The false children of the gods [Ft Eyden & Rhaena]

The false children of the gods

@Rhaena & @Eyden & Haya

J'avais fait passé un message à Rhaena et Eyden, dans le plus grand des secrets. Je faisais profil bas depuis un peu plus de 8 semaines désormais. J'esquivais les dieux autre qu'Athéna et Artémis, par peur, qu'ils voient en moi, une faille. A l'entrée du pont en direction d'Amanh, loin des gardiens de Laeticia Mae, je m'étais assise sur l'une des piliers. La nuit tombait lentement. Le soleil semblait étouffée par les nuages. Ainsi, cela me permettait de m'exposer sans craindre de mourir. La faim était constante mais petit à petit, je replaçais l'énergie autre part. Dans des batailles que je devais mener contre les effusions de mes ressentis et sentiments. Le coin était calme. C'était pour cette raison que je l'avais choisi. J'étais encore particulièrement sensible au stimuli extérieur. Mais, j'avais lu à la bibliothèque de l'université d'Athéna, que je pourrais calmer tout cela avec un peu de café ou de l'alcool fort.

Je m'étais mise en tête, depuis plusieurs semaines aussi, que je testerai les limites de ce nouvel état. Pour mieux le contrôler, il fallait le connaître. Arès avait déclaré la guerre et je ne comptais pas la perdre. Mais honnêtement, je n'assumais qu'à moitié ce qui s'était passée dans cette chambre, ce soir là. J'avais déclaré la guerre, sans l'impulsion et l'exaltation du sang... J'avais franchi des barrières que j'étais imposée... C'était pour cette raison que je parlais de contrôle. Je fermais les yeux, juste un instant et j'entendis leurs pas. J'esquissais un sourire et bondis du haut de mes 2 mètres de poteau. Je savais que c'était eux. Je reconnaissais leurs odeurs. « Eyden ! Rhaena ! » souriais-je alors en marchant calmement vers eux. J'avais bu le nécessaire pour être tranquille pendant plusieurs jours. La douleur existait toujours. Elle continuait à me tenir, constamment. Mais petit à petit, elle devenait moins étouffante. Je soupirais. J'avais eu du mal, avec tout cela. Mais, je devais l'avouer, avec une certaine honte, j'aimais plus que tout cette nouvelle condition.

Elle me rendait tellement plus puissante. J'avais l'impression de pouvoir tout faire, tout atteindre, tout posséder. C'était exaltant. Mon attention se perdit subitement. D'autres pas. Je me décalais pour me cacher sous le pont, suspendue dans le vide. Je ne peinais pas. Je ne tremblais même pas. Une main me suffisait largement à me maintenir. Quand les gardes étaient passées, je me remis en face de mes meilleurs amis. « Ouais... Je sais. C'est hallucinant. » annonçais-je en haussant les épaules. Même moi, j'avais encore du mal à me rendre compte de ce que je possédais réellement,  jusqu'où je pouvais aller. « Tu as l'air fatigué, Eyden, comment va Arès ? » Et c'était sincère. J'étais réellement inquiet pour mon meilleur ami. Je savais que le dieu de la guerre était impitoyable. « Rhaena... Ca me fatigue. » annonçais-je, en roulant des yeux. « Comment tu fais pour être parfaite à chaque fois ? Tu n'as jamais de mauvaises nuits ou quoi ? » Moi j'avais des cernes terribles. La gestion de mes émotions, de ma faim, de la douleur m'épuisait plus que de raison. Je ne ressemblais pas à grand chose. Je souriais, parce que malgré tout, j'étais heureuse de les voir. Cela faisait longtemps, trop longtemps.

BY PHANTASMAGORIA

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@Rhaena & @Eyden & Haya

Après une petite mission donnée par Arès, réglée assez rapidement comme à mon habitude, je rentrais tranquillement, direction le Palais pour lui ramenant les informations qu’il attendait, même si Haya était tout ce qui lui importait actuellement.
La prise d’information, c’était un peu une de mes spécialités. Mes pouvoirs me permettaient notamment d’être très discret et surtout invisible, ce qui était plutôt pratique pour de l’infiltration, de l’assassinat par exemple. L’invisibilité n’était qu’une des capacités dont j’étais capable avec mes sphères. Arès en connaissait une partie, bien sûr, je me suis entraîné avec lui, il m’a aidé à les développer. Mais il ne connaissait pas tout. Entre temps, j’ai découvert certains aspects de mes pouvoirs notamment avec le grimoire de mes parents, dont j’étais le seul à pouvoir lire et comprendre et je préférais le garder pour moi. Il y avait tant de potentiel et de possibilités, c’est comme si la seule limite était ma créativité. Au fur et à mesure de mon entraînement, je comprenais réellement le pouvoir de ma lignée, une des familles sorcier fondatrices, ça faisait sens. Bien sûr, je n’étais pas invincible, mais je pouvais aujourd’hui affirmer grâce à mes pouvoirs et l’entraînement d’Arès que je pouvais tenir tête pour une durée plus ou moins longue à un dieu, à la longue je ne tiendrais pas évidemment. Mais un certain temps, oui lorsque les bonnes conditions étaient réunies, tant que j’avais l’énergie pour garder le contrôle d’une sphère au moins, ça et mes petits cailloux que je gardais toujours dans ma poche, ils m’étaient très utiles.

Avant de traverser Noxis et de retourner au Palais, je me rendais comme régulièrement, près du pont pour vérifier quelque chose. Il y en avait bien un cette fois, un message d’Haya ! C’était notre petit secret depuis notre enfance, on avait construit une sorte de tuyau sous les ponts, par lesquels on s’échangeait des messages discrètement, et personne n’était au courant, ni même les dieux. Elle nous donnait rendez-vous avec Rhaena à l’entrée du pont en direction d’Amanh. Noté ! Je me rendais rapidement au Palais pour donner les informations à Arès, sans un mot et je repartais tranquillement en direction du point de rendez-vous. Une fois assez éloigné du Palais, je créais une sphère dans laquelle je disparaissais instantanément pour continuer ma traversée des îles en m’assurant de ne pas être suivis. Après un peu de marche, j’arrivais vers doucement vers le point de destination. A une centaine de mètre environ je reconnaissais au loin une petite brune « Eh Rhaena ! » criais-je assez fort pour qu’elle m’entende tout en levant la main pour la saluer. Elle s’approchait. « Toi aussi, t’as bien eu son message alors » « Rhaena…même nous sommes là pour passer du bon temps nous devons rester sur nos gardes. » j’étais assez direct et sérieux, peut-être trop… mais je préférais toujours rester attentif et vigilant même si le danger ne semblait pas être présent. Je dois avouer que ça me faisais du bien de les voir eux et j'aurai voulu me relâcher un peu...

