Perdue dans ses pensées, Circé vient à caresser du bout de ses doigts, ses lèvres. Elle se souvient encore de la sensation qu’elle a ressentie, lorsqu’elle est venue frôler celles d’Elijah. Pourquoi a-t-elle agi de la sorte ? Sûrement à cause de son esprit embrumé par toutes les drogues qu’elle prend. Et pourtant … Si elle se montre honnête avec elle-même, la Fae doit bien reconnaître qu’elle en avait envie. Même si elle ne devrait pas. Inspirant profondément, la brune se redresse de son lit. Il faut qu’elle se prépare si elle ne veut pas être en retard. Circé a eu l’autorisation de pouvoir se rendre sur Laeticia Mae. La Fae a hâte d’y aller, car elle va certainement trouver de nouvelles espèces à planter dans son petit verger. Son petit endroit de paradis. Tendant la main, Circé se fige en glissant les doigts contre un nouveau comprimé. Elle a bien envie de le glisser contre sa langue mais … Il faut qu’elle essaye de s’en passer et d’arrêter. Aussi, elle le repose sur le bois de sa table de chevet, avant de se lever pour s’habiller. Malheureusement, Circé a à peine fini d’enfiler son pull bien trop grand pour elle, que ses mains se mettent à trembler. Le manque sans aucun doute. Alors elle devrait lutter, mais elle ne peut pas. La dernière fois qu’elle a essayé, son corps était tellement douloureux qu’elle a prié le Créateur pour mourir. Alors il est certain qu’elle ne va pas se retrouver encore dans un tel état. Sans attendre, la Fae vient donc à glisser le comprimé contre sa langue, avant d’attraper son long manteau pour sortir.
Une fois sur le marché de Laeticia Mae, Circé observe tout ce qui se trouve à ses côtés. Elle a l’impression que ce sont des milliers de lumières qui parcourent cet endroit. C’est si beau, si magnifique ! Pourquoi n’est-elle pas venue avant ? Tournant sur elle-même, les bras écartés, un rire lui échappe. A côté d’elle, Circé sent le regard de l’homme qui doit l’accompagner. Jean ? Dean ? Johann ? Elle ne sait même plus comment il s’appelle. Au même instant, sa voix raisonne pour lui demander si elle compte rester là encore longtemps. S’arrêtant de tourner, Circé le regarde avant de soupirer lourdement. « D’accord, allons au marché. »
Se mettant en mouvement, les pants de son manteau volant derrière elle alors que Circé s’avance d’une démarche sautillante, la Fae ne peut s’empêcher de toucher les pétales et les feuilles qui se dressent sur son chemin. Tellement de parfums enivrants ! Elle adore cet endroit. Il faut qu’elle revienne rapidement. Peut-être qu’Elijah pourrait venir avec elle ? Elle est certaine qu’il adorerait cet endroit ! Il faut vraiment qu’elle vienne à lui poser la question dès qu’elle sera rentrée sur Amanh. Son regard est soudain attiré par un stand. S’avançant, elle bouscule d’un coup d’épaules quelqu’un. S’apprêtant à s’excuser, Circé perd bien vite son sourire en voyant la jeune-femme qui se trouve devant elle. Ha…Ha quelque chose. Son esprit ne veut pas se souvenir de ce prénom. Mais c’est la jeune-femme qui était aux côtés d’Arès. « Vous. » C’est certainement une des premières fois que la Fae parle avec autant de froideur. Mais en la sachant proche du Dieu de la Guerre, elle ne peut faire autrement. Croisant les bras sur sa poitrine, comme si ça pouvait la protéger, la brune inspire avant de reprendre. Elle devrait se taire mais … « Vous devriez faire attention à vos fréquentations jeune-fille. Il va vous briser. »
BY PHANTASMAGORIA
Sujet: Re: We need to talk. [Haya/Circé] Mer 9 Oct - 16:54
Haya
Admin
Messages : 415 Date d'inscription : 03/08/2024 Localisation : Laeticia Mae - Le temple d'Athéna Emploi : Bras droit d'Athéna Commentaires :
Il n’y a pas de force plus puissante que celle qui m’attire inexorablement vers toi.
En haut des murailles de Laeticia Mae, j'observais les lumières au loin, en pleine nuit. Là où toutes les autres s'éteignaient, Amahn semblait s'éveiller. J'avais passé la nuit ici. Je ne dormais toujours pas ou avec des violents cauchemars. Comme si le sang m'appelait à ne pas dormir, à ne pas apaiser cette soif. Je me perdais dans cette obscurité. Je n'avais jamais pensé, devenir un être de la nuit, une ombre parmi les habitants, un silence dans le bruit. Je ne trouvais même pas la paix en haut de cette muraille. J'entendais encore ce bébé qui pleurait dans la maison non loin, je sentais l'odeur de la viande grillée par l'agriculteur du coin... Les souvenirs se bousculaient dans ma tête. La confrontation avec Athéna, la situation avec Arès, l'état d'Amélia, la tristesse d'Eyden... Ca tournait continuellement dans ma tête quand je ne travaillais pas. Qu'est-ce que je pouvais faire pour rendre les choses plus acceptables ? Face à ma propre impuissance.
