieurs coups d'oeil mais ils n'osaient même pas dire quoi que ce soit, même le penser. Le dieu Arès exigeait, les autres se pliaient. Je me tenais là, au bord du bain, mon corps encore marqué par les coups, les attaques et le sang. Les vapeurs chaudes nous couvraient un peu et à la fois, ne faisait qu'intensifier le moment. « Je peux ? » Je sentais le poids du regard d'Arès sur moi, l'intensité brûlante avec laquelle il me contemplait et ça me faisait frémir. Ce n'était pas la première fois qu'on se retrouvait proches l'un de l'autre mais jamais auparavant nous n'avions partagé un moment aussi intime, aussi dépourvu de cette tension brutale qui caractérisait habituellement nos échanges. J'entrouvris la bouche. J'allais vraiment le faire, n'est-ce pas ? Je secouais la tête positivement. Je l'avais fait... J'avais perdu la raison. C'était définitif et étrangement, je l'acceptais assez facilement.

Les doigts d’Ares avaient effleuré ma peau avec une douceur qui me surprenait encore. Il était si délicat que c'était comme une caresse de plume, de doux frissons relevaient mes quelques poils sur le bras. Il prenait le temps, laissant la tension montée, nous étouffer. Il me désirait... Et ce n'était pas la satisfaction de le savoir qui me fit sourire, c'était son juron sincère qui lui avait échappé. Mais au-delà de ce désir brut, il y avait une attention nouvelle, quelque chose de plus profond et de plus sincère, et cela me troublait. « Tu es magnifique. » disait-il. Je baissais légèrement les yeux, sentant le rouge me montait aux joues. J'eus envie de me couvrir presque immédiatement tant j'étais gênée. « Arrête... Ca me... » bouleverse ? Je n'étais pourtant pas du genre à être facilement déstabiliser mais c'était fois-ci, c'était différent. Cette fois-ci, c'était lui.

Je voulais cacher mon visage qui d'un coup, était devenue rouge pivoine. Il me rendait si désirable, si désireuse aussi de lui. Vulnérable, presque timide sous son regard, avais-je déjà ressenti cette sensation auparavant ? Jamais je n'avais imaginé me retrouver presque nue devant lui et que cela me laisserait cette impression de fragilité, d'incertitude, de tentation. Son bas tomba sur le sol et bordel de merde... Ouais, c'était un dieu de la tête jusqu'en bas. J'eus une bouffée de chaleur qui se diffusait dans tout mon corps. « Ton corps est une provocation à lui tout seul… et je déteste à quel point j’adore ça. » murmurais-je, malgré moi. Ca m'avait échappé. complètement. J'avais posé ma main sur ma bouche presque immédiatement pour espérer me faire taire mais trop tard. Enterrez-moi... Pitié. Son corps immergé dans le bain, son sourire charmeur, il tendit une main vers lui.

Je passais mes doigts contre mon bras. J'hésitais réellement à franchir ce pas, mes pensées tourbillonnaient dans ma tête. Nerveuse, presque terrifiée parce qu'il se passait là-dedans, parce que ce combat intérieur que je venais d'engager. Mon corps réagissait avant moi. Je posais une main dans la sienne, je glissais mes doigts entre les siens, son sourire charmeur me fit louper un battement. Le rose aux joies, je le laissais me tirer à lui, descendant lentement dans l'eau chaude où sans le vouloir un petit soupire de satisfaction s'échappa d'entre mes lèvres. Nos jambes se frôlaient sous la surface, un contact subtil mais chargée de cette sensualité et de cette douceur. C'était électrisant et à la fois, apaisant. Je m'arrêtais juste devant lui. « Laisse-moi faire... » murmurais-je. Mon coeur s'emballait, ma respiration aussi mais pourtant, ma main se posa sur son torse. Son corps était ferme, chaque muscle tendu comme une corde prête à se rompre. Je les laissais glisser sur son corps.

Je frottais du bout des doigts le sang qu'avait laissé notre étreinte. Sans me rendre compte, je me mordillais la lèvre. Je continuais de frôler sa peau, de retirer les marques sur la sienne. Ca serait mentir que de dire que je ne savourais pas notre proximité. Peu importait à quel point j'étais gênée. Sentir son corps sous mes doigts, alors que la bain fumait encore, l'atmosphère suspendu, onirique, charmeuse. Je sortie mon corps à mi-ventre pour être à sa hauteur, ma deuxième main se déposa contre sa nuque, faisant frôler nos lèvres. PUTAIN HAYA. Je n’étais pas habituée à ça, à cette lenteur, à cette intimité qui n’avait rien à voir avec nos confrontations passées. Je me figeai, mes doigts toujours posés sur sa peau, mon souffle suspendu entre envie et hésitation. Je baissai légèrement les yeux, troublée par l’intensité de ce moment, par ma propre audace et par le fait que, pour une fois, je n’avais pas envie de tout contrôler.

« Si je rêvais, je te murmurerai de m'embrasser. » avouais-je, timide, je ne pouvais pas pour autant...Mes dents mordillaient une nouvelle fois ma lèvre inférieure. La tentation était si grande. La tentation était brûlante. Si proche l'un de l'autre, si vulnérable, si doux. « J'ai peur de ne pas réussir à m'arrêter si je commence, Arès... » Je n'étais plus à sa près, n'est-ce pas ? Je pouvais lui dire, non ? Je pouvais lui dire et tant pis des conséquences. Même moi, je n'en revenais pas. Tellement pas que j'eus un petit mouvement de recul, pourtant, je ne quittais pas mon poste, proche de lui. Je n'avais plus aucun contrôle. Tout ce qui me retenait maintenant, c'était mon dernier rempar, ma dernière résistance... « Embrasse moi... » murmurais je, le coeur battant. Comme si je venais de lui dire que j'étais prête à ne plus m'arrêter, comme si je l'autorisais à faire ce qu'il voulait. Comme si mon coeur ne supportait plus le mensonge de le détester, de le voir éloigner. Je le voulais, lui, maintenant.

 

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Sujet: Re: [+18] I can’t anymore [ft Ares]    Jeu 5 Sep - 16:15
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Tu avais senti dès le départ que ce moment devait être hors du temps, hors de votre jeu, hors de tout ce qui fait votre vie d’habitude. Comme si vous viviez un rêve éveillé, ou plutôt un fantasme. Alors tu n’as pas hésité en voyant Haya couverte de sang à l’emmener avec toi jusqu’au bain pour vous débarrasser de cette crasse rouge.  Tu voulais que vous soyez tranquille alors tu vires sur le champ toutes les personnes qui se trouvaient dans la pièce. Tu veux Haya pour toi tout seul. Même si tu n’avais à la base aucunes idées derrière la tête, il se peut qu’au fur et à mesure que tu déshabilles Haya, ton avis change. Elle est parfaite. Elle est parfaite et tu sais au fond de toi que tu ne seras jamais assez pour résister à sa beauté. A son amour pour elle.

« Ton corps est une provocation à lui tout seul… et je déteste à quel point j’adore ça. » Tu souris à ses mots, amusés par la vérité. Tu sais très bien que tu es très beau à regarder. Un autre avantage à ta condition de Dieu. Elle cache sa bouche lorsqu’elle prononce ses mots, gênée. Tu ris légèrement en tendant ta main, tu veux qu’elle te rejoigne dans le bain chaud. Elle pose délicatement ses doigts sur ton bras mais tu lis l’hésitation dans son regard. Tu ne bouges pas et ne dis rien, préférant qu’elle vienne à toi d’elle-même. Tu l’as déjà dis et tu gardes cette idée en tête : c’est Haya qui doit céder à ses envies, pas toi. « Laisse-moi faire... » Murmure-t-elle alors qu’elle se place devant toi. Vous êtes proches sans l’être. Vos jambes se touchent mais ne se frottent pas. La tension est palpable et la douleur de résister de plus en plus forte. Malgré tout, chaque seconde de cet instant est indéfinissable, angélique, parfaite. Elle pose sa main sur ton torse, un touché anodin de loin mais idyllique de ton point de vue. Un rapprochement auquel tu penses depuis si longtemps et qui se produit enfin.