J’avançais avec Rhaena en direction du point de rendez-vous, des gardes étaient tout proches, au niveau du pont. Dans le doute, je nous mettais dans une sphère invisible « ROOM ». Ces gardes cherchaient sûrement Haya, mais il était préférable de prendre des précautions supplémentaires. Une fois les gardes éloignés, Haya apparut sous nos yeux, elle s’était cachée sous le pont ! « Eh bah, sacré force ! Rappelle-moi de ne plus faire de bras de fer avec toi ! » disais-je assez amusé. « Tu as l’air fatigué, Eyden, comment va Arès ? ». Je me frottais l’arrière de crâne et lui répondais « Ouai, tu sais, je fais toujours mes cauchemars déjà et d’autant plus qu’Arès est assez tendu en ce moment… » On se demandait bien pourquoi, pensai-je fortement «…les nuit sont courtes et les journées assez compliquées, mais j’ai l’habitude et je tiens le coup ne t’en fais pas » Je ne voulais pas trop inquiéter Haya, elle n’avait pas choisis tout ce qui lui arrivait…enfin presque pas tout…Elle avait assez de problèmes à gérer, rien qu’avec ses nouveaux pouvoirs. Et si je devais être complètement honnête, oui Arès était assez dur, mais j’avais cette chance tout de même qu’il me considère comme son fils et qu’il ne soit pas complètement impitoyable et sans merci comme il pouvait l’être avec d’autres. Et même s’il ne le disait pas, au fond de lui, je savais que c’est qu’il ressentait…. au moins un peu, c’est l’impression que j’avais en tout cas. Mais pas toujours facile de cerner le dieu de la guerre même avec de bonnes capacités d’analyse.
« C’est vrai ça, on dirait que t’as passé une nuit parfaite Rhaena… » rebondissant sur la réflexion d’Haya quant à la pleine forme dans laquelle semblait être Rhaena !

« Au fait Haya, tu sais, on n’a pas eu le temps d’en parler au vu de…tes dernières péripéties, mais à l’occasion, je pourrais sûrement t’aider à mieux gérer et à contrôler une partie de tes pouvoirs si tu veux. J’imagine que si tu viens dans des endroits calmes comme celui-ci, c’est en partie pour t’éloigner des stimuli que tu perçois atour de toi ! » Je n’étais pas un pro sur les vampires, mais j’avais déjà fait ça, plus jeune, pour aider la sœur d’Haya… Ça avait été plutôt utile à Arès pour l’aider à contrôler ses pouvoirs vampiriques. Alors si je pouvais aider ma meilleure amie, c’est avec grand plaisir que je le ferais !

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Rhaena &  @Eyden &  @Haya  

Baignant de sa lumière crépusculaire, la petite clairière bordant la frontière, la lueur tamisée d’Hélios offrait aux ponts une aura surnaturelle… Ces derniers m’étaient d’ores et déjà, toujours apparus comme des merveilles architecturales, aux arches élégantes et à la surface cristalline, reflétant les premières étoiles du ciel au-dessus et les profondeurs infinies en dessous… Le vent, soufflait en de douces mélodies à travers les entrelacs des constructions, comme un orchestral d’hymnes anciens dans une langue oubliée, berçant les lanternes suspendues parsemant le chemin de douces lumières, oscillantes au rythme de la brise… C’était une atmosphère, tout aussi apaisante que solennelle…
Ce n’était pourtant point par amour de l’architecture que je revenais sur le pont menant à Amanh. Cela n’était dû en réalité qu’à un message dont l’expéditeur commençait par H et s’avérait depuis peu, être une créature de la nuit. L’objet en question, une idée, une volonté… Laquelle ? Se rendre sur l’île des dépravés, profiter d’une soirée mais également, de tester les limites d’un nouvel état qui ne m’était que trop inconnu. Les quelques résultats, maigres à mon humble avis, n’esquissait pas l’ombre d’une réponse quant aux limites des vampires… Ils buvaient du sang, se cachaient du soleil, s’avéraient plus fort, plus rapide que les humains mais en ce qui concernait leurs limites ou l’état d’esprit dans lesquels ils pouvaient être… Autant chasser le lion de Némée avec une matraque en bois…

Emporté par le vent, j’entendis mon prénom, hurlé à l’horizon par l’imposante silhouette d’Eyden qui, de surcroît, me saluait au loin… Salut que je lui rendis, bien que je m’abstenais d’hurler à mon tour son prénom, la distance m’épargnant cette nécessité dont avait dû user Eyden. Cela était bon de le voir, quand bien même j’ignorais toujours s’il fallait nous prendre dans les bras comme nous le faisons jadis ou, se contenter de ce salut lointain et d’un sourire, étirant le visage des deux parties…. Cette dernière option s'avérait sans doute la plus viable compte tenu des propos du guerrier. Rester sur ses gardes ? “Comme s’il était possible de faire autrement sur l’île de Dionysos” J’usais peut-être de sarcasme mais Eyden partageait les mêmes inquiétudes que celle m’habitant…. N’importe quelle rose, aussi belle soit-elle possède des épines et Amanh… disons simplement que les siennes étaient suffisamment imposantes pour être remarquées.

Tandis que nous nous avancions sur le pont, une patrouille commença sa ronde, ceux-là même qui poussèrent Eyden à nous soustraire à leurs visions.
C’était une chose, que d’avoir connaissances des différents pouvoirs vampiriques et une autre, d’en être témoin… La stupéfaction m’habitait et je me retrouvais, silencieusement, à acquiescer à la remarque du sorcier, au vue de cette force, il était hors de question de lancer de nouveaux concours de bras de fer, sous peine de devoir trouver quelqu’un pour s’occuper de ma demeure le temps d’un rétablissement plus que douteux. Une mobilité réduite due à un bras de fer avec sa meilleure amie vampire… Peu glorieux comme histoire….
Les cauchemars… Cela t’est presqu’inconnu n’est-ce pas ?, les nuits bien que courtes, avaient le mérite d’être sans rêve. L’habitude n’était en rien une excuse et, bien que ne disant pas plus de mots que n’en avait dit Haya, je ne m’inquiétais pas moins de la santé d’Eyden, qui ne le serait point lorsque la politique de Noxis se résumait presque à tuer avant d’être tué ?
Quant aux paroles d’Haya… Ces dernières me prirent de court et, si la chaleur affluant vers mon visage était une bonne indication, je ne pouvais m’empêcher de rougir, balayant leurs paroles d’un mouvement de la main tout en répondant. “Parfaite ? Si seulement tu voyais la bataille que je mène à mon oreiller chaque matin ! Cela dit, si j'arrive encore à tromper les miroirs, c’est que je suis sur la bonne voie non ?” répondis-je, non sans amusement… Malgré leurs cernes, Eyden et Haya étaient tous deux d’une grande beauté et, pour être parfaitement honnête, je possédais également la chance de n’avoir aucun dieu m’attendant au coin de la rue pour x raisons…

Proposant son aide à la jeune vampire, je m’empressais d’ajouter à la suite d’Eyden - “Si je puis être d’une quelconque aide, n’hésites pas non plus… Ce ne sera pas une aide aussi grande que celle d’Eyden mais, je suis là” Puis, observant l’entrée de l’île des dépravés je continuais “Est-ce qu’on doit attendre une invitation avant d’entrer ?”