J'y réfléchissais des heures entières quand je n'avais rien d'autres à faire. Je revenais toujours au même problème : Je ne contrôlais pas assez mes sentiments pour me permettre d'intervenir. Je m'entraînais à en crever mais le besoin était toujours là. Cette sensation de ne plus être complète, de ne l'avoir fait été. D'être rien d'autre qu'une foutue erreur dans la matrice de l'univers. Le créateur avait l'air de bien s'amuser, en tout cas.
Et ça.. Ce bruit d'armure. Je me baissais alors que j'observais avec surprise nos gardes rentrées avec hâte. Je descendis en sautant de la muraille, agilement. « Laissez la déesse Athéna se reposer. Qu'est-ce qui se passe ? » En me voyant, les 3 gardes soupiraient de soulagement. Un garde avait été tué. Je le sentais. Le vent avait tourné et l'odeur de son sang m'arrivait dans les narines. En quelques secondes, je me trouvais à la hauteur de celui-ci, en levant un sourcil. C'était particulièrement violent. Avec un tissu, j'attrapais sa tête, pour la faire décaler. Puis, j'eus un moment de douleur. Il avait été mordu, sauvagement par un vampire. C'était le deuxième de nos gardes.
Je commençais sérieusement à me demander ce qu'il se passait. Les heures passèrent alors que je tentais de pister la trace de ce vampire. J'avais fini en pleine journée bien que grisée, dans le marché de Laeticia Mae. Calme, j'observais les alentours. Alors que quelques gardes me donnaient des missives, je signais des autorisations, je discutais en même temps avec un général concernant les agressions récentes en demandant à ce que Damyan soit appelé et de prévenir Athéna, sans l'inquiéter. Mon travail était tout ce que j'avais. Pour ne plus penser. Une épaule percuta la mienne et j'étais relativement étonnée. Sur mon chemin, on s'écartait en général sur cette île... On ne voulait pas croiser le regard de l'exécutrice.
« Vous. » Elle avait commencé aussi comme ça, avec Arès. Je n'étais pas prête de l'oublier, cette voix. Elle hantait probablement l'esprit d'Arès, en ce moment même. Rien que de l'imaginer... Mon coeur se pinçait. A ce jour, elle avait plus d'importance. Je me figeais sur place. La même neutralité sur mon visage, je ne transpirais aucun sentiment autre. Je ne voulais pas qu'on interprète quoi que ce soit. Oh... Ca n'allait pas le faire. Définitivement pas. « Un bonjour et excusez-moi auraient suffi, mais vous préférez les entrées dramatiques. » annonçais-je, froide mais étonnement calme. Je suivais du regard ses bras se croisaient, dans un soupir. « Vous devriez faire attention à vos fréquentations jeune-fille. Il va vous briser. »
J'espérais que c'était une blague ? Elle venait sur mon territoire pour me prendre de haut comme une grande soeur bancale, qui puait la drogue et Dionysos ? Comme si j'avais une quelconque leçon de recevoir d'elle. « Eh bien, merci pour votre clairvoyance. Je me demande comment j’ai fait pour vivre jusqu’ici sans vos sages conseils. » Je soupirais longuement en faisant signe aux gardes de dégager. Je ne savais pas quoi penser ni de sa relation avec Arès ni de pourquoi elle gardait une telle haine. Et je n'étais tellement pas sûre de vouloir entendre sa version des faits. Athéna me l'avait déjà dit. De me méfier. Qu'il se jouait de moi. « Simplement, je me permets de vous prévenir. » Que nous n'étions plus au banquet ici. Elle ne risquait pas d'être protégée par qui que ce soit, ici.
« Je n'ai ni la clémence d'Eyden, ni le coeur du dieu Arès. Ma patience est particulièrement friable ses derniers temps... Ce qui s'est passé au banquet, ne se produira pas ici. Je ne tolererai aucun écart de respect. Que ça soit envers la déesse Athéna ou encore envers le dieu Arès. » Que je l'étais depuis des semaines, d'ailleurs. On parlait de moi comme étant impitoyable depuis la trahison des 4 membres de la garde mais je ne l'étais pas. J'étais simplement incroyablement triste et je manquais tout simplement de résignation.
