Le Créateur Admin Messages : 60 Date d'inscription : 05/07/2024
| Au commencement, le Créateur créa les Dieux, les comblant de présents et leur offrant l'éternité dans un monde parfait et lumineux. Mais trouvant cela imparfait, Il créa les Hommes, leur offrant une existence éphémère et misérable, introduisant ainsi le contraste dans Sa création. Les premiers Dieux, Zeus et Héra, et les premiers Hommes, Adam et Ève, vivaient dans ce monde de lumière et d'obscurité. Zeus commit une faute en partageant son essence avec une mortelle, mêlant lumière et ténèbres et introduisant demi-dieux et magie parmi les mortels. En réponse, le Créateur maudit les Dieux, instillant en eux vice et noirceur, ce qui les plongea dans une guerre destructrice.
Il y avait de nombreux dieux certains portaient plusieurs noms, certains venaient d'origines différentes que celle des grecques. Pour la plupart, ils périrent dans la souffrance ou ils disparurent dans le silence.
Les anciens dieux
Il y avait de nombreux dieux certains portaient plusieurs noms, certains venaient d'origines différentes que celle des grecques. Pour la plupart, ils périrent dans la souffrance ou ils disparurent dans le silence.
Certains ont laissé une trace indélébile sur le monde, certains manquent par leurs absences, d'autres se sont éteint dans l'oubli.
Pour rappel, les dieux existants ne peuvent pas être reliés à des religions monothéistes. Dans notre univers, il n'existe que des religions polythéistes, relativement anciennes.
Pour information, les dieux ont peu de pouvoirs communs, le seul existant est la téléportation et/ou le déplacement instantané.
Les dieux Vous trouverez ci-dessous la liste des dieux qui font la pluie et le beau temps de cet univers ! Si vous désirez incarner l’un d’entre eux, sachez que le staff attend de votre part un certain sérieux en termes de qualité d’écriture et de présence sur le forum (après tout, vous risquez d’être assez souvent sur le devant de la scène, il va falloir briller !). Les descriptions que vous vous apprêtez à lire sont notre interprétation des dieux et ce qu’ils représentent, mais nous ne vous empêcherons certainement pas d’avoir votre vision particulière du personnage que vous choisirez d’incarner ! Certains événements cruciaux de leur histoire sont immuables pour la continuité de l’univers, mais sentez vous libres d’ajouter de la profondeur au caractère de votre personnage ! Athéna Déesse de la stratégie guerrière et de la sagesse
Pris Déesse de l'île Laeticia Mae Idée Ft Mia Goth
Tout ce qui fut offert à Arès, Athéna devrait l’obtenir par ses propres moyens. Telle fut la première leçon qu’intégra la première fille des dieux et c’est avec confiance et noblesse qu’elle releva ce défi. Aucune discipline et aucun art n’échappa à son exercice minutieux et bien qu’elle ne fut pas aussi douée que ses frères et soeurs dans leur domaine respectif, les talents qu’elle développa par ses efforts réguliers ne la trahirent jamais.
L’humilité qu’elle développa par sa condition, ainsi que l’intérêt porté à toutes les compétences de sa fratrie ouvrit à Athéna le cœur de chacun des siens, qu’elle connaissait individuellement mieux que quiconque. Une maturité précoce donna à Athéna l’aura d’une grande sœur révérée de tous, nul n’aurait alors entrepris une action qui aurait attiré sur lui la désapprobation de la déesse de la sagesse. Zeus lui-même fit d’elle sa première conseillère et lui accorda le respect qui lui était dû. Mais pendant ce temps, une bataille inconsciente faisait rage dans l’esprit d’Athéna.