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@Rhaena & @Eyden & Haya

Ils étaient là. Mon coeur retrouvait un peu de tranquillité. Ca calmait cette douleur constante... Ca apaisait mes pensées. « Eh bah, sacré force ! Rappelle-moi de ne plus faire de bras de fer avec toi ! » Pour la première fois de ma vie, je me sentais à la hauteur d'accompagner les dieux. Je ricanais, en haussant les épaules. Ils perdraient. Sans hésiter. « Ouai, tu sais, je fais toujours mes cauchemars déjà et d’autant plus qu’Arès est assez tendu en ce moment… » Ah. Moi aussi, je l'étais. Egalité point au centre ? Je lui avais échappé. Plusieurs fois. Au départ c'était par survie et puis... Il fallait le dire : C'était satisfaisant. De le frustrer. De le faire ressentir l'exaltation que j'avais ressenti sur ses genoux, contre sa peau. Le simple fait d'y penser m'arrachait un frisson. Je n'étais pas prête à l'affronter. Pas du tout. Mais tant que je lui échappais... Tout ira bien. « Hum... Désolée. Je pense que je l'ai mis en rogne. » annonçais-je, un peu penaud. Comment j'allais l'être expliqué ça... Impossible de le faire... Ce moment, il nous appartenait. Les images aussi... Je ne pouvais pas le partager... Et aussi, j'avais honte de le partager. Par contre pour les cauchemars, je ne pourrais pas l'aider. J'en avais fait pendant longtemps.

Depuis ma transformation, je dormais peu et les fois où je dormais, il était là. J'avais perdu le contrôle. Je ne trouvais pas les mots pour expliquer ce qui c'était passé alors j'admirais la belle Rhaena pour retrouver un peu de paix intérieur. “Parfaite ? Si seulement tu voyais la bataille que je mène à mon oreiller chaque matin ! Cela dit, si j'arrive encore à tromper les miroirs, c’est que je suis sur la bonne voie non ?” Je gloussais à sa phrase. Je l'imaginais se tenir à son cousin comme une moule à son rocher. « J'aimerai bien dormir un peu plus, personnellement. Mais j'ai du mal. Et quand je dors... » Ah oui... Oui ça m'arrachait de le dire, de l'avouer... « Arès est dans chacun de mes rêves... » Ouh. Ma fierté venait d'en prendre un sacré coup. Ca m'agaçait. Mais c'était vrai. Il était toujours quelque part dans mon esprit. Ingerable. Les sensations étaient suffocantes et exaltantes. Je suiverai le funeste sort d'Icare, si je me rapprochais un peu trop de lui... C'était cette sensation que j'avais continuellement. Et à la fois... J'étais la seule personne vivante qui avait réussi à lui échapper. Et ça... Ca n'avait pas de prix.

« Et au passage... Tu baves quand tu dors, Rhaena. » Gratuit. Mais on ne pouvait pas être parfait, tout le temps. Fallait pas rêver. Je changeais le sujet. Ni vue ni connue. Je ne voulais pas m'attarder sur mes rêves, ni leurs natures. Parce que ça serait pire. Je préférais autant marcher de suite sur les terres de Noxis plutôt que de l'avouer. « Au fait Haya, tu sais, on n’a pas eu le temps d’en parler au vu de…tes dernières péripéties, mais à l’occasion, je pourrais sûrement t’aider à mieux gérer et à contrôler une partie de tes pouvoirs si tu veux. J’imagine que si tu viens dans des endroits calmes comme celui-ci, c’est en partie pour t’éloigner des stimuli que tu perçois atour de toi ! » Et mon plus gros stimuli, tu pouvais t'en débarrasser ? Parce qu'actuellement, c'était celui qui me faisait le plus peur et celui qui m'offrait cette sensation d'être en vie, terriblement en vie, fortement en vie... Ca ne s'expliquait pas. Ca se vivait. Je lui souriais, en secouant la tête. “Si je puis être d’une quelconque aide, n’hésites pas non plus… Ce ne sera pas une aide aussi grande que celle d’Eyden mais, je suis là” Ils étaient précieux. Plus précieux que tout. J'étais attendrie par leurs propositions. « Je peux gérer. » Je voulais les rassurer. Et en même temps, je le faisais un peu pour moi-même. « La plupart du temps... En tout cas. » annonçais-je un peu moins sûre de moi. Je haussais les épaules.

“Est-ce qu’on doit attendre une invitation avant d’entrer ?” Je secouais la tête négativement, en avançant, un pied, un mouvement me suffisait à comprendre. Je levais les yeux au ciel, Eyden avait activé son pouvoir. Il était prévenant. Peut-être trop. Quand est-ce qu'il desserrait les dents, exactement ? « Fais gaffe... Dionysos adore les petits bruns comme toi. » annonçais-je amusée. Aucune idée que c'était vrai mais je voulais qu'il se détend un peu et l'imaginais m'amuser beaucoup. J'avançais sereine ici. Si quelqu'un si un danger se présentait, je le sentirais. « Respirez... Je peux les sentir. » Et même si je voulais un peu baisser ma garde, mes sens eux, me baissait jamais la leur. « D'ailleurs... Amanh pue plus que d'habitude... » souriais-je. Ca annonçait une bonne nouvelle... La fête allait être gigantesque. Je montais sur les cordes qui reliaient les poteaux pour faire l'équilibriste.« Eh d'ailleurs... » interpellais-je, avant de mettre un pied sur l'île de la dépravation. « Personne ne doit savoir. Même pas Dionysos. » Ma voix était ferme. J'avertissais. On ne pouvait pas ébruiter cette information. Pas ce secret. Je repris mon visage contente et souhaitais par atterir sur l'île. « Venez ! » Je les tirais par la main, en allant en direction d'un bar comme une gamine, qui découvrait le monde. J'étais pourtant déjà venu, à plusieurs reprises, ici. Mais, l'atmosphère était différente ce soir. Peut-être que j'avais besoin de ça...