« Vous parlez d'être brisée comme si c’était quelque chose de nouveau pour moi. Circé, vous sous-estimez grandement ce que je suis capable de supporter. » Et réellement, j'avais les épaules larges. Et comment pourrais-je craindre d'être brisée ? C'était comme si on menaçait un vase brisé d'être balancée par une fenêtre.. Il n'y verrait aucune différence. « Et je suppose que l'odeur de drogue et Dionysos sur vous... C'est ce qui vous a permis de supporter ? » C'était compliqué de la cacher à un vampire. Son sang transpirait l'addiction. Son visage, lui, malgré une rage évidente... Etait-ce de la jalousie ? Non. Non... Son visage était marquée par la fatigue aussi, la fatalité d'une lutte constante contre une addiction que je connaissais bien avec le sang. Je n'avais aucune pitié pour elle mais je comprendrais ses cernes et le manque qu'elle ressentait maintenant.
Je le ressentais constamment ce manque... De sang. De lui. Et c'était probablement pour ça, que finalement, au lieu de mettre un terme immédiatement à cette conversation, j'avais besoin d'en savoir plus. De la comprendre. Qui étais-tu Circé ? Avant d'être cette femme là ? Car de toute évidence... Il t'aimait. Peut-être que je finirai par comprendre ce qui clochait chez moi. Et si ce n'était pas le cas... Peut-être qu'au moins, je trouverai des réponses à mes questions.
BY PHANTASMAGORIA
Sujet: Re: We need to talk. [Haya/Circé] Ven 11 Oct - 20:41
Circé
Messages : 298 Date d'inscription : 29/08/2024 Commentaires :
Perdue dans les méandres de l'amour et de la vengeance.
En reconnaissant la silhouette qu’elle vient de bousculer – ou qui la percutait, Circé ne peut pas rester calme. Elle ne l’a jamais rencontré personnellement. Mais la Fae a bien vu le regard de la brune sur le Dieu Arès. Leur façon de se comporter. Leur jeu de regard. Elle se souvient également parfaitement de la voix de la Déesse Athéna qui a raisonné avec force, en donnant qu’un simple prénom. Tout est gravé dans l’esprit embrumé de Circé. Lorsqu’elle est revenue de ce banquet, elle a demandé des informations sur cette brune. Elle voulait savoir qui elle était pour Arès. Est-ce un pion dans sa vengeance ou simplement une branche sur son chemin ? Seul l’avenir pourra le définir. Mais quand Circé entend la remarque acérée, elle doit se faire violence pour ne pas réagir avec énervement. « Les entrées dramatiques ? Peut-être. Mais il est vrai que tout le monde n’a pas le loisir d’aimer se faire remarquer au milieu d’un public et d’être reprise à l’ordre devant toute cette foule. » Bien évidemment que Circé parle du comportement de cette fameuse Haya. Elle devrait certainement tourner les talons et faire comme si de rien n’était. Malheureusement, ce n’est pas le genre de la Fae. C’est bien pour ça qu’elle se permet de reprendre la parole. Sa réponse par contre, agace rapidement Circé. Elle se croit maline la gamine ?
Levant un sourcil, la brune attend de voir ce qu’elle va dire. Elle veut la prévenir de quoi ? Elle doit encore porter des couches et elle se permet de se montrer menaçante de la sorte ! Un rire sans joie échappe à la Fae, alors qu’elle ne peut s’empêcher de trouver la situation comique. « Je n’ai rien contre la Déesse Athéna. Au contraire, c’est quelqu’un de sympathique, dotée d’une grande sagesse. Concernant le Dieu Arès, je pense que cela ne vous regarde pas. Il me semble que vous êtes l’exécutrice de Laeticia Mae et non celle de Noxis. Sans parler que, sauf s’il s’est encore ramolli, Arès est assez grand pour se défendre seul. » En l’appelant par son prénom, Circé montre la proximité qu’ils avaient. Haya reprend la parole et cela fait soupirer lourdement la Fae. Circé ne sait pas ce qu’elle peut supporter et dans le fond, elle s’en moque comme de l’an quarante. Elle ne fait pas partie de ses proches comme Elijah par exemple. Elle tenait juste à la prévenir de se méfier du Dieu de la Guerre. Par contre quand elle se permet de juger … Serrant les poings, un sourire mauvais détourne les lèvres de Circé. « Supporter ? Oui en effet on peut dire ça. Mais vous devez ignorer qui je suis, Haya. Je doute qu’il vous ait parlé de moi. » Ainsi, la brune montre qu’elle s’est renseignée et surtout, qu’elle a bien retenu le prénom de la demoiselle. Inspirant doucement, la Fae continue de parler d’une voix sourde, froide. « Mais en effet, cela me permet de supporter que l’homme que j’ai aimé pendant cent ans, m’a laissé mourir sans bouger le moindre petit doigt. Dommage pour lui, j’étais aux portes du trépas. Un homme qui m’a trahi sans la moindre lueur d’hésitation dans le regard, sans faire le moindre mouvement pour venir me sauver. » Cela serre le cœur de Circé, faisant de nouveau couler la vengeance dans ses veines. Elle se vengera de lui un jour. Elle lui fera payer la mort d’Uliah. Elle lui fera payer qu’il n’ait pas bougé une seule fois quand Zeus lui a porté un coup fatal. Heureusement que Dionysos était là. « Alors je serais vous, Exécutrice, je ne me sous-estimerai pas non plus. Vous ignorez beaucoup de choses de moi. »
BY PHANTASMAGORIA
Sujet: Re: We need to talk. [Haya/Circé] Dim 13 Oct - 19:06
Haya
Admin
Messages : 415 Date d'inscription : 03/08/2024 Localisation : Laeticia Mae - Le temple d'Athéna Emploi : Bras droit d'Athéna Commentaires :
Il n’y a pas de force plus puissante que celle qui m’attire inexorablement vers toi.