Tu veux qu’elle te découvre et qu’elle prenne le temps de comprendre la situation. Tu veux qu’elle pense à ce qu’elle ressent, aux raisons qui la poussent à être si proche de toi. Vous êtes deux aimants qui peuvent lutter autant qu’ils veulent, ça finira par s’accrocher. Violemment ou pas. Elle frotte délicatement les taches de sang sur ton corps en mordillant sa lèvre. Elle est délicieuse, tu pourrais perdre le contrôle à cette vision. Ses joues roses, ce mordillement, une vision parfaite. Te la laisses faire en te demandant quand elle remarquera l’excitation entre tes jambes, vous qui êtes si proches.  Tu souris en l’observant dans chacun de ses mouvements. Elle se soulève et se trouve à ta hauteur, une main sur ta nuque, vos visages s’approchent, vos lèvres se frôlent. Si tu t’écoutais, tu aurais déjà pris sa bouche dans la tienne pour enfin goûter à son contact mais c’est à elle de décider. Elle hésite, elle peine à se contrôler. Elle baisse alors les yeux mais tu ne cesses de poser ton regard envieux et chaud sur elle. Tu veux qu’elle sache à quel point tu la veux. Tu ne partiras pas. Tu es à elle. Pour toujours si elle le souhaite.

« Si je rêvais, je te murmurerais de m'embrasser. » Tu frissonnes à ses mots. Embrasse-moi putain, penses-tu. C’est un rêve. Un rêve que vous pourriez revivre pendant des décennies si tu le demandais, Haya. L’atmosphère est brûlante, le feu va éclater et il sera impossible à contenir. Ton feu intérieur est déjà en train de te ravager. T’as besoin d’elle. « J'ai peur de ne pas réussir à m'arrêter si je commence, Arès... » et tu seras incapable de vous arrêter également. C’est le malheur et le bonheur de votre union : le manque de contrôle. C’est soif de vous qui ne s’arrêtera jamais si elle commence un jour. Mais il le faut. Parce que tu t’éteins à petits feux sans elle. Elle a un mouvement de recul mais tu poses tes mains sur ses hanches pour l’empêcher d’essayer d’aller plus loin. Pas encore Haya, pas encore. « Embrasse-moi... » La plus belle invitation que tu pouvais espérer. Sans le vouloir, un soupir de soulagement quitte tes lèvres : c’est les mots que tu rêves d’entendre depuis si longtemps. Le signal que tu peux l’emmener dans tes ténèbres avec splendeur et perfection.

Doucement, tu remontes ta main posée sur sa hanche jusqu’à sa joue en prenant le temps de toucher toutes les parties de son corps sur ce chemin. Tu plonges ton regard dans ses yeux, puissant et enivrant, dans l’attente de ce moment parfait. Ta langue passe sur tes lèvres pour les humidifier, comme si tu te préparais au meilleur moment de ta vie. « Je ne pourrais pas m’arrêter non plus si je le fais. » Tu souffles en caressant sa joue du bout de ton pouce. Sa beauté t’hypnotise, t’es incapable de résister à cette envie qui explose dans ton âme. Il suffit que tu te penches légèrement et la frénésie prendra enfin son sens.

Dans un élan de lucidité, tu retournes le corps d’Haya pour que son dos se colle contre son torse. Au moins là, tu ne vois pas ses yeux suppliants et magnifiques. Tu peux te concentrer sur tes pensées plus… réfléchies. Tes bras passent autour de son ventre, l’entourent pour qu’elle puisse être totalement collée à toi, qu’elle sente ton corps ton entier derrière elle, fort, puissant. Tu glisses ton visage dans son cou, embrassant à plusieurs reprises sa peau réchauffée par l’eau du bain. Sa peau est délicate, addictive, tu pourrais passer ton temps à la dévorer ainsi. Doucement, tes mains remontent le long de son corps et viennent se poser sur sa poitrine. Délicatement tes mains se resserrent dessus et tes doigts s’amusent de ses tétons à travers le tissu de son soutient gorge. Tu te languis de son corps qui mouve contre le tien. Ta bouche remonte jusqu’à son oreille et tu mordilles son lobe alors que tu continues les mouvements de tes mains. « Tu es délicieuse… » Je suis accro… avais-tu envie d’ajouter mais tu t’es retenu parce que tu ne peux pas te permettre de dire ça, même dans ce moment-là. L’instant est magique mais tu ne peux pas te contenter que de cela. Non, tu la veux tout entière.

D’un geste rapide, tu retournes Haya pour qu’elle se retrouve de nouveau face à toi. T’as la respiration haletante, ton cœur qui s’est emballé, comme si tout devait aller vite, comme si ta vie dépendant de la suite. Elle est là, les lèvres rouges de désir et toi tu ne veux plus mettre de résistance. C’est elle. « Tant pis si on ne peut plus s’arrêter. » Tu lances avant de poser ta main dans son dos pour venir la coller à toi alors que tes lèvres rejoignent enfin les siennes. C’est précipité mais tellement urgent.

Le baiser est au-delà de ce que tu avais pu imaginer depuis tout ce temps. Le délice de ses lèvres est encore plus sucré et enivrant, la douceur de ses mouvements est encore plus additive. Ton autre main sur sa joue, tu gardes fermement son visage contre le tien. Tu ne pourras jamais la laisser repartir, jamais. Oui, tu ne devrais pas être en train de l’embrasser, nu dans un bain mais putain, c’est la seule personne au monde qui fait vibrer ton cœur de la sorte. Elle te fait chavirer et tu veux bien couler avec elle si c’est pour connaître cette sensation pour toujours. Le bonheur. C’est une exquise mélodie que tu veux répéter en boucle. C’est sûr, tu ne vas pas pouvoir t’arrêter



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Sujet: Re: [+18] I can’t anymore [ft Ares]    Jeu 5 Sep - 18:13
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Quand les mots m'échappaient, il en souriait. Evidemment, qu'il adorait mon aveux... Evidemment qu'il aimait l'effet qu'il me faisait. Il avait ce charme naturel. Presque suffoquant. Son rire me surprit et je trouvais ça réellement et profondément mignon. Je détournais le regard pour ne pas craquer maintenant. Mes doigts découvraient le haut de son corps, chaque muscle, chaque parcelle de peau. C'était addictif, doux... Je traçais des petits cercles avec mes doigts sur les taches et mes ongles frôlaient sa peau quand il n'y avait pas besoin de cela. J'adorais ça, sentir ses réactions sous mes doigts. Tout semblait si naturel, si normal, si logique. Comme si on avait simplement voulu repousser l'inévitable... Je mourrais d'envie de l'avoir entier. Et au vue de ses sursauts, de ses muscles bandés et de... Mes yeux étaient parti plus bas et oui... Effectivement. Soit il aimait beaucoup l'eau soit c'était l'effet que je lui faisais. Et c'était pire... Bordel c'était encore plus tentant.

Est-ce qu'il mourrait d'envie lui aussi de déposer ses lèvres contre les miennes ? Est-ce que pour lui aussi le feu qui se répandait dans tout mon être était si intense qu'aucun raz de marré ne pourrait l'éteindre ? Je brûlais pour lui. Intégralement. Et j'adorais cela. J'adorais perdre ce contrôle, j'aimais son sourire, sa peau... C'était au delà de l'addiction, ça avait toujours été. J'étais folle de lui. Et ça depuis longtemps maintenant... C'était simplement que je ne pouvais pas me l'avouer, je ne voulais pas non plus. Son regard était envieux. Le désir brûlant, le souffle court, le besoin de l'aimer un peu plus, un peu plus fort. Putain... Qu'est-ce que je venais de penser ? De dire ? D'avouer ? Une panique naissante, une inquiétude troublante, une hésitation qui ne semblait plus en être une. Je devais faire un choix.. Et je l'avais fait en lui demander de m'embrasser. Son soupire de soulagement ne confirma qu'un peu plus ma décision.