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@Rhaena & @Eyden & Haya

J’étais content de les voir, au vu des derniers événements, ça me faisait un bien fou de décompresser un peu, je devrais l’avouer. Même si décompresser était un bien grand mot, je restais constamment sur mes gardes peu importe le moment. Surtout avec eux, s’ils leur arrivait malheur, je m’en voudrais tellement...de ne pas être assez fort. C’est notamment une des raisons pour lesquels je m’entraînais nuit et jour pour améliorer mes capacités et protéger et défendre au péril de ma vie ceux qui y prenaient une place importante.
La douleur au niveau de mon visage était encore présente. Il ne m'avait vraiment pas ménagé…, j’avais peut-être un peu abusé aussi… Mais j’étais censé faire quoi d’autre… Heureusement que les soigneurs existent.

Lorsque Rhaena me rejoignait, elle me sourit, je lui souriais en retour. Ça faisait un bail qu’on ne s'était pas vu, c’est peut-être pour cette raison qu’on était moins complice qu’on avait pu l’être.
« Comme s’il était possible de faire autrement sur l’île de Dionysos » Elle avait raison, c’était une île ou régnait le danger en permanence, la criminalité était un des mots qui décrivait parfaitement l’île. Bon ça ne pouvait pas être pire que sur Noxis, mais il ne fallait pas se fier à l’apparence, joviale, amusante qu’Amanh faisait transparaître. Au moins, elle partageait les mêmes inquiétudes que moi et valait mieux être deux que tout seul. Surtout avec cette boule d’énergie qu’était Haya, un peu trop confiante et sereine à mon humble avis.

Arrivé au pont, Rhaeana était stupéfaite, tout comme moi à la scène qu’Haya venait de nous faire. Rhaena acquiesçait, elle ne semblait également plus vouloir faire de bras de faire avec elle. Haya ricanait et haussait les épaules. Oui, depuis sa transformation, elle avait clairement pris en puissance, sans parler de tant d'autres nouvelles capacités.
Oui Arès était assez tendue et elle s’en doutait bien entendu « Hum…Désolé. Je pense que je l’ai mis en rogne » disait-elle un peu penaud. Non tu penses ? En rogne c’était un euphémisme. En vérité, elle y était peut-être pour quelque chose, mais elle gérait comme elle pouvait. J’avais, plus qu’une petite idée de ce qui se passait entre lui et Haya et je ne préférais vraiment pas trop m’attarder sur ces pensées-là. Imaginer ma meilleure amie et celui que je considérais presque comme mon père ensemble.. Bruh...Non sans façon vraiment.

Des cernes se lisaient clairement sur notre visage avec Haya, mais pas Rhaena non. Elle se mit à rougir à la réflexion d’Haya d’autant que j’en rajoutais une couche. C’est vrai, elle devait avoir son lot de problème, mais le sommeil n’en faisait pas partie, c'était certain.
« Parfaite ? Si seulement tu voyais la bataille que je mène à mon oreiller chaque matin ! Cela dit, si j'arrive encore à tromper les miroirs, c’est que je suis sur la bonne voie non ? » disait-elle amusée de la situation. J’entendais Haya glousser et j’avoue que sa réflexion me faisait lâcher un petit sourire.

« J’aimerais bien dormir un peu plus, personnellement. Mais j’ai du mal. Et quand je dors… Arès est dans chacun de mes rêves…»annonçait Haya un peu hésitante. «  Bah tiens, je m’en serais pas douté du tout ! » disais-je avec sarcasme « J’espère que t’allais pas nous raconter les détails de ton rêve rassure moi Haya ? » lui disais-je amusé, pour essayer d’atténuer la gêne que ma meilleure amie devait sûrement ressentir à ce moment même. Puis sur un air un peu plus sérieux, je disais simplement, « C’est la vie que veux tu ? Elle nous offre de sacrées surprises, parfois plaisantes, d’autres moins…Mais tu vas gérer Haya, tu gères toujours ! » Bon, navré c’est sans aucun doute Arès qui mènera la danse au final, mais elle pouvait gérer, elle était forte. Bah ouai je crois en toi Haya, mais.. c’est le Dieu de la guerre quand même, mais je te jure que je crois en toi hein !

« Et au passage… Tu baves quand tu dors, Rhaena » lâchait Haya gratuitement, comme ça, mais ça me faisait beaucoup rire. J’imaginais déjà la scène.

« Si je puis être d’une quelconque aide, n’hésite pas non plus…Ce ne sera pas une aide aussi grande que celle d’Eyden mais je suis là » Tu vois Haya t’as des super amis qui sont là pour t’aider, alors arrête un peu de faire ta tête de mule et de t’isoler pour gérer ça toute seule comme d’habitude, tu veux ? J’aurais pu lui dire de vive voix, mais avec Haya, c’était comme pisser dans un violon.

« Je peux gérer » Bah tiens qu’est-ce que je disais ? « La plupart du temps… En tout cas » disait-elle avec moins d’assurance que la première partie de sa phrase, avant de hausser les épaules.

« Est-ce qu’on doit attendre une invitation avant d’entrer ? ». Haya secouait la tête négativement. Alors qu’elle commençait à avancer, je faisais ce geste de la main paume vers le bas pour créer une sphère. J’étais en pleine forme et tant que je ne dépensais pas mon énergie inutilement, je pouvais tenir longtemps, cette sphère qui recouvrait maintenant l’île. « Au moins, si quelqu’un pose le pied sur l’île, on sera qu’il arrive...sauf s’il est déjà dedans »

« Fais gaffe…Dionysos adore les petits bruns comme toi » annonçait-elle amusée. « Et t’es fière de ta connerie ?» lui rétorquais-je amusé également.
« Respirez…je peux les sentir. » Je respire, mais ce n’est pas pour autant que je baisserais ma garde Haya crois moi. « D’ailleurs Amanh pue plus que d’habitude » annonçait-elle « Parce qu’il y a une autre odeur que celle de l’alcool et de la dépravation ici ? » disais-je avec humour. Mais ce n’était pas totalement faux.

Haya commençait à nous faire un numéro d’équilibriste sur cette corde entre les poteaux. Quand je disais que c’était une boule d'énergie, je ne plaisantais pas ! « Eh d’ailleurs, » à ces mots, je m’attendais à ce qu’elle sorte une autre connerie, mais elle annonçait d’une voix ferme « Personne ne doit savoir. Même pas Dionysos ». Une part de moi était rassurée, qu’elle soit plus vigilante qu’elle le montrait. Seulement quelques secondes après cette mise en garde, elle nous attrapait chacun une main direction le bar, comme une gamine en train de tirer ses parents pour aller acheter des bonbons.