Je n'aimais pas être là. Non pas que je ne voulais pas l'être... Enfait, si. Je ne voulais pas. J'étais face à... Circé. Et tout ce qu'elle pouvait représenter pour Arès. Rien que le fait de l'imaginer me tentait déjà bien assez. Mais comme si cela ne suffisait pas... Elle était un étrange mélange de haine, de venin et de droguée que je n'appréciais pas spécialement et que je ne jugeais pas pour autant. Enfin... Pas directement. J'avais toujours ce calme de surface qui se cachait derrière un sarcasme terriblement hilarant pour moi, un peu moins pour ceux qui le vivaient. Et apparemment, c'était le cas pour Circé. « Les entrées dramatiques ? Peut-être. Mais il est vrai que tout le monde n’a pas le loisir d’aimer se faire remarquer au milieu d’un public et d’être reprise à l’ordre devant toute cette foule. » Blasée. J'étais simplement blasée par cette réplique.
Il était évident qu'elle déchargeait ce qu'elle ressentait sur moi. Etait-ce lié au fait que j'avais été proche d'Arès ? Sans doute. Ou simplement parce qu'elle n'avait pas mon humour ou pas d'humour du tout. La drogue lui avait probablement fait perdre. Ou peu importait ce que c'était d'ailleurs, je m'en foutais un peu. Parce qu'à mes yeux, ça ne justifiait pas son manque de respect, son imprudence et son excès de confiance. « Je ne suis navrée si je vous ai blessé, Circé. Ce n'était pas mon intention. » Je reconnaissais toujours mes fautes. Je le tirais d'Athéna. Savoir reconnaître son tord pour avancer. C'était ce que je faisais. Derrière ce tissu de froideur, je nous voyais comme des âmes blessées. Je n'avais aucun sensibilité pour la peine des autres ( et par autre, je parlais de ceux qui sortait de mon cercle proche très fermée), mais ce n'était pas pour autant que je ne la comprenais pas. Simplement... Elle ne m'intéressait pas.
Alors, la colère de Circé pouvait sans doute se justifier mais peu importait les raisons de celle-ci, je ne tolèrerai aucun écart et je lui notifiais. Le message semblait être passée mais cela ne calma aucunement l'état de la fée. Elle semblait avoir été piquée dans son égo ou piquée tout court, d'ailleurs. J'étais presque jalouse. Elle faisait ce qu'elle voulait. Personne n'était à lui dire ce qu'elle devait faire. Alors ma vie était régie par la même rigueur, les mêmes règles, les mêmes interdits, continuellement. Et non pas que ça ne me dérangeait mais je me demandais ce que ça faisait : De lâcher prise. « Je n’ai rien contre la Déesse Athéna. Au contraire, c’est quelqu’un de sympathique, dotée d’une grande sagesse. Concernant le Dieu Arès, je pense que cela ne vous regarde pas. Il me semble que vous êtes l’exécutrice de Laeticia Mae et non celle de Noxis. Sans parler que, sauf s’il s’est encore ramolli, Arès est assez grand pour se défendre seul. »
Elle parlait de lui de cette manière. Les brides d'une flamme s'éveilla mais... J'étais le bras droit d'Athéna. Cette flamme ne pouvait exister maintenant. Pas devant toute une population. Pas en décevant encore une fois la femme que j'estimais. Je soupirais longuement, en croisant les bras. Et Sympathique Athéna ? Sérieux ? On parlait de la même déesse là ? Parce qu'il y avait plein de qualité que j'avais en tête la concernant mais le terme... Sympathique n'en faisait pas partie. Et par évidence... Circé était bouleversée et menée par des travers que j'avais appris en devenant vampire. « Je n'ai rien à redire de ce que vous faites avec le dieu Arès ou de ce que vous estimez avoir vécu avec. Néanmoins, sur l'île de la déesse Athéna, on ne manque de respect à aucun dieu. On les respecte de la même manière qu'on respecte chaque habitant et chaque loi qui régisse notre terre. » Je n'étais pas considérée comme la fille de la grande déesse Athéna pour rien.