Sa main remontait sur ma joue, lentement, touchant toutes les parties de mon corps à sa portée. Je frissonnais à chaque fois... Je n'en pouvais plus. Je suivais ses mouvements du regard, dans un silence presque entre la gênée et l'excitation. Je pourrais le supplier... A ce moment, je pourrais réellement le faire tant ça devenait vital. Je l'avais presque déjà fait. « Je ne pourrais pas m’arrêter non plus si je le fais. » Ne t'arrête pas ? Jamais. Ni maintenant, ni plus tard, ni l'éternité. Je te voulais toi. Tout entier. Mais jamais je n'arriverai à lui avouer de cette manière, jamais. Subitement, je me retrouvais dos à lui, ses mains passant sur mon ventre. C'était bestial, c'était dans les entrailles. Je sentais tout, même comme ça, la force qu'il gardait à me maintenir, l'excitation entre ses jambes, la fureur qui la ravageait et qui m'arrachait quelques soupirs de plaisir que j'étouffais avec ma main.

Ses mains contre ma peau, jouant avec ma poitrine au travers du tissu... C'était cruel. Il savait. Il savait que je céderai à ça. Nos corps s'appelaient, quand ses mains s'aventuraient, je bougeais naturellement le bassin, je mordillais la peau de ma main pour étouffer ma satisfaction à le sentir ainsi. Et malgré tout, Arès restait quand même dans une semi maîtrise. Quelle injustice... « Tu es délicieuse… » Mon coeur battait à tout rompre, ma respiration était saccadée, mes cheveux trempées, mes fesses clairement contre sa virilité... Quand il mordit mon oreille, je mordillais ma lèvre pour calmer un petit gémissement. « Je n'en peux plus... » murmurais-je, presque à moi-même tant l'intensité était ingérable. Ce n'était plus des papillons dans le ventre que j'avais mais un incendie ravageur. Merde... J'étais foutue... Je serrais le rebord de toute mes forces. Puis, me voilà de nouveau face à lui. Il était dans le même état que moi. Ca n'était pas que physique... Ce n'était pas qu'un besoin. C'était évident. Logique. Impossible de s'y opposer, impossible de ne pas donner un peu plus de nous, dans ça.

« Tant pis si on ne peut plus s’arrêter. » C'était mon coeur qui explosait. J'étais morte une fois de sa main, je mourrais petit à petit de désir une nouvelle fois, là, sur ses lèvres. La douceur de ses lèvres, le goût... Tant pis, pensais-je. Tant pis et plus rien à foutre. Je ne voulais plus fuir. Je préférai mourir là, sous ce baiser. J'avais posé mes mains contre ses joues tant je ne voulais plus me détacher. J'abandonnais. Je m'abandonnai à cette sensation exquise de mon corps qui adhérait au sien et au sien qui réagissait à mes signaux. On se séparait finalement, à bout de souffle, bien que pour moi, je pourrais continuer l'éternité. Mes yeux plongées dans les siens, je ne savais pas comment l'exprimer, ce que je ressentais à ce moment-là. Je savais que je devais le faire. Qu'il avait souffert de mon silence... Je le savais. J'en souffrais autant que lui. Tant pis, je répétais. Tant pis. Si je devais faire ça pour l'avoir entier, ma fierté, mon égo, le reste, je le mettrais de côté. Mes bras s'enlacèrent derrière sa nuque, je mordis sa lèvre lentement, pour reposer juste après mes lèvres contre les siennes. Enivrants. Je ne pouvais plus m'arrêter. Je ne voulais plus. Tout prenait son sens, absolument tout. Je posais un pied sur les marches du bain, pour le tirer, un petit sourire timide et peut-être un peu aussi charmeur, hors de l'eau.

Mon corps brûlait déjà... Mon corps hurlait déjà de m'être éloignée de lui. Je sortis de l'eau, dos à lui, le tirant d'une main. J'allais vraiment faire ça ? J'allais vraiment faire ça. Il le méritait. Je lâchais sa main pour faire un pas en arrière, lui tendre mes poignets, un petit sourire aguicheur et murmurais « Fais-le, Arès. Attrape-moi, ici et maintenant. » Exactement la même réplique. Mais sans défis cette fois-ci. C'était presque plus une invitation, une manière de répondre à son envie et à la mienne. Une manière de me faire pardonner, de m'être éloignée. Une manière de l'autoriser à faire ce qu'il voulait... Parce que je le voulais aussi. Parce qu'il avait lui même tant pis, si on ne s'arrêtait plus. Tant pis, ça avait toujours été lui. Lui et personne d'autre. Et si je ne trouvais pas les mots alors je lui montrais. Je me pincais les lèvres, les joues rouges de désir et de gêne. « Ne t'arrête pas. Plus. Jamais. » affirmais-je, si jamais l'invitation n'avait pas été assez clair. Maintenant, elle l'était. J'étais à lui. Ce soir, toujours même s'il le voulait, s'il le demandait. Je le serrais. Perdons le contrôle, définitivement, pleinement...  


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Sujet: Re: [+18] I can’t anymore [ft Ares]    Ven 6 Sep - 10:53
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C’était injuste de l’avoir a portée de main mais de devoir encore te brider pour ne pas t’enflammer trop fort. Son charisme, sa beauté, son enchantement enivre ton âme et tu sais que tu ne pourras plus jamais te passer d’elle. Tes mains sur son corps, tes lèvres sur sa peau, ce bonheur ultime. Tu tremblerais presque tant le moment te fait chavirer de plaisir. Tout comme elle, tu n’en peux plus. Cette tension devient trop intense et il te faut remédier à ça. Briser cette atmosphère, céder à toutes vos tentations. Rapidement Haya est devant toi, son visage angélique devant tes yeux. Ses lèvres charnues t’appellent et cette fois tu comptes bien y gouter. Quand enfin vous êtes liés, c’est l’explosion. Dans ton cœur, dans ton corps et dans ton cerveau. C’est sublime, tout comme elle. La colère s’efface, tout comme toutes les revendications que tu avais en tête. Tu ne penses pas aux semaines de silence, sans nouvelles d’elle, tu ne peux pas au moment ou tu es revenu dans ton bureau et qu’elle avait disparu. Non, là, plus rien ne compte hormis Haya et vos corps qui se mélangent parfaitement. Elle s’enlace autour de toi alors que vos lèvres s’unissent avec bonheur et tu la serres plus fort, qu’elle comprenne que cette fois tu ne la laisserais plus jamais t’échapper. Elle est à toi.

A bout de souffle (enfin toi), vous vous séparez. Toujours proches tout de même, la respiration haletante, une chaleur indescriptible entre vos deux corps. Tu fermes les yeux pour savoureux ce moment unique. Ce petit instant après votre baiser, ces quelques secondes pour réaliser qu’elle était ce que tu cherches depuis toujours, que ce manque dans ton cœur ne pouvait être comblé que par sa présence et par son amo… bref. Un rapide deuxième baiser et Haya s’éloigne doucement de ton corps pour t’inviter à sortir de l’eau. Le sourire sur ton visage ne te quitte plus, tu ne le contrôles même plus. Dos à toi tu l’observes avancer, émerveiller par son aura, par sa personne. Tu ne dis rien, curieux. Pour une fois tu es curieux et tu veux simplement voir ce qu’elle te réserve, avec impatience. Elle se retourne vers toi, le visage rouge. Putain, t’es accro à cette expression sur ses traits. Tu reconnais son petit sourire joueur, malin. Elle tend ses poignées vers toi. « Fais-le, Arès. Attrape-moi, ici et maintenant. » Exactement les mêmes mots. Ceux qu’elle avait déjà prononcé devant toi. Tu avais décidé de jouer la dernière fois, de ne pas céder à la tentation mais cette fois c’est impossible. Tu brûles, ton corps s’extase de la vision d’Haya soumise à toi, mains tendues vers toi, la possibilité de tout réaliser. « Ne t'arrête pas. Plus. Jamais. » Dit-elle, sûre d’elle. Tu n’y comptais pas. Plus jamais tu ne pourras t’arrêter. Elle est à toi pour l’éternité. Dans ton cœur, ton âme. Ça y’est, tes ténèbres sont à tes pieds. Saute Haya, pour toujours.