Nous atterrissions dans le bar, pas des moins bruyants. On s’asseyait à une table, je levais la main pour attirer un serveur qui s’approchait « Servez nous la spécialité de votre bar, je vous prie » lui demandais-je  « Soyons fou, un peu de mystère ça ne fait pas de mal » disais-je en tournant le regard vers mes deux acolytes pour observer leur réaction à ma petite initiative. Ça se trouve, il allait nous ramener le cocktail le plus fort qui existait sur ces terres ou bien un truc totalement immonde, ce sera la surprise !

BY PHANTASMAGORIA

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Rhaena &  @Eyden &  @Haya  

S’il fallait être parfaitement honnête, je n’enviais nullement la condition vampirique d’Haya… Cependant, cela aurait été mentir que de dire qu’entre ces deux êtres aussi incroyables qu’était une vampire et un soir, les pouvoirs de ma meilleure amie, dépassant de loin les idées que j’avais pu m’en faire, n’attisaient pas ma convoitise… Il s’agissait d’être réaliste, s’il me fallait me battre contre une divinité, quel quelle soit… de combien étaient mes chances de survie ? “Hum… Désolé. Je pense que je l’ai mis en rogne” Je ne pouvais, à titre d’exemple, me permettre de telles actions. Que la personnification de la guerre soit en rogne ? Quelle surprise n’est-ce pas ? Pourtant, tout le sarcasme du monde ne pouvait retirer un fait important qu’Haya n’avait point besoin d’exprimer oralement : Elle lui avait échappé et lui échappait encore… Un exploit qu’aucun mortel n’est prêt de réitérer
Bien entendu, ce n’était point là des pensées que j’étais prête à révéler…. “J’aimerais bien dormir un peu plus, personnellement. Mais j’ai du mal. Et quand je dors… Arès est dans chacun de mes rêves” Étrangement, je n’avais nulle envie de connaître la nature de ses rêves “Bah tiens, je m’en serais pas douté du tout ! J’espère que t’allais pas nous raconter les détails de ton rêves rassures moi Haya ?” Par Artémis faites que non ! Je l’espérais, tout autant pour le bien de ma santé mentale que pour celle d’Eyden, nous avions tous déjà une imagination suffisamment bien active pour ne pas avoir la description parfaite des rêves d’Haya. Certes, ceux qui en parlaient le plus étaient également ceux qui en faisaient le moins mais, à raison, je n’avais nullement envie de connaître ces détails précis du dieu de la guerre ou de ma meilleure amie…. Restons sur la bonne vieille représentation du dieu de la guerre brisant les os d'incompétents c’est parfaiiittt.

Perdue dans mes réflexions, j’en oubliais presque l’ensemble de la conversation jusqu’à… “Et au passage… Tu baves quand tu dors, Rhaena” Si je me fiais au seul rire d’Eyden, l’expression de mon visage valait certainement le détour et son pesant d’or… Tellement prise au dépourvue, je me contentais d’un simple regard noir et d’une expression peu convaincante de mécontentement. Oh je ne répondrais même pas à cet affront Madame je ronfle la bouche ouverte Quant au reste…. Et bien qu’Haya ne gère ou non une situation, la jeune femme était probablement la créature la plus têtue qu’il m’ait été donné de rencontrer ! Dieux presque compris ! En ces cas-là, il n’y avait réellement nulle autre solution que de la laisser et espérer, ou, à défaut, d’être là lorsque le revers de la situation arriverait irrémédiablement… Fataliste ? Non avec les dieux, sur ces îles, j’avais appris qu’il n’y avait pas de fatalité, seulement une réalité dont nous avions tous du mal à échapper.

Dès lors qu’un pas fût fait, de la part d’Haya, en direction de l’île, la ‘protection’ de l’une des sphères d’Eyden se fit ressentir. Toutefois, je ne pouvais m’empêcher un regard dans sa direction “Au moins, si quelqu’un pose le pied sur l’île, on sera qu’il arrive…sauf s’il est déjà dedans” C’était une judicieuse décision, fallait-il au moins le reconnaître. “Fais gaffe… Dionysos adore les petits bruns comme toi” Bien qu’amusée, je roulais des yeux… C’est reparti pour un tour Bien évidemment, la réponse d’Eyden ne se fit pas attendre “Et t’es fière de ta connerie ?” Si ses expressions faciales sont une bonne indication… Très fière de sa connerie Mais ça, je me gardais de l’exprimer à haute voix, m’amusant silencieusement de cet échange jusqu’à ce que ladite vampire nous demande de respirer. Respirer…. Ce n’était pas tant le problème en soit, on respire même ! Ce n’était pas comme si l’action en elle-même était une nécessité qui se faisait par ailleurs de son propre chef ! Non le problème était de relâcher toute attention simplement parce que nous étions au creux d’une sphère… So… Merci mais non merci ?

Sentir… Il existait un millier d’odeurs différentes sur Amanh et toute ne reflétait pas que l’alcool et la dépravation, même si, Eyden, en la décrivant ainsi, n’était pas si loin de la cruelle vérité que représentait l’île de la dépravation. “Je pourrais probablement t’en citer quelques autres” m’amusais-je à lui répondre pendant qu’Haya nous faisait un numéro d’équilibriste, nous menaçant presque de sa voix ferme quant à ce qui devait, ou non, être révéler au dieu de la fête. “Comme si l’un d’entre nous comptait lui révéler quoique ce soit…” dis-je amusée mais incapable d’arrêter le sarcasme qui, ne sautait point tant aux yeux dans mes pensées mais probablement beaucoup plus à l’oral… Et, je ne pouvais m’empêcher d’esquisser une moue désolée face à cela.

Je ne m’exprimais de nouveau, qu’une fois mon derrière sur une chaise et un verre devant mes yeux, la spécialité du bar, si toutefois la commande du sorcier avait été respecté…
Il me fallait toutefois reconnaître qu’en dépit de ces nombreux vices, Amanh possédait cette mystérieuse habilité qu’est celui de recevoir, ce n’était après tout pas dans un lieu dont la ressemblance avec Tortuga donnait à s’y méprendre, qu’on s’attendait à trouver devant ses yeux, trois verres magnifiquement décorés de poudre d’or et surmontés de fleurs d'orchidées d’un pourpre envoûtant.
Bien qu’étant plus ou moins, une néophyte des cocktails, je me laissais tenter tant par la vision de ce dernier que son goût légèrement sucrée. Je n’avais pas la moindre idée de son contenant -il m’aurait été après tout difficile de savoir que le cocktail en question contenait du violet gin, du sirop de rose et de fleurs de sureau avec un mélange d’eau tonique, reconnaissait que quand on voit un liquide violet pailleté, notre première pensée s’avère plutôt être : c’est de toute beauté que, oh je suis sûre qu’il y a du sirop de rose dedans !-  mais le résultat était suffisant pour attirer un sourire sur mon visage. “Eyden, à partir de maintenant tu choisis absolument tous les prochains cocktails que l’on boit sur cette île” dis-je avec amusement.