Ce n'était pas uniquement pour mes qualités de guerrière que je l'étais. Je comprenais qu'elle le pensait, que je n'étais qu'une seule exécutrice. Après tout, elle n'avait vu que mon impulsivité lors de ce banquet. Je ne lui demandais pas de me comprendre, ni de me connaître simplement parce que moi-même, je ne voulais ni la comprendre, ni la connaître. « Supporter ? Oui en effet on peut dire ça. Mais vous devez ignorer qui je suis, Haya. Je doute qu’il vous ait parlé de moi. » Là encore, elle se fourvoyait sur ce que j'estimais être utile. Bien-sûr qu'Arès ne m'avait pas parlé d'elle. Pourquoi le ferait-il ? Je n'étais que le bras droit d'Athéna. Il n'avait aucun compte à me rendre.
Tout comme je n'en avais aucun non plus. Nous avions fait le choix de nous arrêter à nos obligations et parmi elle, la mienne était d'être impartiale. Je l'étais. Je n'avais aucune animosité envers Circé. Je le voyais comme une femme désespérée, qui avait probablement vécu l'enfer. Je ne lui en voulais pas. Elle avait probablement de bonnes raisons d'être en colère. « En effet, je ne sais pas qui vous êtes. J'ai compris que vous aviez un passé commun. » Je l'avais compris. Et même si, ça me blessait. Ca n'était pas important. Je n'avais pas le droit de dire quoi que ce soit. Sa vie... C'était sa vie, non ? Et je ne devais pas écoutée cette voix, qui hurlait de rage et qui disait QUE NON IL NE M'AVAIT PAS PARLE DE LUI.
« Mais en effet, cela me permet de supporter que l’homme que j’ai aimé pendant cent ans, m’a laissé mourir sans bouger le moindre petit doigt. Dommage pour lui, j’étais aux portes du trépas. Un homme qui m’a trahi sans la moindre lueur d’hésitation dans le regard, sans faire le moindre mouvement pour venir me sauver. » Un petit pincement en coeur, très léger. Comment pouvait-elle parler de lui de cette manière, après 100 ans de vie commune, comme elle le prétendait ? Je les savais proche. Je connaissais Arès et ses réactions. Mais à ce point... Une petite boule dans l'estomac se forma. Vexée. Je ne laissais rien transparaître. Je ne pouvais pas. La tempête dans mon esprit et de mon coeur était fulgurante. Je soupirais longuement. Arès n'était pas comme ça. Il ne trahissait pas les gens de cette manière... Et même si il était le dieu de la guerre et de la destruction, il était aussi... Beaucoup plus que ça.
Je l'avais vu, je l'avais senti, encore et encore... Plusieurs fois en une soirée, plusieurs fois en une nuit. Alors je ne comprenais pas... Comme elle aurait pu l'aimer pendant 100 ans aussi fort et le détester maintenant. Cela ne me regardait pas mais... Je n'acceptai pas qu'on l'accuse de ce dont il était incapable. « L'homme que vous avez aimé pendant 100 ans ? Si vous l'aviez vraiment aimé, jamais vous auriez pu pensé qu'il pourrait vous trahir ou vous laisser mourir. » C'était inconcevable. Il n'existait pas un monde où Arès pouvait laisser se produire cela. Et peut-être que je me berçais d'illusion, que le Arès que je connaissais, n'était pas comme ça avant. Mais... Je doutais qu'il ait pu changer à ce point, entre les années. Peut-être qu'on avait oublié... Avec ce qu'il se passait avec Arès.
On avait oublié ce qui faisait qu'Athéna m'appréciait et Arès aussi, ma loyauté. Inébranlable. « Alors je serais vous, Exécutrice, je ne me sous-estimerai pas non plus. Vous ignorez beaucoup de choses de moi. » Je soupirais, en m'approchant d'elle, d'un pas. Juste d'un pas. Et pas par envie de dominer mais par volonté que cette conversation soit plus... privée. « Vous vous méprenez sur mes intentions, Circé. Je ne veux pas vous blesser. Si vous pensez que je vous jalouse, vous vous trompez. Il n'y a rien à jalouser. Je vous ai surpassé. Depuis longtemps. Et le banquet, bien que vous reteniez simplement la réprimande évidente de ma déesse.. Ce que je retiens moi, c'est que malgré votre venin... Arès est resté calme. Et pas parce qu'il ne vous aimait pas. Mais parce que j'étais là. » Un fait. Un constat. Criant. Blessant. Je ne la jalousais pas. Vraiment pas. Ce que je ressentais c'était... De la possessivité. De la peine aussi.