Car s’il est vrai que sa psyché résistait mieux que les autres à la corruption du péché, il parvint à éroder lentement son âme. Les faveurs accordées à Arès et le dédain grandissant de ce dernier la faisait fulminer intérieurement. Pire encore, elle ne pouvait exprimer sa colère, consciente de l’importance de son exemple pour les autres, eux-mêmes en proie à des tourments similaires. Il est dit que lors de l’ultime banquet de la réconciliation organisé par Héra et Zeus, la tension bouillonnante entre les deux aînés du couple divin éclata. Nul ne sait qui d’Athéna ou d’Arès versa le premier sang, mais c’est ainsi que démarra le conflit le plus sanguinaire de l’existence.
En vérité, la déesse ne prit pas le parti de son père, mais chercha plutôt à s’opposer à tout prix à son frère. A sa rage brûlante s’ajoutait l’obsession de ne pas perdre ses frères et sœurs qui se battaient à ses côtés. Elle s’abaissa à employer le moindre piège retors, la moindre stratégie déshonorable, si cela lui permettait de sauver ceux qui comptaient pour elle. Elle était leur phare à tous et elle devait rester forte pour eux, quoiqu’il advint, même si chaque ennemi qu’elle abattait de sa main était un frère qu’elle avait consolé, même si chaque cri d’agonie d’une soeur qu’elle tuait de ses propres mains déchirait les tréfonds de son coeur.
Tous ses efforts furent vains, car en orchestrant la victoire de Zeus au cours de l’ultime bataille, elle les condamna tous à la ruine. Elle assista avec horreur à la destruction du monde, elle vit ce qui restait de sa famille brûler sous ses yeux. C’est avec une mélancolie sans bornes qu’elle accepta des mains du Créateur un fragment du monde pour veiller à sa sauvegarde. Elle prit immédiatement les rênes de son archipel et en organisa la reconstruction, sans laisser transparaître une once de sa tristesse.
Laeticia Mae prospère depuis sous l’égide d’Athéna. Plus concernée encore qu’avant par la sauvegarde de ceux qui sont sous sa responsabilité, la déesse a instauré une discipline militaire stricte dans chaque aspect de la vie de l’archipel. Son règne est juste, mais ferme et ne tolèrera aucun écart.
Arès Dieu de la Guerre
Pris Dieu de l'île Noxis Idée Ft Richard Maddens
Arès est le premier né des dieux, la première pierre à l’édifice de la tâche donnée par le Créateur au premier couple divin : peupler le monde de Sa Gloire. Exaltés par leur zèle, Héra et Zeus ne manquèrent pas de couvrir leur fils de puissants dons. En particulier, Héra rendit Arès totalement invincible au combat. Nulle arme, humaine ou divine, ne saurait percer sa peau immaculée, nulle force ne saurait briser ses os, nulle chaîne ne saurait entraver ses mouvements.
Dans les premiers instants de sa longue existence, le nouveau dieu de la guerre accepta humblement ces cadeaux et dédia chaque moment de sa vie de guerrier à s’en montrer digne. Il défia, affronta et vainquit honorablement tous les êtres capables de se distinguer au combat, fussent-ils mortels ou immortels. Mais cette gloire profuse ne saurait être éternelle, car le péché libéré par le Créateur trouva en Arès un terreau fertile.
Sa discipline guerrière se mua en une rage inextinguible, son respect pour ses innombrables vaincus nourrit l’immense frustration de ne jamais trouver un adversaire à sa mesure. La destinée cruelle rattrapa Arès et il devint l’un des principaux instigateurs de la guerre qui dévasta l’ancien monde. Éternellement reconnaissant envers sa mère pour lui avoir offert le plus puissant de ses dons, la premier-né lui offrit son allégeance et massacra en son nom ses frères et sœurs sans la moindre once de pitié.
Dans les derniers instants de la guerre, une bataille féroce opposa directement Héra et Zeus. Ce combat redoutable balaya sans distinction leur progéniture, Arès fut le seul ayant un pouvoir suffisant pour ne serait-ce que s’approcher de l’épicentre du conflit. Il constata avec horreur que sa mère était sur le point d’être vaincue et s’interposa vaillamment pour tenter de la sauver. Son père ne lui accorda pas la moindre attention et abattit furieusement son poing. L’aîné des dieux fut éjecté aux confins de la Création en un instant.