BY PHANTASMAGORIA

The false children of the gods

@Rhaena & @Eyden & Haya

Nous avancions sur le pont avec un petit air de légèreté. Cela faisait déjà des semaines entières que j'échappais à la vigilance d'Arès ou même entre ses mains. Les peu de fois où nous nous étions croisés, néanmoins, ne faisaient que confirmer une chose : Ma peur était justifiée. Si Arès venait à m'atteindre... Je ne tiendrai pas. Même vampire, je ne faisais pas le poids. Alors qu'on discutait, je parlais de mes rêves de lui. Je me réveillais toujours dans un état... Bordel. C'était incontrôlable. « Bah tiens, je m’en serais pas douté du tout ! J’espère que t’allais pas nous raconter les détails de ton rêves rassures moi Haya ? » Je souriais à sa réaction. Aucune chance. J'avais trop honte pour les raconter, parce que je devais leur dire quelque chose. Leurs encouragements étaient aussi adorables d'ailleurs. Et c'était pour cela qu'ils étaient mes meilleurs amis. Je haussais les épaules, je ferais bien, n'est-ce pas ? Comment j'allais gérer. Je relevais la tête vers les étoiles. Mon instinct m'appelait à l'alerte. Comme si, ses ténèbres se rapprochaient un peu plus de moi. Comme si je les craignais.

Non... Non ce que je craignais le plus c'était de tout perdre : Le contrôle, ma position, ma vie, ma liberté. Je les laissais discuter entre eux alors que j'avais déjà rebondis plusieurs fois, un peu dans mes pensées. Et alors qu'on arrivait enfin sur l'île, je leur rappelais ce besoin de ne rien dire mais tout deux, rassurants et confiants, me confirmaient qu'il n'en était pas conscient. J'avais pris l'habitude de menacer tout le monde pour que je sois la plus discrète possible et lui échapper. J'avais oublié que ce n'était pas nécessaire de le faire avec eux. “Je pourrais probablement t’en citer quelques autres” Je posais ma main sur mon nez en secouant la tête positivement. « Moi aussi ! » Je les tirais vers un bar, comme une enfant surexcitée.

Je cherchais par tout les moyens de faire taire ce bruit constant dans ma tête. Comme si mon corps ne pouvait pas se reposer. Assis dans ce bar, avec cette ambiance festive, je me disais que c'était probablement le moment d'en parler.  « Je l'ai recroisé, Arès... Mais j'ai reussi à partir avant. » annonçais-je, en soupirant.  « Mes rêves ne portent que sur ça. Que sur lui. Quand je dors... Parce que je ne dors pas beaucoup. » haussais-je les épaules. Je n'avais plus les mêmes besoins sur tout les domaines. Et quand les cocktails arrivèrent, je les regardais avec des yeux de joie.

Je tapotais mes doigts sur le bord de la table, hâte de goûter. “Eyden, à partir de maintenant tu choisis absolument tous les prochains cocktails que l’on boit sur cette île” Je secouais la tête pour approuver les faits de la magnifique Rhaena. Je posais mes lèvres dessus et... Bordel l'extace. C'était trop bon. Pas autant que le sang, certes. Mais vraiment bon. Mes lèvres au bord du verre, je souriais bêtement. Ca faisait combien de temps qu'on avait pas fait un truc aussi simple entre amis ? Enfait, ça faisait combien de temps qu'on avait pas vécu de trucs simples ? « Mais c'est trop bon ce truc ! » Et soudainement, alors qu'on discutait tranquillement, il débarqua.

Je manquais presque de lui exploser mon verre contre la tête mais je me disais que le cocktail ne méritait pas ça. Je roulais des yeux. Evidemment. Il fallait qu'on tombe sur lui. « Oh bah bordel ! Les jeunes qui essayent de boire des coups dans mon dos, on aura tout vu ! Fallait me dire que vous veniez dire bonjour, j’vous aurais préparé un petit comité comme il faut ! » Je roulais des yeux, en m'appuyant contre le dossier de ma chaise. Il sentait pire que toute son île, entière. « Alors Haya, comment ça va la vie depuis qu’elle a… Euh… Cessé ?

Oula, mon petit Deden, il t’a pas raté ce coup-ci le patron ! T’en fais pas va, j’ai un remontant qui va te ravaler la façade à la première gorgée.

Aaaaah… Euh…. Machine ! On s’est pas vus depuis… palala… Une éternité au moins ! Qu’est-ce que tu deviens vieille branche ? » A l'aide ? Je buvais mon verre d'une traite. Je bloquais presque immédiatement mon coeur mais mon dégoût à son encontre et surtout à son odeur, je ne pouvais pas le cacher.

« Dionysos... Evidemment. » Evidemment. Avait-il vraiment fait exprès ou pas ? Le doute planait encore. « Ma non-vie se portait à merveille avant de t'avoir vu.» répondis-je, blasée mais souriante. J'avais déjà envie de partir et à la fois, j'étais vraiment venue pour m'amuser et récupérer quelques infos alors...  « Bon par contre, je déconnais pas, ça va bientôt chauffer. Des espions d’Arès dans le coin qui plaisent pas trop à la clientèle. Pis m’est avis que j’ai la cause de leur présence devant mes yeux, pas vrai ? Les mouches volent jamais bien loin de la merde... » Je me levais d'un coup en attrapant ma veste, sans rien dire. Je n'avais rien à lui dire. Il penserait exactement ce qu'il voulait de moi. Je lui souriais simplement, en haussant les épaules.

S'il y avait des espions d'Arès, je voulais juste partir d'ici. Je ne tenais pas à ce que le dieu de la guerre soit au courant de ce qu'il allait se passer ici. « Euh… façon de parler ! Bon les petits gars, vous avez de la chance, je connais un gars qui organise une petite fête privée dans le coin. On s’amusera beaucoup plus que dans ce bouiboui, et pas d’espion là-bas. Paf ! Deux pierres d’un coup. » De toute manière, on devait sortir d'ici avant que les espions nous reconnaissent. Je ne pensais pas dire cela un jour mais... J'allais réellement suivre Dionysos. Il attrapait le cocktail d'Eyden et le bue d'un coup sec. « A moins que vous préfériez une petite baston générale ici. Ça me va aussi. » Je me tournais vers mes deux amis, dans un soupir.