Y’a aucune chance que tu hésites, ton cerveau ne pense qu’à une chose : l’attraper. Tu t’approches doucement, faisant mine que la douceur en toi est toujours présente.  Non. Maintenant t’es dans l’urgence. Tu veux la prendre, la savourer et connaître la moindre parcelle de son par cœur. Alors tu craques, tu attrapes ses poignées d’une main et tu te lèves au-dessus de ta tête alors que rapidement, tu la places contre le mur humide des bains. Ton autre main est sur ses hanches et tandis que vos corps se collent, tes lèvres rejoignent les siennes dans un baiser passionné et langoureux. Tu l’empêches de te toucher. Tu l’attrapes et c’est toi qui profite d’elle. Tu descends ta main à l’arrière de sa cuisse et tu la forces à mettre ses jambes autour de ta taille. Ainsi, vos corps reliés et bougent l’un contre l’autre. Elle sent ton excitation tout comme tu sens la sienne. Vos mouvements sont bruts, sauvages et charnels. Tu quittes ses lèvres pour les glisser dans ton cou que tu lèches et mordilles sans privation. Tu remontes jusqu’à son oreille. « Dis-moi que tu ne recommenceras pas. » Tu murmures en mordillant son lobe. Ton autre main remonte également dans son cou que tu serres doucement entre tes doigts. « Dis-moi que tu ne me laisseras plus si longtemps. » Tu ajoutes pour bien te faire comprendre. Ce qu’il s’est passé les dernières semaines ne doit plus se reproduire, tu en souffrirais trop. Tu la savoures encore, quitte ton oreille pour redescendre dans son cou en même temps que tu frottes ton entrejambe contre la sienne. Tu veux l’entendre prendre du plaisir, tu voudrais déjà être en train de profiter d’elle mais tu veux prendre tout ton temps pour la découvrir.

Tu te recules finalement pour observer son visage. Ton regard empli de désir dans le sien, brûlant, dur mais ravagé par le plaisir. « Ne me laisse plus. » Tu murmures, pas gêné mais soulagé de prononcer ces mots. Tu avais besoin de lui dire, besoin qu’elle sache combien tu as le désir d’être avec elle. Tu espères qu’elle comprenne la douleur que tu peux ressentir lorsque tu es loin d’elle, cette frustration qui te ronge, cette colère qui te ruine alors que tu ne cherches que sa présence. Tu libères ses mains de la tienne pour pouvoir attraper son corps tandis que tu reprends possession de sa bouche, plus langoureusement cette fois-ci. Tu ne pourras plus la lâcher. Plus jamais.


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Sujet: Re: [+18] I can’t anymore [ft Ares]    Ven 6 Sep - 18:52
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Je croyais manquer de sang. Je me trompais. Je manquais de lui. Bordel... Je manquais de sa présence, de son existence, de sa voix, de sa peau et de son souffle, de ses lèvres... C'était tout ce qu'il me manquait. Le premier baiser était une libération, le deuxième un accord... Tout les autres seront ce qu'on se ressentait, vraiment. Ce n'était pas que physique. C'était ce besoin.. Ce besoin d'être proche. Ce soulagement de ce savoir à proximité... Je ne l'expliquais pas mais je ne trouvais la paix que dans ses bras. Nos corps étaient fait pour se rencontrer... Non en fait, nous étions parfait l'un pour l'autre. Peut-être qu'on le savait ? Peut-être qu'on s'en doutait et qu'on voulait simplement ralentir l'échéance ? Est-ce qu'on assumera pleinement les conséquences de nos actes, de notre addiction ? Car il m'était plus nécessaire que le sang, à ce moment précis. Il l'était.

Tout se que rêvait se réalisait. Merde... C'était vrai, je le rêvais. Le silence après ce moment unique, que j'attendais autant que lui, finalement. On se regardait sans pouvoir expliquer, ni ce qui faisait battre nos coeurs en harmonie, ni ce qui faisait ce moment si parfait. Ce n'était pas assez. Ca ne le serait jamais. Peut-être parce que ça faisait des années qu'on l'attendait. Mes lèvres de nouveau sur les siennes, c'était obligatoire. Mais, ce qui l'était aussi, c'était d'apaiser son coeur. Je le connaissais. Et sans prétention aucune, mieux que beaucoup de ce monde ou même de ce palais. Je lui donnais exactement ce dont il avait besoin.

Je le tirais en dehors du bain et les quelques fois où je regardais derrière moi, son sourire ne quittait pas une seule fois son visage... L'avais-je déjà vu comme ça ? Non, non jamais. Mon coeur manqua un battement à ce constat : Le bonheur. Le bonheur de le voir si détendu ? Je le lâchais et en prenant le plus grand des courages, je tendis mes poignets vers lui. Je l'invitais à m'engloutir dans ses ténèbres. Qu'il n'avait même plus à hésiter. J'étais assez forte pour les subir, pour les vivre, pour les encaisser. J'étais étonnée de son silence, de son état encore contrôlée, après ça. Arès m'attrapait comme si j'étais sa proie depuis toujours, comme si ce moment était inévitable, prédestiné. Je sursautais alors qu'il attrapa mes mains pour le dresser au dessus de ma tête, je suivis le mouvement de la tête et je percutais le mur, lâchant un petit soupir de surprise.

J'étais à la fois sans défense et brûlante de désir. Sa main trouva sa place sur mes hanches... Elle n'avait pas meilleure place. Son baiser était brutal, sauvage, il débordait de ce désir refoulé. Il serait ses doigts autour de mes poignets, me clouant contre ce mur avec une possessivité qui m'éléctrisait. Ma respiration se faisait plus courte. Chaque mouvement, chaque contact alimentant cette tension qui nous avait toujours définis. Après tout, je l'avais invité à la défouler. Son baiser était d'une brutalité et d'une bestialité, à faire rougir nos ancêtres, a faire trembler ce putain de mur, à faire hurler mon corps. Il explosa tout ce que je pensais contrôler, encore. Je ne pouvais pas le toucher et pourtant, je ressentais chaque centimètre de lui contre moi.

Bloquée entre le mur froid et la chaleur intense de son corps, c'était comme si toutes mes pensées, mes hésitations, mes doutes, fondaient sous le poids de cette proximité. Il me soulevait avec aisance, mes jambes venant s'enrouler autour de sa taille et je m'accrochais à lui comme si c'était la seule chose qui m'ancrerait dans ce tourbillon de sensations. Peut-être que c'était ça, la vérité, il fallait arrêter de nier l'évidence. Ses lèvres quittaient les miennes pour descendre le long de mon cou, léchant, mordillant, marquant chaque parcelle de peau qu'il rencontre. Mon coeur s'emballait, ma souffle se brisait sous l'assaut de son attention. Un petit gémissement d'excitation m'échappait que j'arrivais à étouffer en me mordillant la lèvre.

Je voulais tellement plus de lui, de ça, de nous... Comme si mon corps ne lui résisterait plus. Jamais. Comme si mon coeur, il l'avait toujours eu. Son murmure contre mon oreille m'envoyait des frissons le long de la colonne, sa voix basse, rauque, résonnant comme une promesse autant qu'un avertissement.  « Dis-moi que tu ne recommenceras pas. » Je fermais les yeux alors qu'il remontait sa main contre ma gorge, chaque mot qu'il prononçait, chaque frôlement, me poussait à bout. L'étreinte douce mais affirmée me fit perdre pied. Je serrais ma main tendue au dessus de ma tête... Abandonne Haya. « Je ne recommencerai pas, Dieu Arès. » annonçais-je, aguicheuse, mordillant ma lèvre.

Il te possédait déjà. Je voulais le voir sans aucune barrière, sans aucune limite. Etait-ce mal ? Est-ce que j'étais capable de le pousser à ne plus se limiter ? Je prenais le risque. Je voulais calmer son coeur et embrasait son corps. Je voulais mourir contre son corps. « Dis-moi que tu ne me laisseras plus si longtemps. » Je tremblais très légèrement à cette phrase. Ah le voir comme ça... C'était comme voir une bête sauvage pétait les barreaux de sa cage, une par une... Je voulais plus. « Oui, dieu Arès... » murmurais-je, en forçant sur mes omoplates pour me rapprocher de son oreille. Sa bouche parcourait mon cou, il se frottait à moi et je reposais ma tête contre le mur pour contrôler le flux de sensation qui me traversait. Un petit soupir de plaisir, un son incontrôlé qui trahissait ma propre lutte. Je bougeais instinctivement mes hanche avec les siennes.