Au prix de lourds efforts, il parvint à retrouver son chemin jusqu’à son monde dévasté et découvrit avec horreur le sort des siens et le rôle qui lui incombait désormais en tant que “gardien” de Noxis. En proie à la rage et à l’abandon, il tomba sur l’archipel tel un météore et détruisit du même coup les balbutiements de civilisation que ses habitants avaient péniblement mis en place au cours des siècles précédents. Par ce premier coup d’éclat, il décréta sa loi martiale.
Toujours incapable de trouver un adversaire capable d’épancher sa fureur belliqueuse, Arès emploie désormais son temps et sa frustration à monter ses sujets les uns contre les autres au gré de batailles épiques et de massacres atroces. Désormais, nul ne saura vivre un jour sur son domaine sans avoir rendu grâce au dieu de la guerre par le pillage et le meurtre.
Artémis Déesse de la chasse et de la nature
Libre Déesse de l'île Shangri-La Idée Ft Melissa Benoist
Au commencement, le Créateur offrit les dons aux premiers dieux, qui ne manquèrent pas de distribuer généreusement ces cadeaux à leur progéniture. Dans leur immense générosité, ils semblèrent pourtant négliger Artémis. La déesse mutique n’en prit pas ombrage un seul instant, et se tourna sans tarder vers le monde des mortels.
Délaissant volontiers la compagnie de ses semblables, Artémis employa son énergie à aider toutes les créatures vivant sous le soleil à prospérer. Son allure taciturne et froide cachait en réalité une compassion infinie pour les êtres plus faibles qu’elle, qui s’exprimait dans chacun de ses gestes d’affection. Bien qu’elle manquât d’un quelconque talent inné pour cultiver la vie, sa longévité éternelle lui donna tout le temps dont elle avait besoin pour déployer ses efforts. Au gré des siècles et avec l’aide de son frère Dionysos, elle façonna de ses mains de somptueux jardins qui attisèrent progressivement l’intérêt de sa lointaine famille. Loin de repousser les siens, la déesse les accueillit à bras ouverts, désireuse de leur faire partager son travail et sa vision. Pendant un temps, il sembla même qu’Artémis commençait à s’ouvrir.
Cependant, le péché parvint à s’accrocher à sa timidité et la remodela en crainte et mépris. Ses jardins, dernier terrain neutre dans le chaos bouillonnant des rivalités divines, auraient dû accueillir les négociations. La paix aurait alors peut-être été possible… Mais Artémis ferma définitivement la porte de ses jardins, s’y cacha et les tensions ne cessèrent de dévorer les dieux de l’intérieur.
Lorsque le conflit éclata, Artémis n’avait aucune allégeance claire et ses connaissances du monde mortel en faisaient un atout qui ne devait pas tomber aux mains de l’ennemi. Aussi, les deux camps jugèrent nécessaire de supprimer la déesse. Ses jardins brûlèrent pendant des jours entiers mais émergeant de ses cendres en rampant, une nouvelle Artémis était née. Elle n’avait jamais été la plus forte ni la plus sage des siens, mais elle était de loin la plus résiliente, à l’image de la vie qu’elle avait cultivée. Les tentatives de la supprimer se multiplièrent, mais aucune ne fut couronnée de succès, chacune d’entre elles durcit le cœur et le corps de la déesse. Artémis cessa d’attendre que ses poursuivants ne la rattrapassent. Elle se mit à les traquer sans relâche et il est dit qu’à l’exception d’Arès, elle fut celle qui élimina le plus de ses frères et sœurs, sans le moindre tressaillement sur son visage et dans son âme.