J'étais déjà exaspérée de la situation mais c'était hors de question qu'il gâche notre réunion. « Suivons-le. De toute façon, si y'a des espions d'Arès, on a tout intérêt à se barre d'ici. » Je pourrais les tuer. Tous. Mais j'avais déjà assez agacé et provoqué le dieu de la guerre comme ça. Autant suivre le dieu de la folie.. Parce que c'était cela au final. « Et y'a un truc qui est sûr avec Dionysos, c'est qu'on va pas s'ennuyer. » Je haussais les épaules. Hors de question d'abandonner cette fête ici. Et j'avais confiance en mes capacités, si on avait un problème. On saura quoi faire. « Rhaena... Ne bois pas ton verre. Je n'ai pas regardé s'il avait mis de la drogue.... » annonçais-je en passant à côté de la table, suivant l'ivrogne. Je voulais rester positive. On allait s'amuser. On devait s'amuser. J'avais besoin qu'on s'amuse. Il n'y avait pas de débats... Si ? La petite voix dans ma tête me disait que si... Mais pour une fois, je ne l'écoutais pas.

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@Rhaena & @Eyden & Haya

J’appréciais vraiment ce moment avec eux, c’était un peu de réconfort dans une vie bien mouvementée. Je restais attentif aux alentours, si le danger pouvait nous atteindre, on pourrait au moins l’anticiper pour mieux le gérer. Mais pendant cet instant même, je relâchais un peu mon attention. Sur ce pont, où nous avancions, pendant qu’Haya se confiait à nous. Je savais que ce n’était pas simple pour elle ce qui était en train de se passer avec Arès. C’est pourquoi j’espérais que mes quelques mots apaiseraient un tant soit peu son âme troublée. Elle haussait les épaules et je la comprenais un peu. C’est vrai quoi, on était dans le monde des dieux. On avait une place plus qu’honorable, on était parmi les plus puissants sur ces terres, mais pourtant certaines choses étaient incontrôlables, nous échappaient complètement et on ne pouvait que faire avec et s’adapter comme on le pouvait. C’était la vie que nous n’avions pas choisis.

On s’approchait d’Amanh et ça se sentait. Apparemment, l’alcool et la dépravation n’étaient pas les seules odeurs sur cette île, bien curieux, je dois dire que ça m’étonnait un peu, mais soit, après tout, il pouvait se passer tout et n’importe quoi sur cette île, je les croyais. Soudainement, Haya nous tirait comme une enfin se dirigeant vers un bar.

On s’installait à une table, je levais la main rapidement pour demander à ce qu’on nous serve la spécialité du bar. La vie est plus folle quand elle est parsemée de mystère non ? Bon ça n’était pas fun très longtemps étant donné que j’avais un peu la manie de percer à jour la plupart des mystères qui se présentaient à moi. Une fois le serveur repartis, je sentais qu’Haya était en train de ruminer quelque chose dans ses pensées. Elle semblait vouloir nous confier quelque chose. Ces pensées furent coupées quand elle commença à prendre la parole « Je l’ai recroisé, Arès… Mais j’ai réussi à partir avant » annonçait-elle en soufflant. Ça ne devait pas être facile à partager, même si c’est quelque chose que je me doutais un peu. Serait-ce jour où on m’a informé qu’Haya était venue en visite de courtoisie pour, il me semble présenter des armures avec une nouvelle technologie ? J’étais en mission ce jour-là ça me revient. « Mes rêves ne portent que sur ça. Que sur lui. Quand je dors… Parce que je ne dors pas beaucoup » disait-elle en haussant les épaules. Je n’imagine pas à quel point gérer ce qu’il se passe dans sa tête avec Arès, déjà que ça ce n’était pas évident à gérer, alors ajouté à ça qu’elle devait être en train de s’habituer à sa nouvelle condition de vampire, ça devait être dur à gérer en effet. Il n’y avait rien à ajouter après ça et je pense de toute manière qu’elle ne souhaitait pas en dire plus. Ça devait être dur déjà d’en dire autant, mais ça a dû la soulager aussi, au moins, je l’espérais.

D’ailleurs pas le temps de toute manière, les cocktails venaient d’arriver. Ils avaient l’air délicieux ! Rien qu’à leur couleur, ce violet pailleté, ça me donnait grave envie ! Même pas les lèvres trempées qu’Haya et Rhaena semblaient approuver mon choix qui n’en était pas un au final. Le sourire aux lèvres « Eyden, à partir de maintenant, tu choisis absolument tous les prochains cocktails que l’on boit sur cette île » et Haya secouait la tête pour approuver. « Si c’est votre souhait et bien soit » disais-je amusé. J’avoue que le cocktail faisait son petit effet. Je trempais les lèvres, juste pour goûter. Oh, mais c’est extra ! Haya et Rhaena semblait confirmer cela également « Mais c’est trop bon ce truc ! » j’acquiesçais « Oui vraiment un délice ». On continuait de discuter un peu de tout et de rien quand un individu fortement reconnaissable venait couper court à nos petits échanges !

« Faut pas traîner les enfants, dans queq’ minutes ça va ch… » disait-il avant de se figer, puis reculer, puis agiter sa tête comme un chien remuant tout son corps pour retirer l’eau de ses poils.  

« Oh bah bordel ! Les jeunes qui essayent de boire des coups dans mon dos, on aura tout vu ! Fallait me dire que vous veniez dire bonjour, j’vous aurais préparé un petit comité comme il faut ! ». Il empestait l’alcool, c’était infecte, comme si toute l’odeur de l’île émanait de son corps et de sa bouche.

« Alors Haya, comment ça va la vie depuis qu’elle a… Euh… Cessé ? Oula, mon petit Deden, il t’a pas raté ce coup-ci le patron ! T’en fais pas va, j’ai un remontant qui va te ravaler la façade à la première gorgée.
Aaaaah… Euh…. Machine ! On s’est pas vus depuis… palala… Une éternité au moins ! Qu’est-ce que tu deviens vieille branche ? »  

Mais ? Sortez-nous de là par pitié ? Deden ? Mais c'est pas vrai lui aussi ? Là tout de suite, j'avais envie de l'encastrer dans la table ! Je tournais la tête essayant d’éloigner sa bouche de mon nez le plus possible. On était bien là, pourquoi fallait qu’il débarque lui ?

Je ne comptais pas répondre à sa question contrairement à Haya qui rétorquait blasée, mais souriante avec une pointe de sarcasme pas déplaisant« Ma non-vie se portait à merveille avant de t’avoir vu » Eh bah moi, c’est ma vie et ma satisfaction devant ce magnifique cocktail qui s’en portaient bien avant qu’il ne débarque.