Bordel... Je n'avais plus le choix. Lorsqu'il se reculait, son regard plongé dans le mien, je voyais toute la tempête qui le consumait. Il me fixait avec une telle intensité, brûlante et douloureuse, mon propre coeur se serra. « Ne me laisse plus. » Sa voix était plus douce, presque vulnérable et ce simple aveu me transperçait plus profondément que je l'imaginais. Je ne pouvais plus lui mentir, pas à lui, plus maintenant. Mes mains se libèrent et je les passais contre sa joue. Je ne voulais plus le quitter, je ne voulais pas oublier ne serait-ce qu'une seule seconde de sa présence. « Jamais plus... » murmurais-je frôlant ses lèvres. Je ne pouvais plus. Et même si je le pouvais ? Quel monstre serais-je pour lui faire vivre ça quand je sentais au combien je lui avais fait souffrir ? Peut-être comprendrait-il plus facilement après ça, peut-être que son coeur s'apaisera un peu plus.  

Enterrez-moi. Pitié. Je me pincais les lèvres, avant de poser ma tête contre ses trapèzes, trop honteuses pour affronter son regard. Je soufflais un bon coup et je débitais cette phrase « Tu as toujours été ma seule option, Arès... » Je redressais la tête. Il ne comprendra pas ce que je voulais dire... Non, je voulais qu'il comprenne, que personne n'aurait pu me toucher mise à part lui, que je ne laisserai personne d'autre le faire. C'était lui. Ca l'avait toujours été. N'entendait-il pas les hurlements de mon coeur ?

« Je n'ai toujours été qu'à toi, Arès... Tu es le premier et tu le sauras toujours. » Je coupais ma respiration ou ce qui y ressemblait à ce moment-là. Lui mentir m'était impossible. Et je ne voulais pas pour autant qu'il soit doux. Non, je voulais qu'il fasse craquer ses derniers barreaux et que nos choix ne soient que la transparence de nos cœurs meurtris, en manque de nos présences, en charge de plus, qui se dévoraient par l'envie. Je voulais que la flamme dans ses yeux deviennent un incendie et qu'il le propageait partout dans mon coeur. Je voulais qu'il soit fou, que j'entendes les hurlements de son appétit.

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Sujet: Re: [+18] I can’t anymore [ft Ares]    Lun 9 Sep - 11:43
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Elle s’offre à toi et ce simple geste de sa part de faire perdre tout le contrôle que tu peux posséder. Des jours, des semaines, peut-être même des années que tu attends ce moment. Tu as longtemps fait comme si la vampire ne t’attirait pas, lutter contre ce désir ardent qui te brûle mais il est clair aujourd’hui que tu ne veux qu’une personne : Haya. Et elle est là, devant toi, prête à passer ce pas que vous redoutiez tous les deux. Tu n’hésites plus, ton corps aimanté au sien. Tes sens en éveillent à la moindre respiration, au moindre de son touché. Contre elle, tout s’apaise, avec elle, tout est en feu. Un feu qui te consume, te ravage mais qui ne te fait pas mal. Au contraire, cette douleur que tu ressens depuis trop longtemps s’est estompée pour faire place à un sentiment que tu ne connais que trop peu : le bonheur.

Tu la supplies de ne plus la laisser. C’est presque un ordre même. Tu ne peux plus revivre les dernières semaines loin. Le jeu vous a amusé. Aujourd’hui, tu ne veux plus en rire. C’est sérieux. On dit que c’est l’oxygène qui nous permet de vivre mais toi t’es persuadé que c’est elle et uniquement elle. Tu ne le diras peut-être pas à voix haute mais ton esprit le sait. L’étreinte est intense mais une certaine légèrement s’installe entre vous. Comme un soulagement de vous retrouver si proche, de pouvoir être vous-même, de pouvoir vous libérer de ces émotions qui vous habitent. Tes mains sont sur elle tandis que vos corps se cherchent et se mouvent ensemble. Une alchimie parfaite. Ses mains viennent se poser contre tes joues tandis que vos soufflent se mélangent suite à tes aveux.

« Jamais plus... » Murmure-t-elle contre tes lèvres et tu fermes les yeux pour réaliser la portée de ses mots. Plus jamais, oui. Ça serait trop douloureux de vivre sans elle à tes côtés. Haya semble plus loin, l’esprit perdu. Elle pose son front contre tes trapèzes. Tu ne bouges plus et profite de ce moment de flottement, de ce moment qui s’arrête dans le temps et qui te fait du bien. Tu resserres simplement ton étreinte contre elle, comme pour lui montrer que tu ne la lâcheras plus jamais. « Tu as toujours été ma seule option, Arès... » Elle continue et cette fois tes yeux s’ouvrent de nouveau. Elle est toujours contre toi alors tu ne vois pas son visage mais tu aimerais pouvoir déchiffrer ce qu’il se passe dans son esprit. Ses mots te troublent et tu cherches à comprendre leur sens. Ou peut-être que ton esprit refuse de comprendre. « Je n'ai toujours été qu'à toi, Arès... Tu es le premier et tu le sauras toujours. » Ton cœur s’arrête, tes yeux s’ouvrent en grand. Heureusement qu’elle ne peut pas voir ton visage. Tu ne sais même pas quoi ressentir : entre surprise et… soulagement ? Il n’y a que toi et n’y aura que toi. Personne avant toi. Personne après. Tout ce temps… tout ce temps à vivre et elle n’a jamais franchit ce cap. Avec personne. Et c’est avec toi qu’elle veut le faire. Bordel de merde ! C’est l’explosion. Tu pensais être summum de l’excitation mais c’est bien plus fort maintenant, un désir brûlant qui a touché son point de non-retour.

Tu souris et utilises ta main pour décrocher son visage de ton torse. Tu veux voir ses yeux et lire toute son envie dedans. Tu veux voir les flammes qui l’embrasent alors que son seul désir c’est toi. Tu veux être certain que c’est ce qu’elle souhaite, qu’elle n’agit pas que sur le coup de ses pulsions. Bien sur que si elle agit grâce à ça. Mais est-ce mal ? Non. Et de toute façon, aucunes possibilités de revenir en arrière. Elle veut que tu la possèdes et tu as le même souhait. Tu te penches et posent tes lèvres contre les siennes. Cette fois le baiser est plus doux mais pas moins électrique. Cette charge de bonheur te traverse chaque fois que tu attrapes sa bouche. T’as besoin de savoir exactement ce qu’elle veut. Tu veux diriger mais tu veux son bonheur.

Tu te recules doucement, laisse une main posée sur sa joue que tu caresses du pouce en plongeant ton regard sombre de désir dans le sien. « Je ne veux pas juste te baiser contre ce mur. Je veux te posséder et te montrer l’étendue de ce bonheur. » Tu lui annonces dans le plus grand des sérieux. Parce que pour toi, ce n’est plus un jeu. C’est vous, c’est votre connexion, c’est l’incendie qui vous dévore et qui doit continuer.

Tu attrapes de nouveau ses fesses avec tes mains et soulèves son corps pour que tu puisses à nouveau la portée. Tu ne veux pas que ça soit traditionnel mais tu ne veux pas qu’elle soit juste une baise comme une autre. Elle est spéciale. Pour toi, pour tout. Tu te diriges vers les banquettes en mousse qui se trouvent le long des bains. « Tu es magnifique. » Tu dis simplement en te dirigeant vers l’endroit souhaité. Quand vous arrivez, tu t’assois avec elle sur toi. L’une de tes mains remontent dans son dos et tu appuies dessus pour la forcer à se coller à toi. L’autre se place sur sa joue. Putain, t’adores l’avoir au-dessus de toi comme ça. Doucement ta main dans son dos monte jusqu’à son soutien-gorge que tu dégrafes. Tu plonges ton regard dans le sien pour y lire son approbation. Les bretesses glissent contre ses bras et tu termines de l’enlever avec tes doigts. Evidemment, ton regard se baisse jusqu’à sa poitrine. Prends ton temps, Arès, prends ton corps. Ton bassin bouge contre le sien, ton excitation frottant contre elle. Putain. C’est dur (de résister bien sûr).