Mais cette histoire, son histoire, la leur... Ca serait pas respecter Arès que d'en demander plus à Circé. « Et vous prendrez cela sans doute comme une forme de prétention. Ca ne l'est pas. J'imagine que la première impression que vous avez eu de moi... C'était simplement celle qui a dansé avec la personne contre qui vous êtes en colère. Je ne suis pas que ça. Je ne suis pas non plus qu'une exécutrice. » Mais merci de me rappeler que je devais être digne de ma déesse et que ma déesse n'accepterait pas que ma colère passe au dessus de tout.
BY PHANTASMAGORIA
Sujet: Re: We need to talk. [Haya/Circé] Mar 15 Oct - 14:11
Circé
Messages : 298 Date d'inscription : 29/08/2024 Commentaires :
Perdue dans les méandres de l'amour et de la vengeance.
Elle croit l’amadouer avec ses airs de petite fille désolée ? Circé n’est pas dupe. Bien sûr, elle pourrait user de son don, mais pour l’heure, elle ne le fait pas. Ce n’est pas la peine, alors que la Fae voit parfaitement comment est la vampire. Elle s’est attrapée dans les filets d’Arès. La seule chose qu’elle ne sait pas, c’est qu’il va la détruire. Comme elle-même l’a été, lorsqu’il n’a rien fait pour empêcher Uliah de mourir ni quand il était à ses côtés quand elle aurait dû mourir. Et ça, jamais elle ne pourra lui pardonner. S’il l’aimait autant qu’il l’a prétendu, il aurait tenté de l’aider. Il l’aurait tenu dans ses bras pendant que la vie s’échappait du corps de Circé. Mais il n’a rien fait de tout ça, se contentant de la regarder sans aucune émotion.
Mais quand l’Exécutrice la met en garde, la Fae ne peut s’empêcher de répliquer. Elle n’a rien contre Athéna, bien au contraire. Si une guerre devait éclater contre Arès, elle pourrait se ranger à ses côtés. Enfin, ça dépendrait certainement de Dionysos aussi mais … pour anéantir le Dieu de la Guerre, elle se rangera aux côtés de quiconque lui promet de le mettre KO pour toujours. Un sourire étire les lèvres de la brune. « Hum … Je reconnais bien là les mots d’Athéna. Elle vous a bien formé. Droiture et rigueur, ça la définit bien. » Elle l’a connu après tout. Lorsqu’elle pensait partager un amour sincère avec Arès. Reprenant la parole, Circé se doute qu’Arès ne lui a pas parlé d’elle. Bien sûr qu’il n’allait pas parler de la femme qu’il a laissé mourir. Cela ferait mauvaise image pour la mettre dans son lit. Elle voit déjà la scène d’ici. Et clairement, c’est même sûr que la vampire ne sait rien. Alors sans attendre, Circé continue son explication. Un rire sans joie lui échappe, alors qu’elle lève les yeux au ciel. Et elle pointe son index dans sa direction. « Je peux tolérer beaucoup de choses. Mais ne venez jamais oser prétendre ce qu’ont été mes sentiments pour lui. Vous n’étiez même pas à l’état larvaire quand je l’ai aimé de toute mon âme. Ne parlez que lorsque vous êtes sûre de vous. Je sais parfaitement ce que j’ai vécu. Et vous n’êtes personne pour tenter de refaire le passé. » Soufflant lourdement, Circé termine sa tirade en lui disant de ne pas la sous-estimer.
La vampire s’approche et Circé ne recule pas. Elle pourrait lui sauter à la gorge. Mais la Fae n’a pas peur. Elle a fini de trembler depuis qu’elle a rencontré la Mort en personne. Haya reprend la parole et Circé sent chaque mot au plus profond de son cœur. La colère. Arès va la détruire. Alors elle se laisse juste aller quelques secondes. « Vous m’avez surpassé ? En êtes-vous certaine ? » S’avançant d’un pas à son tour, la brune plante son regard déterminé dans le sien. Inspirant doucement, elle reprend d’un ton neutre, ne voulant pas montrer le tourment de son esprit. « Vous étiez là et c’est pour ça qu’il est resté calme ? Soit. Mais votre Déesse, sait-elle à quel point vous aimez Arès ? A quel point il vous manque ? A quel point vous rêvez de retourner sur Noxis pour le rejoindre ? Que dirait la grande Athéna si elle apprenait que son bras-droit passe du bon temps avec le Dieu de la Guerre ? » Elle aussi, elle peut piquer. Elle aussi, elle peut montrer les dents. Se reculant d’un pas, Circé ferme les yeux une seconde. Le visage d’Elijah se dessine dans ses pensées, lui permettant de se calmer. Aussi, elle se tourne vers Haya. Une nouvelle carte à jouer. « Mais vous avez l’air de penser que j’étais quelqu’un de passage pour lui. Vous lui demanderez de vous parler de l’anneau en platine que je lui ai offert pour nos 100 ans. De vous donner la signification d’un tel cadeau. »
BY PHANTASMAGORIA
Sujet: Re: We need to talk. [Haya/Circé] Jeu 17 Oct - 15:03
Haya
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Il n’y a pas de force plus puissante que celle qui m’attire inexorablement vers toi.