« Bon par contre, je déconnais pas, ça va bientôt chauffer. Des espions d’Arès dans le coin qui plaisent pas trop à la clientèle. Pis m’est avis que j’ai la cause de leur présence devant mes yeux, pas vrai ? Les mouches volent jamais bien loin de la merde... ». Il venait vraiment de nous inclure dans cette comparaison-là ? J’avais vraiment la flemme là… mais si ça allait chauffer, valait mieux s’en aller. Et Haya semblait de cet avis, elle se leva d’un coup et attrapa sa veste, elle lui souriait et haussait les épaules simplement. Puis il enchaînait « Euh… façon de parler ! Bon les petits gars, vous avez de la chance, je connais un gars qui organise une petite fête privée dans le coin. On s’amusera beaucoup plus que dans ce bouiboui, et pas d’espion là-bas. Paf ! Deux pierres d’un coup. » Bon j’imagine que c’était définitif alors, on allait suivre l’autre dépravé ? Eh, bah, quand je parlais de mystère, celui-là, je l’aurais bien évité j’avoue, mais bon… Je vais m’enfiler mon verre comme Haya et go ! MAIS ? IL EST SERIEUX LUI ? MON VERRE ! Il venait de chopper mon verre et de se l’enfiler dans le gosier d’une traite l'enfoiré. « MAIS MON VERRE ! » disais-je outré et dégoûté. J’étais vraiment dégoûté, il était si bon… Il avait intérêt à ce que cette fameuse fête privée en vaille le coup… « A moins que vous préfériez une petite baston générale ici. Ça me va aussi. » disait-il en partant devant. Haya se tournait vers nous soupirante. Bon, on semblait tous raccord sur la situation au moins...

« Suivons-le. De toute façon, si y'a des espions d'Arès, on a tout intérêt à se barrer d'ici. » Elle a pas tort et je pense qu’Arès tirerait un peu la gueule s’il apprenait que son propre bras droit avait défoncé ses sbires. Petit bonus s’il était avec la meuf sur laquelle il se tapait plus qu’une obsession. « Et y'a un truc qui est sûr avec Dionysos, c'est qu'on va pas s'ennuyer. » poursuivait-elle. « J’imagine qu’on a pas trop le choix de toute manière » répondais-je blasé en haussant les épaules. J’espère vraiment qu’elle avait raison. Et surtout qu’il y aura des cocktails aussi bon que celui que l’autre pochtron venait de s’enfiler devant moi. « Rhaena... Ne bois pas ton verre. Je n'ai pas regardé s'il avait mis de la drogue... » Je me tournais vers Rahena « Je crois bien qu'on s’est fait avoir Rahena… le mien est vide et tu ne peux pas boire le tien, quel enfoiré » ajoutai-je avant de suivre ma meilleure amie. Donc, là, on allait suivre mec totalement torché, dans un endroit qu’on ne connaissait avec des personnes qu’on ne connaissait pas ? Eh bah, ça allait promettre cette soirée. À tout moment, j’embarque tout le monde et on se tire de là en vitesse si jamais ça devait dégénérer.

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Rhaena &  @Eyden &  @Haya  

Bien que n’étant point adepte de ce genre de soirée, tout du moins, de l’ambiance générale ne point y être si souvent aller, je devais reconnaître que je passais une excellente soirée ! La musique n’était point désagréable, l’alcool foutrement bon et les sourires sur les visages d’Haya et Eyden étaient plus que suffisant à mon propre bonheur… Si l’on devait résumer une excellente soirée si ce n’est…. Dites moi qu’on a mis quelque chose dans mon verre et que le dieu des ivrognes ne vient pas sérieusement de m’appeler Machine après avoir fait une blague plus que douteuse sur la vie à une vampire. J’inspectais le contenu de mon verre puis, de nouveau, le visage de la divinité de la fête…
Premier point, qui n’était toutefois pas des moindres, absolument rien en apparence ne me laissait à penser que le contenant de ma boisson, par quelque tour de passe passe, abritait des hallucinogènes…. Deuxième point découlant du premier, le dieu des ivrognes venaient sérieusement de s’incruster dans notre soirée pour d’un, nous avertir que des espions d’Arès trainait et deux, nous invitait à une soirée après nous avoir comparé à de la merde ?! Qu’Artémis nous vienne en aide et m’offre la patience, à contrario s’il s’agissait de la force je ne donnais point cher de la vie de Dionysos. Réflexion faite, si je venais à lui planter ma dague où je pense, serais-je un héros national ? Il devait certainement y avoir une récompense pour avoir réussi à le faire taire ne serait-ce que quelques temps non ?
La situation étant le suivre ou assister voir se trouver impliqué dans une bagarre d’ivrogne me poussa à finir définitivement mon verre d’une traite alors même que les mots d’Haya finissait par trouver un chemin à mon esprit beaucoup trop en surchauffe compte tenu du nombre de minutes que le dieu de la fête avait passé à notre table. « Rhaena... Ne bois pas ton verre. Je n'ai pas regardé s'il avait mis de la drogue... » Les paroles d’Eyden ne me rassurait point pour autant et je leur offrais une moue désolée, attrapant ma veste, je remarquais que ladite bagarre d’ivrogne ne se trouvait être que du fait de Dionysos. C’est à se demander si l’homme est un génie ou un fou pensais-je avant de me tourner vers mes deux compagnons. “ Je n’ai rien senti d'autre que de l’alcool dans ce verre mais pitié…. Si je fini dans le même état que lui” dis-je en désignant le dieu qui se dirigeait vers la sortie “Assommez-moi” plaidoyai-je d’un ton faussement dramatique avant de suivre également, le dieu en question.

Dionysos n’était par ailleurs, point quelqu’un de bien compliqué à suivre… Il suffisait de regarder le chaos qu’il laissait dans son sillage et de suivre les traces, ce qui n’était point compliqué dedans et moins encore dehors où il semblait nous attendre, comme sûr que nous comptions le suivre.
Cependant, je me devais de reconnaître qu’il était presque plus rassurant de se trouver à ses côtés que dans le sillage qu’il avait laissé, résonnaient déjà à l’intérieur du bar, les bruits gutturaux d’homme des cavernes et de verres brisés. Pour que Dionysos en devienne rassurant, c’est vraiment que tu as décidé de laisser toute notion de bon sens sur Shangri-la… Ce n’était pourtant pas toi qui ne voulait point baisser ta garde il y a encore quelques minutes……………C’est bien ce que je me disais Regardant le dieu de la fête, je finissais par lui demander. “Vous saviez réellement qu’il y allait avoir une bagarre ou vous l’avez déclenché pour le simple plaisir de foutre la merde un peu partout ?” Pour être parfaitement honnête, je penchais pour la deuxième option mais une réponse me donnerait au moins la satisfaction de savoir dans quoi je m’embarquais

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