Tu baisses ton visage pour atteindre sa poitrine, pour la découvrir sans ce tissu de trop. Ta langue passe dessus, autour de son téton durci puis dessus. Tu joues avec, t’en imprègne. Elle est si belle, si douce, si envoutante. T’es envouté. Tes mains se posent sur ses hanches et l’une d’elle vient ensuite posséder son autre sein que tu masses sans contradiction. C’est tendre et très chaud en même temps. Tu veux l’entendre prendre du plaisir, tu veux qu’elle te supplie de continuer. Quand tu t’arrêtes, tu remontes tes lèvres en embrassant son corps, ses omoplates, son cou, sa mâchoire puis ses lèvres. Langoureusement cette fois, presque amoureusement même. « C’est ce que tu veux ? » Tu demandes contre sa bouche, en sachant bien la réponse. Parce que quand elle t’aura dit oui, plus rien ne pourra t’arrêter. Tes ténèbres seront à ses pieds, elle n’aura même plus la possibilité de reculer. Tu veux qu’elle les découvre, les arpentes et les aimes. Autant que toi tu aimes son monde.



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Sujet: Re: [+18] I can’t anymore [ft Ares]    Lun 9 Sep - 16:01
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Ca ne s'expliquait pas le fait d'avoir tendu mes poignets vers lui, ni pourquoi je le faisais sans même hésiter, acceptant ce manque de contrôle complet. Je n'expliquais pas que mon corps appelait le sien et que son coeur apaisait le mien. Il n'y avait aucun sens non plus au fait qu'on s'abandonne à cette folie, en connaissant tout les deux les risques. Et pire... Que l'on s'en foutait. Nous étions fait de la même matière : d'étoiles brisées, de lumières et d'ombres mêlées. Tout ce que je refusais d'écouter, explosais entre ses mains. C'était dûr de s'opposer à une évidence comme celle-ci... C'était même contre nature.

Alors, quand il me demanda de ne plus jamais partir. Je ne pouvais répondre que cela, que jamais plus ça n'arrivera. Car moi-même, je ne le voulais pas. J'avais abandonné l'idée de lui échapper, de nous échapper. Ma tête s'était posée entre son épaule et son cou. J'étais désarmée. Désarmée face à ce que je ressentais, désarmée face à ce besoin de lui dire la vérité. Dernière bataille que je ne voulais pas mener. Je prenais mon courage pour lui dire ce qui me pesait. Il ne bougea pas de suite. Il eut un silence qui exprimait, aussi étrange que l'on pourrait penser, un apaisement commun. J'entendais son cœur s'arrêtait l'espace d'un instant et reprendre avec frénésie.

Il attrapa mon visage pour lui faire face. Il souriait et l'espace d'un instant, j'oubliais que nous étions des guerriers. Des combats, on en avait mené, lui plus que moi. Mais celui que je voulais partager, c'était celui-ci. C'était le notre. C'était mes joues légèrement rosies, mon souffle saccadé, mon coeur qui battait aussi vite que le sien. C'était le besoin de le sentir, de le toucher, de l'avoir au plus près, le plus longtemps possible. C'était cette tempète qui brûlait tout et qui m'emportait avec elle. Le bien que ça procurait de perdre ce contrôle. Je ne savais pas que le désir pouvait être aussi violent aussi vital. Savait-il au combien je le voulais, ici et maintenant ? Moi je le savais, mon corps le suppliait même.

« Je ne veux pas juste te baiser contre ce mur. Je veux te posséder et te montrer l’étendue de ce bonheur. » Mon coeur manqua un battement. Mes yeux s'agrandissaient, sous la surprise de cette révélation et mes joues trahissaient une rougeur que je ne pouvais dissimuler. Putain... Putain ce qu'il était sexy comme ça. Putain ce que je voulais le sentir tout entier. Là. Maintenant. Je voulais qu'il hurle mon prénom, que son être tout entier ne puisse plus se passer de moi. Que tant que je n'étais pas collée nue à lui, rien d'autre ne l'apaisera.  « Si tu me possèdes, alors je veux te sentir dans chaque respiration, chaque battement de cœur. » Il me portait, avec aisance. Ses mains sur mes fesses me jetèrent une décharge électrique. L'effet qu'il avait sur moi était incontrôlable.

« Tu es magnifique. » Le coup final pour mon esprit, pour mon accord, pour mes barrières. Je passais sur sa joue une main douce, tendre qui glissait dans ses cheveux. Il ne s'en rendait sans doute pas compte. Ou peut-être que si ? Peut-être qu'il savait autant que moi, il brûlait autant que moi... Je poussais mes lèvres contre les siennes, ça devenait vitale. Instinctif. Insupportable de ne pas être ici plus souvent. Assis sur lui, je sentais d'ores et déjà son excitation entre mes jambes. J'étais sûre qu'il sentait la mienne, aussi. Il me forçait à me coller à lui et j'avouais... Je ne retenais pas un petit sourire timide mais amusée. Même comme ça, je ne suffisais pas... Même sur lui, je n'étais pas assez proche. Je le ressentais aussi... Ce besoin d'être encore plus. Habilement, il détachait mon soutien-gorge et étrangement, je n'étais pas gênée. Peut-être que ses yeux parlaient à sa place ? Peut-être parce que on partageait cette flamme commune.

Quand son bassin bougeait contre le mien, je ne pouvais que suivre les mouvements. Une autorisation indirecte. Je le regardais faire, en mordillant ma lèvre. Sa langue contre ma peau était un supplice délicieux. Je me tortillais tant les sensations qui ressemblaient presque à des chatouilles étaient intenses. Je perdais la tête. Ca en valait largement le coup. Putain oui... Ma main s'était agrippée à ses cheveux. Ses lèvres parsemaient ma peau d'une brûlure redoutable. La bouche entrouverte, j'haletais tant je voulais plus de lui. Le besoin me tordait le ventre. Le désir me broyait. C'était doux et fort à la fois, exactement comme lui à ce moment-là. Son baiser m'emporta un peu plus dans cette tempête, dans ses ténèbres. « C’est ce que tu veux ? » Oui. Oui Arès. Et ce baiser ne faisait que le confirmer. Tout ce que je voulais, c'était toi. Le seul qui pouvait me toucher comme ça, c'était toi. Le seul qui avait ce pouvoir, c'était toi. Le seul que j'aim... Bref. Ca avait toujours été toi. Nul autre ne pouvait m'intéresser.

En réponse, je me penchais vers lui, glissant le long de ses côtes, mes ongles. Je frôlais le bas de son ventre du bout des doigts puis je remontais en direction de ses pectoraux, suivant du regard mon propre mouvement. Je descendais le long de ses bras, contre sa main qui me tenait encore fermement. Je l'emmenais avec la mienne, d'abord pour la glisser contre mes fesses, puis je glissais sa main le long de mon dos, m'arrachant quelques frissons. C'était l'effet que tu me faisais, Arès. Je la faisais passer contre mon épaule, descendre sur ma poitrine. Je peinais à contrôler ma respiration. La caresse était si... Si intense et si douce, si palpitante.

Je guidais toujours celle-ci, en la faisant descendre lentement sur mon ventre. Ce petit détour sur ma hanche, frôlant lentement l'élastique du dernier tissu survivant de notre désir. « Dis-moi combien tu veux me posséder… encore et encore. » Je mourrais d'envie de la descendre plus basse, cette main. Mais avant, avant je voulais le faire languir, encore un tout petit plus. Petit caprice... Je traversais de droit à gauche le bord de ma culotte et ouais... Il n'y avait aucun doute. Ses mains... Uniquement les siennes. Je remontais légèrement celle-ci de l'autre côté de mes côtes, pour l'arrêter sur ma poitrine, juste entre mes seins. Je lui murmurais à l'oreille alors que ma main plaquait son épaule contre le dossier. « Montre-moi ce qu’est ce bonheur, fais-moi trembler. » Je mordillais sa lèvre, puis sa mâchoire, son cou, son épaule.  C'était provoquant. C'était moi. Et à la fois, la délivrance que je lui accordais, je le savais, était sans retour. Et je la voulais autant que lui. « Montre moi à quel point tu en as besoin… » annonçais je de nouveau, toujours brûlante de désir. « Fais-moi sentir à quel point je t’appartiens. »



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Sujet: Re: [+18] I can’t anymore [ft Ares]    Mar 10 Sep - 15:36
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Tu as toujours considéré ton existence comme un long voyage, un trop long voyage. Tu avais rencontré tellement d’individus, défier tous les êtres possibles, nager dans le bonheur, été victime de trop de noyades. C’était un parcours difficile mais dans lequel tu avais trouvé une place. Quand tu doutes, tu penses à nouveau à tous les obstacles et à tous les bonheurs qui font de toi un être différent. Tu pensais naïvement avoir tout vécu : la douleur, la tristesse, la peur, la joie, l’amitié, la loyauté et même l’amour. Mais finalement, là, contre Haya, ses lèvres qui épousent les tiennes, tu réalises encore une fois que non, tu n’as pas tout vu, pas tout vécu, pas tout ressenti. Et cette surprise, cette nouvelle sensation, tu en es maintenant accro.