« Hum … Je reconnais bien là les mots d’Athéna. Elle vous a bien formé. Droiture et rigueur, ça la définit bien. » Mon visage gardait une neutralité totale. Je ne savais pas quoi lui dire, mise à part que... Oui. en effet, ce n'était pas surprenant. C'était elle en personne qui m'avait éduqué. Je ne ressentais pas le besoin de me justifier. Ni de lui prouver quoi que ce soit à ce sujet. Les seuls comptes que j’avais à rendre c’était auprès de ma déesse. Je ne savais pas pourquoi, ça m’agaçait autant de l’entendre parler de ça, de cette manière. « C’est le minimum attendu pour le bras droit d’Athéna. » Je m’inclinais très légèrement comme preuve de respect alors que quelques passants curieux jetaient des coups d’œil vers nous. Je les suivais du regard quand ils passaient derrière Circé. Cela me permettait d’éviter de m’emporter quand elle me pointait du doigt, accusatrice. Une pulsion violente… Celle de lui péter un deux, lui arracher et lui faire manger. Mais… J’étais à la hauteur de l’image d’Athéna. Je gardais mon sang froid.
Je soufflais tout discrètement pour ne pas m’emporter. C’était toujours quand on parlait de lui, que je ressentais cette colère. Et ce nouveau sentiment… que je ne définissais pas encore. « Je peux tolérer beaucoup de choses. Mais ne venez jamais oser prétendre ce qu’ont été mes sentiments pour lui. Vous n’étiez même pas à l’état larvaire quand je l’ai aimé de toute mon âme. Ne parlez que lorsque vous êtes sûre de vous. Je sais parfaitement ce que j’ai vécu. Et vous n’êtes personne pour tenter de refaire le passé. » Cette fois, un vrai soupir s’échappa de mes lèvres. Avait-elle seulement conscience que c’était ce passé commun avec Arès qui la sauvait maintenant ? Que si je ne lui avais pas explosé la tête contre le mur, c’était uniquement par respect de leur amour passé ? Et cela, peu importait ce que j’en pensais. Que je prenais sur moi au-delà de mon rôle de bras droit car… Je n’étais pas connue pour ma clémence. Je gardais toujours mon sang froid mais je réglais les problèmes assez rapidement.
Un fait simple : Tu manques de respect, tu meurs. Ainsi, il n’y avait aucun débat à savoir comment on s’adressait aux dieux ou à moi, il n’y avait que l’option : Avec respect. Hors là… Elle ne faisait pas. Je pourrais régler le problème rapidement mais si je le faisais ainsi… Arès m’en voudrait. « Justement Circé… C’est par respect pour ce que vous avez été pour lui, de votre amour passé, que vous êtes encore en vie. Et que je vous écoute au lieu de faire ce pourquoi je tiens ma réputation d’exécutrice que vous avez si gentiment cité. » Si je tenais cette réputation ce n’était pas uniquement parce que j’étais l’épée d’Athéna depuis longtemps. Mais aussi parce que je ne laissais pas place aux doutes. La population savait à quoi s’en tenir quand il s’adressait à moi. Et dans un sens… La plupart trouvait cela assez juste. Ils respectaient les lois, les dieux et moi et je faisais de même de mon côté. Tout le monde y trouvait son compte. Et une petite voix dans mon esprit me rappelait que c’était pour cette équilibre, que je me battais. Pas pour me faire emmerder par l’ex femme du dieu de la guerre. Ou quoi que ce soit qu’elle était pour Arès.
