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A nos larmes silencieuses [ft Athéna]

Sujet: A nos larmes silencieuses [ft Athéna]   Mar 20 Aoû - 19:20
Haya
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Haya
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Commentaires : A nos larmes silencieuses [ft Athéna] Onmg

Je pourrais conquérir le monde, mais je ne veux que toi comme royaume.


Crédits : alcuna licenza



A nos larmes silencieuses
@Athéna & Haya

Il existait un monde où tout devenait plus clair et à la fois où le simple fait de vivre était exaltant mais troublant.  L’énergie que je ressentais était constante, j’avais l’impression de ne plus être fatiguée. Je ne ressentais ni la fatigue, ni la faim. Enfin… si la faim de sang, elle, était une vraie torture. Le pire était auprès des dieux. Ils dégageaient une odeur tout à fait singulière : Entre la douceur fruitée et sucrée pour Athena ou le musc brutal d’Ares. Dans tous les cas, c’était impossible pour moi de ne pas repérer leurs présences à des kilomètres. Mes sens étaient décuplés. J’entendais tout et amplifier. Je voyais tout, très loin parfois. Je sentais tout à plusieurs kilomètres selon le vent. Je ressentais tout, la moindre caresse, le moindre frôlement, c’était comme si soudainement toutes mes cellules se réveillaient. Ça amplifiait absolument tout, mes sentiments tout particulièrement.

La soif de sang, que je craignais tant, devenait secondaire par rapport au surplus de sentiments constants. Ma tête n’était jamais vide. Cette énergie ne s’épuisait jamais. Et je devais l’avouer : Ça m’épuisait. Cela faisait même pas une journée que j’étais devenue un vampire et je comprenais un peu mieux le calvaire de ma sœur. Est ce qu’elle avait ressenti la faim différemment ou c’était le flux de sentiment constant qui lui avait fait perdre la raison ? Son odeur. Je la reconnaîtrais facilement. Elle portait sa délicatesse et son intelligence. « Athena. » dis-je alors que je continuais à fracasser le mannequin d’entraînement devant moi.

Pas un essoufflement, pas une douleur dans les membres qui tapaient ce truc en bois. Rien. Cela faisait déjà 2h que je m’entraînais et je n’étais toujours pas au bout de mes capacités. Ça n’était jamais arrivé, auparavant. Je me rendais compte alors de l'étendue de mes pouvoirs. Et bizarrement, je ne regrettais pas. Rien. « Je vais bien ! » J’anticipais sa question. Je la connaissais depuis longtemps. Je savais que sous ses aires de guerrière, elle était anxieuse. « Je ne sais pas encore quoi faire de toute cette énergie. J’ai l’impression de déborder. » tout le temps. Mais cela je ne pouvais pas lui dire. « Je suis désolée… » Je continuais mes mouvements, en frappant le deuxième mannequin car le premier, je venais de le casser à l’instant.

Je fixais le pantin. « Je sais que tu aurais préféré être là. » Mais je ne pouvais pas t’ajouter ce fardeau en plus. Je n’acceptais pas d’être la source de la peine que j’aurais lu dans tes yeux à ma mort. « Je te remercie d’avoir respecté mon choix, Athena. » Elle était toujours si… bienveillante, juste avec moi. Elle m’avait déjà tant donné. Comment pourrais-je lui en demander plus ? « Est-ce... Est-ce que je t'ai mise en colère, Athéna ? » Car elle aurait tout les droits de l’être. Je le serais sans doute à sa place. J’aimerai lui partager tellement de choses. Mes ressentis, mes sentiments, mes pensées, la douleur de la faim, la sensation de puissance… Peut être qu’elle avait déjà senti, elle-aussi en naissant ? Peut être que puisqu’elle le comprenait, elle s’inquiétait encore plus. Devrais-je la rassurer ?

« Ares a été… » Exceptionnel ? Étrangement doux ? Attirant ? Le maux principal qui me poussait à taper ses mannequins ? « Il a été d’une grande aide. » Ça serait mentir que de dire qu’Athena ne m’avait pas manqué. Mais ça serait aussi faux de dire qu’Ares n’avait pas captivé avec une telle intensité mon attention, que l’espace de quelques minutes, j’avais oublié le reste du monde. Pourtant, la sentir, présente, sans même avoir besoin de la regarder, chargeait mon cœur d’une tristesse profonde. Avec elle, je me sentais encore comme une enfant, c’était difficile de lui cacher quoi que ce soit. Avec elle, je n’arrivais pas à prétendre. Même si je me sentais bien, j’étais terrorisée à l’idée de ne pas réussir à contrôler ce flux de sentiments, cette énergie débordante et cette faim tordante. Je ne pleurais jamais mais si quelqu’un voyait au fond de mon cœur, il verrait le torrent qui le traversait. « Amélia a dû souffrir affreusement. » Car elle était seule. Alors que je vous avais, vous. Toi, Athena. Ça changeait tout. Je l’avais dit à haute voix plus comme une réflexion que comme une réelle volonté de partage.

BY PHANTASMAGORIA


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