Elle est là, sur tes genoux, son corps pressé contre le tien, envieuse d’aller plus loin, autant que toi. Tu parcours sa peau, tu la caresses, l’explore avec finesse et délicatesse. Tu as envie de la connaître par cœur et d’être le seul à la connaître ainsi. Ses seins son un délice, son odeur émerveille tes sens, son touché te fait perdre la tête. Tu veux aller plus loin, oh oui, tu te sens incapable de t’arrêter maintenant. Au diable les règles, les conventions, les lois, tu la veux et tu l’auras. Malgré tout, tu t’assures que c’est également ce qu’elle. Evidemment son consentement est important mais une partie de toi a aussi très envie de l’entendre te supplier de continuer. Tu l’embrasses à nouveau et c’est encore différent. Chaque baiser sonne comme une autre mélodie. Toujours aussi belle, toujours plus harmonieuse que celle d’avant.

Elle ne répond pas tout de suite, partant à l’aide de ses ongles à la découverte de ton cœur, elle aussi. Tu la laisses faire, l’observant avec excitation. Elle fixe du regard ce qu’elle t’inflige, concentrée, émerveillée ? Doucement elle attrape ta main posée sur sa hanche et tu la laisses te guider contre sa peau. Elle remonte ta main sur ses fesses, puis dans son dos. Tu regardes comme elle, envouté, te délectant de ce spectacle fabuleux et de ce touché dont tu ne pourras plus te passer. Tu exerces tout de même une certaine pression sur elle que tu ne peux contrôler, tes doigts s’agrippant à son corps que tu aimes tant. Quand ta main atteint sa poitrine, tu ne peux t’empêche de jouer avec désireux de perdre tes moyens avec Haya.

Elle descend finalement sa main le long de son ventre jusqu’à la dernière limite que les vêtements offrent. Elle se joue de toi, testant ce dernier rempart, t’empêchant de glisser tes doigts à l’intérieur. « Dis-moi combien tu veux me posséder… encore et encore. » Tu pourrais le répéter pendant des heures si ça te permettait de pouvoir le faire. Et ça ne serait que la vérité. « Je veux te posséder entièrement, que nous ne formions plus qu’un. » Tu chuchotes immédiatement en pensant qu’elle te laisserait le champ libre mais en décide autrement, comme toujours. Haya remonte ta main sur son ventre et s’arrête entre ses deux seins. Putain. Elle plaque ton épaule contre le siège en venant contre ton oreille. « Montre-moi ce qu’est ce bonheur, fais-moi trembler. » Oh Haya, tu n’imagines même pas tout ce que je pourrais te faire là.. tu penses et tu luttes pour ne pas la menacer. Ton autre main se pose dans son dos et tu la presses contre ton corps, tu veux qu’elle ressente ta chaleur, qu’elle brûle avec toi dans ce brasier. « Montre-moi à quel point tu en as besoin… » Tu vas lui montrer, c’est certain. « Fais-moi sentir à quel point je t’appartiens. » Pour toujours et à jamais, tu seras mienne…




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Sujet: Re: [+18] I can’t anymore [ft Ares]    Mar 10 Sep - 20:36
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« Je veux te posséder entièrement, que nous ne formions plus qu’un. » Il chuchotait en me répondant et j'esquissais un sourire. Nous étions dans le même état. Exactement dans le même état. Ce n'était plus un besoin. Il le fallait. Son regard me consumait et je ne pouvais pas détourner les yeux. Je voulais tout ce qu'il m'offrait, sans concession. Si il était à moi, il le serait complètement ou il ne le sera pas. C'était au delà du desir, c'était une obsession, une faim insatiable... Est-ce qu'on pourrait se passer de l'autre après ça ?  




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Sujet: Re: [+18] I can’t anymore [ft Ares]    Mar 10 Sep - 23:26
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Elle est finalement le remède à tous tes maux. Des semaines d’irritabilité (pire que d’habitude), des nuits blanches à ne penser qu’à elle, des journées entières à t’épuiser pour essayer d’avoir d’autres idées que celles reliées à sa présence. Elle est là, en dessous de toi, prête à s’offrir, à se donner à toi et comprends enfin comment ton monde tourne. Grâce à elle. Tu la veux, elle te veut et vous êtes tous les deux prêt à céder. Plus de jeu, plus de manigances, plus de bataille d’égo (ou presque). Juste vous, vos désirs et vos… sentiments.



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Sujet: Re: [+18] I can’t anymore [ft Ares]    Mer 11 Sep - 15:02
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Est-ce que quelqu’un avait jamais osé se poser cette question ? Est-ce que quelqu’un savait réellement ce que ça faisait de se sentir enfin complet, entier, comme si chaque pièce manquante trouvait enfin sa place ? Ma mère biologique me répétait souvent que nous étions des âmes fracturées, cherchant sans cesse ce qui nous manquait, et que chaque fuite, chaque distance prise avec les autres n’était rien d’autre qu’une quête silencieuse pour retrouver cette part de soi égarée.

Je ne l’avais jamais vraiment compris… jusqu’à maintenant.

Je l’avais trouvée. Il était là, devant moi, son regard ancré dans le mien, intense, brûlant, si puissant que tout le reste s’effaçait autour de nous. Dans ce simple échange, ce contact silencieux, tout devenait évident. Une vérité que je n’avais jamais osé admettre s’imposait enfin à moi. Au-delà de la peur, au-delà des doutes, il y avait cette sensation viscérale, cette chaleur irrésistible qui se diffusait dans mon cœur, la terrible dualité de ses ténèbres face à cette paix. Une paix que je n’avais jamais connue, un apaisement aussi réconfortant que troublant.

C’était comme si, après des années d’errance, de combats et de fuite, j’avais enfin trouvé ce qui me complétait. Il était la pièce manquante, la seule capable de me faire sentir entière. Et ce constat, même dans la tempête de nos vies, était une douce révélation, un murmure apaisant au milieu du tumulte.



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Sujet: Re: [+18] I can’t anymore [ft Ares]    Jeu 12 Sep - 14:38
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il y a un monde dans lequel c'est toi qui me permet de vivre.

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so hard to say goodbye again

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I can’t  anymore



Tu n’avais pas anticipé ça, pas ce bonheur extrême et intense, cette sensation de bien-être total. La connexion entre ton corps et celui d’Haya te submerge d’émotion, t’inonde d’un sentiment inexplicable. Si le feu bouillonne toujours en toi, la révélation qu’est votre symbiose prend tout autant de place, te laissant dans la perte de contrôle, impossible de réellement de canaliser, perdu entre toutes ses effluves, concentré pour donner le meilleur de toi-même tout en retenant chaque pression de son âme contre la tienne.



BY PHANTASMAGORIA

Sujet: Re: [+18] I can’t anymore [ft Ares]    Jeu 12 Sep - 22:38
Haya
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Je pourrais conquérir le monde, mais je ne veux que toi comme royaume.


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C'était plus qu'une simple attirance, plus qu'un jeu dangereux entre deux âmes enflammées. C'était comme si nos ombres se reconnaissaient, se cherchaient, même quand je m'obstinais à lui tourner le dos. Arès était une force brute, un orage qui résonnait avec ma propre tempête intérieure. C'était une connexion aussi douloureuse qu'indispensable, un besoin viscéral qui me consumait, me donnait vie et me terrifiait à la  fois. Avec lui, il n'y avait pas de demi-mesure, pas d'échappatoire. Seulement cette certitude que, quoi qu'il arrivait, nos chemins se croiseront toujours, inévitablement.