Artémis comprit avant les autres que le monde était condamné et le quitta sans se retourner. Elle fut également la première à retrouver son chemin dans l’infinité et à atteindre son archipel. Le Créateur lui donna alors une mission : certains de ses frères et sœurs la rejoindraient bientôt. Certains seraient doués de raison, d’autres rendus fous par le péché et l’errance dans le vide. Artémis devrait alors traquer ces derniers dans l’ombre et les éliminer.
Depuis ce jour, Artémis arpente les terres sauvages de Shangri-la en quête de proies à traquer. Loin d’avoir oublié ses origines, elle n’hésite pas à offrir son aide aux formes de vie qui souhaitent apprendre d’elle, bien que sa compassion soit teintée de brutalité et que ses mots soient plus affutés que ses lames.
Dionysos Dieu du vin, de l'ivresse et de la fête
Pris Dieu de Amanh Ft Johnny Depp
Force, grâce, sagesse, nombreux furent les talents que les dieux déployèrent pour rendre grâce au Créateur. Dionysos, qui en ce temps-là portait un autre nom, devint le saint-patron de l’expression artistique. Ses dons lui permettaient de ressentir les émotions profondes de ses pairs et de les amplifier, donnant par là même naissance à des oeuvres somptueuses.
C’est plein d’espoir qu’il s’élança à la suite d’Artémis pour partager sa sensibilité esthétique au monde mortel. Tandis que sa sœur enseignait aux humains la survie en leur apprenant à cultiver la terre, Dionysos voulait leur faire toucher du doigt l’éternité en les initiant aux arts. Attaché à leur cause car vivant souvent parmi eux, il ressentait dans le cœur des Hommes le vice et les passions. Aussi, il décida que sa tâche était de les aider à comprendre et dompter le péché duquel il se pensait lui-même immunisé.
Les tensions qui naquirent subitement parmi les siens bouillonnèrent dans l’esprit de Dionysos et le péché prit si vite racine en lui qu’il fut incapable de s’en prémunir malgré ses connaissances en la matière. Les quelques avertissements qu’il tenta d’adresser aux immortels furent accueillis avec suffisance et mépris. Sa santé mentale s’éroda rapidement et il fut bientôt incapable de contrôler ses dons, si bien qu’il amplifiait les vices de ceux qui l’entouraient. Certains parmi les dieux accusèrent Dionysos d’être la source du mal qui les rongeaient. Il tenta de s’en défendre initialement, mais frappé par la haine qu’il était obligé de rendre, il décida par dépit de devenir très précisément ce que l’on attendait de lui, un corrupteur. A force de manigances et de manipulations, il parvint à échapper à de nombreuses tentatives d’assassinat et à monter ses frères et soeurs les uns contre les autres. Son magnum opus se révéla lors du banquet de la dernière chance. Empoisonnant les coupes et les coeurs, il orchestra le début d’une guerre qui verrait la fin des siens.
Totalement imbu de la rage meurtrière de sa fratrie, Dionysos perdit la raison. Il trahit sans vergogne, massacra sans distinction, dansa sur les charniers tel un oiseau de mort. Perdu dans sa folie, il fut incapable de prédire la fin du monde et fut précipité dans le vide. Son esprit qui avait été jusqu’ici assailli des passions des autres dut alors subir le silence assourdissant de sa solitude. Lorsqu’il trouva finalement le chemin de son île, il s’y faufila sans faire connaître sa présence et en fit son nouveau terrain de jeu, avides des sensations dont il avait été privé.
Il erre désormais sur Amanh en constant état d’ébriété, arborant une multitude de rôles et de costumes et faisant sombrer ses habitants dans le vice dès qu’il en a l’occasion. Il prend un malin plaisir à renverser les régimes qui tentent d’émerger péniblement sur son île chaotique, car toute forme de civilisation lui renvoie l’image douloureuse du phare qu’il aurait pu être pour elle.
By Eth' |
|