« Vous m’avez surpassé ? En êtes-vous certaine ? » Sans rire Circé ? Vous aviez déjà combattu dans votre vie ? Réellement, je voulais dire… Parce que franchement, si c’était le cas, toutes les deux, on connaissait déjà l’issue du combat. Et c’était pour ça, que je ne m’agaçais pas plus que ça. « Enfin Circé… Un peu de bon sens… Vous êtes droguée mais pas stupide. » Je roulais des yeux, avec toute l’insolence qui me caractérisait. « J’ai été éduquée par Athéna, Circé… Les evidences ne devraient même pas être soulevées. » C’était des faits. De simples faits. Basée sur ma puissance et la sienne. Et même si en ce moment, j’étais loin de mon plein potentiel, trop perturbé par ce qu’il se passait ses derniers temps… Aussi parce que je ne trouvais jamais la liberté ni la tranquillité. C’était comme si j’étais constamment sur solliciter et que du coup, je ne savais plus choisir la direction dans laquelle j’allais. « Vous étiez là et c’est pour ça qu’il est resté calme ? Soit. Mais votre Déesse, sait-elle à quel point vous aimez Arès ? A quel point il vous manque ? A quel point vous rêvez de retourner sur Noxis pour le rejoindre ? Que dirait la grande Athéna si elle apprenait que son bras-droit passe du bon temps avec le Dieu de la Guerre ? »
Mais pourquoi faisait-elle, cela ? Qu’elle était son fichu intérêt ? Qu’est-ce que j’y pouvais, moi, de son histoire avec Arès ? Et qu’est-ce que j’en avais à foutre aussi, sans déconner ? J’avais un boulot. J’avais vraiment autre chose à faire que t’écouter toute ses conneries. Alors… POURQUOI CA ME PIQUAIT AUTANT ? Je croisais mes bras, ne perdant pas ce calme de surface et cela même si l’envie devenait de plus en plus forte à simplement régler le problème à ma manière. Et surtout… Comment savait-elle cela ? « Vous apprendrez que contrairement à vous, je règle mes problèmes avec les personnes concernées. Et le fait qu’il me manque… si vous le détestez autant que vous le prétendez, ne devrait pas vous déranger… N’est-ce pas ? » Mais pitié… Lâchez moi la jambe. Et pourquoi je rentrais dans son jeu, aussi, bordel ? Qu’est-ce qui ne tournait pas rond chez moi ? « Mais vous avez l’air de penser que j’étais quelqu’un de passage pour lui. Vous lui demanderez de vous parler de l’anneau en platine que je lui ai offert pour nos 100 ans. De vous donner la signification d’un tel cadeau. »
Un silence complet. L’espace d’un instant, le monde s’éteignait. Je ne sentais plus les regards sur nous, ni les bruits du marché… Je voyais plus le visage de Circé mais celui d’Arès et sa peine pendant le banquet. Tout ceci, pour des PUTAIN d’anneaux ? 100 ans… 100 DE VIE COMMUNE… Et j’avais ruiné 20 ans d’éducation par Athéna, pendant ce banquet, POUR CA ? Pour ressentir ce truc piquant dans mon estomac qui voulait m’obliger à lui poser cette question… MAIS POURQUOI ? Pourquoi maintenant ? Et là… Je devais l’avouer, ça commençait sérieusement à me gonfler. « Très bien… » soufflais-je, en décroisant mes bras, fatiguée de cet affrontement ridicule. J’attrapais sa tête pour l’exploser contre le mur, dans un silence sourd mais je ralentissais mon mouvement pour que sa joue ne fasse que le frôler. La population s’écarta, impressionnée par la vitesse du geste. Aucune violence. Pas nécessaire. Et je ne comptais pas me battre contre elle, simplement lui rappeler qu'il n'y avait simplement pas débat à savoir que si je lui voulais réellement du mal, je l'aurais fait depuis longtemps, déjà.
« Voilà la différence entre vous et moi, Circé. Je pourrais faire de vous un pantin. Vous n’avez été que la marionnette de leur jeu. Vous aurez beau être la majesté de son passé. Vous ne pourrez même plus exister, désormais. Et si jamais, vous l’avez réellement aimé alors vous verrez ce que je vois quand il regarde le nouveau monde. Vous êtes simplement aveuglé par votre haine… Au point d’oublier qui vous êtes. Je ne suis pas son messager, je ne suis pas sa pute et encore moins la vôtre et je n’ai pas non plus le temps d’écouter vos couinements de chiot blessé. Peu importe ce que vous avez vécu, Circé… Sachez qu’à moi, ça importe peu. Vous n’êtes personne à mes yeux. A votre place, je remercierai Arès de vous avoir sauvé la vie. Parce que si vous n’aviez pas été son ex-‘’tout ce que vous voulez’’… ou qu’importe ce que vous avez été, je vous aurai tué. Allez lui parler et laissez les personnes qui n’en ont rien à faire… En dehors de vos démons du passé. Et petit conseil… Si vous avez le courage d’aller l’affronter, essayez au moins, de ne plus être défoncée. » Je lâchais sa tête, en soufflant l’une de mes mèches alors qu’un soldat s’approchait de moi, doucement en me faisant signe que l’intrus avait été retrouvé.
« Vous vouliez savoir qui j’étais, Circé ? Et bien enchantée, je suis Haya. Je pense que les présentations sont terminées. » Putain. C’était quoi leur problème à tous là ? A espérer guider mes pas vers quoi, en fait ? Je n’avais rien demandé à personne. Fallait me lâcher maintenant. Je fis signe aux soldats de dégager et d’embarquer la population avec eux. « Est-ce qu’on peut parler comme des adultes, désormais ? » annonçais-je calmement. « Parce que je viens de vous le prouver… Je ne suis pas là pour me battre. Alors, expliquez moi clairement ce que vous me voulez. »