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Sujet: Re: [+18] I can’t anymore [ft Ares]    Ven 13 Sep - 11:28
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T’as eu besoin d’affirmer qu’elle est à toi, t’as eu besoin que ces mot-là sortent de ta bouche et qu’ils imprègnent ses oreilles. Il n’y a plus de retour en arrière, pas d’autres possibilités, pas de futur différent : elle est à toi et elle le restera. Cette possessivité explose dans ton cerveau alors que vos corps sont liés dans les mouvements les plus plaisants que tu puisses vivre. C’est comme si son aura venait t’envelopper, te posséder et même presque t’étouffer tant elle se tatoue sur ton âme. T’es incapable de penser à autre chose que sa vie avec la tienne, qu’à ses étreintes envoutantes, qu’au gout de ses lèvres qui te fait perdre la tête. Comment te passer de cela un jour ? Impossible. Haya a toujours eu une place particulière dans ton cœur que tu n’as jamais su expliquer avant mais là, à cet instant, tout s’éclaire, tout se dessine, vous êtes fait pour ça. Pour vous aimer.




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Sujet: Re: [+18] I can’t anymore [ft Ares]    Ven 13 Sep - 21:55
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Il y avait quelque chose en lui qui résonnait avec mes failles, qui faisait écho à mes ténèbres tout en embrasant la moindre parcelle de lumière que j'ai pu garder en moi. C'était comme si nos âmes, forgées dans la même feut, étaient destinées à s'effleurer, à s'entrelacer. Mais ce lien, aussi puissant soit-il, me terrifiait. Comment assumer une telle vérité, alors que je n'étais qu'un éclat ce qu'il pourrait être ?



Je posais mon front entre son épaule et son cou alors que ma jambe se détachait de sa hanche, mes mains glissèrent doucement derrière sa nuque alors qu'il était encore en moi. Je reprenais un peu contact avec la réalité. Mon corps tremblait encore. Je ne le quittais pas, j'étais bien dans cette étreinte. Je serrais un peu plus alors que ma paume se plaçait derrière sa tête, dans un câlin d'une douceur réconfortante. Les yeux fermées, je laissais mon corps glissait contre le sien, épuisée. Je murmurais, un petit sourire bêta sur les lèvres.

J'étais si paisible, si bien... « Je pourrais m'habituer à ça… être à toi. » murmurais-je, en déposant un petit baiser contre son cou. Mes jambes cédaient complètement et au pire des cas, je l'emmenais avec moi au sol. Ok, je l'emmenais complètement avec moi au sol. Un petit gloussement s'échappa d'entre mes lèvres alors que nous étions parterre, l'un contre l'autre. J'agrippais son bassin avec mes talons comme un crochet, j'enroulais mes bras tout autour de son cou, en le serrant encore plus fort. Sa chaleur m'enveloppait. Elle apaisait tout. Si c'était cela les enfers, ça devait sans doute être la voix vers les Champs Elysées. « Je pourrais m’endormir comme ça, dans tes bras. » Et c'était pour dire à quel point je me sentais bien et en sécurité, contre lui. A ma place. Parce que je ne dormais presque plus depuis que j'étais devenue vampire.

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Sujet: Re: [+18] I can’t anymore [ft Ares]    Lun 16 Sep - 21:31
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Il n’y avait rien de plus plaisant que de te retrouver avec elle ce soir. Tu avais imaginé ce moment un paquet de fois mais tu n’avais jamais anticipé autant de sensations, autant de bien-être, de bonheur, comme si vous étiez fait pour vivre cet instant. Et pas qu’une fois, selon toi. Elle s’abandonnait totalement à toi tandis que tu faisais la même chose avec elle. Être loin d’elle avait été un supplice mais la récompense de votre étreinte sauvage et passionnelle effaçait toutes ces semaines d’intense souffrance.



Ton corps tout entier est lasse, vide, tremblant de cet intense bonheur qui vient de te traverser, tout comme Haya qui se laisse littéralement tomber dans tes bras. Si tu luttes quelques secondes pour vous garder sur terre, tu finis par céder à la tentation de simplement profiter de ce moment sans se soucier de l’endroit ou vos corps finiraient. Haya glisse sa main dans ta nuque tandis que son visage vient se nicher contre ton cou et ton épaule. Tu poses alors tes deux mains dans son dos, exerçant une pression pour la serrer contre toi. Pas le plus fort possible, cette fois tu veux simplement la garder contre toi, ne jamais quitter la chaleur de votre étreinte et l’électricité de vos sentiments. Elle se laisse tomber doucement et tu la suis dans votre descente. « Je pourrais m'habituer à ça… être à toi. » murmure-t-elle alors que vous vous allongés l’un contre l’autre sur le sol, ses jambes autour de ta taille, ses mains autour de ton cou. Ses mots sont forts, réconfortants et… si vrai. Tu voudrais t’habituer à sa présence constante vers toi, à ses moments, à une vie… à deux. Et à l’heure actuelle, tu ne préfères pas pensées à l’impossible qui vous attend. « Je pourrais m’endormir comme ça, dans tes bras. » Continue-t-elle et tu ne peux qu’acquiescer à ses mots. Des semaines que tes nuits ressemblent qu’à quelques heures de sommeil perturbées par des pensées intrusives, par la douleur du manque d’elle.

Sans vraiment t’en rendre compte, tu viens nicher à ton tour ton visage contre son cou, humant l’odeur apaisant de sa personne combiné aux traces de vos ébats précédents. C’était donc ça se sentir heureux ? C’était l’évidence même qu’il n’y aucun autre endroit ou tu pourrais ressentir ça. Tu souris contre sa peau, sans trop pouvoir mettre des mots sur les raisons qui te font te sentir si heureux. C’est rare que la joie inonde ainsi ton être au point ou tu ne peux pas la contrôler. Mais c’est la vérité, c’est le bonheur et putain, t’es déjà accro. À ça, à elle, à vous. Une main remonte dans ses cheveux décoiffés que tu caresses tendrement alors que vous vous serrez sans vergogne l’un contre l’autre. « Alors reste dormir avec moi. » Tu dis sans trop savoir si c’est une proposition ou un ordre. Tu veux qu’elle reste, tu veux t’endormir contre elle, tu veux qu’elle s’endorme avec toi, tu veux ouvrir les yeux sur son visage demain matin.

Il te faut trouver une onde intime de force pour pouvoir bouger de cette étreinte parfaite mais miraculeusement tu réussis à te redresser avec Haya toujours entre tes bras. Assis au sol, elle contre toi, vos visages se séparent de quelques centimètres pour que vos yeux se croisent. Vos regards se reflètent, traduisent les mêmes sentiments suite à ce que vous venez de vivre. C’est intense et simplement beau. Tu glisses une main sur sa joue et tu te penches pour poser tes lèvres contre les siennes avec douceur, simplement pour avoir encore la sensation de vos coeurs qui se touchent. « Je vais t’emmener dans ma chambre mais avant.. on devrait repasser dans le bain. » Tu dis, un léger quittant tes lèvres. Sans entrer dans les détails, vous êtes tous les deux souillés. Alors sans lui laisser le temps de répondre, tu te lèves en te séparant d’elle mais une fois sur tes deux pieds, tu t’empresses de la reprendre dans tes bras. Cette fois, tu passes une bras sous ses genoux et l’autre dans ses bras. Tu la portes comme la princesse qu’elle devrait être. Tu mordilles ta lèvre en la regardant ainsi, dans le plus simple appareil, dans tes bras, rassasiée d’un moment exquis. Doucement tu entres de nouveau dans le bain, te glissant dans l’eau chaude avec elle. Quand l’autre monte jusqu’à elle, tu la laisses profiter de l’eau en ne la tenant que dans son dos. Ta main qui était sous ses jambes est libre alors tu en profites pour venir étaler de l’eau sur son corps sali, prenant ton temps lorsque tes doigts parcours de nouveau sa peau scintillante. Est-ce que tes yeux profitent de nouveau de la vue ? Oui. Est-ce que tu te lasseras un jour de la regarder ? Impossible. « Je ne sais plus si je t’ai dis mais tu es magnifique. » Bien sûr que tu l’as dit mais tu ressentais le besoin de le faire encore. C’est encore un instant hors du temps, béni d’une tendresse insoupçonnable chez toi, soulignant la sérénité dans laquelle tu trouves lorsque sa présence est contre la tienne.

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Sujet: Re: [+18] I can’t anymore [ft Ares]    
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